Les textes de ce dimanche continuent inlassablement de nous envoyer en mission, de nous dire combien Dieu nous aime et fait le pari fou de nous associer à cet amour. « Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection », phrase qui dit à la fois l’amour comme don de Dieu et nous appelle à notre responsabilité. Soyons donc présents et actifs dans le monde, en bénissant les initiatives porteuses de vie de CE monde, mais refusons d’être ” du monde ” en ce qu’il est inspiré par l’emprise du “mauvais”.
Entrée en prière
Accueil
Bonjour à vous toutes, à vous tous ; vous qui venez pour la première fois, vous qui venez vous ressourcer de temps en temps, vous qui êtes présents chaque dimanche.
Bienvenue à l’écoute de la Parole.
L’Espérance de Pâques nous semble déjà si loin parfois, tant les guerres, les exactions en tout genre, notamment contre les réfugiés et les migrants, les dérives extrémistes et racistes, la dégradation de notre biodiversité et de notre écosystème, les petits mépris du quotidien assombrissent assurément les jours de l’Humanité.
Et pourtant, les textes de ce dimanche continuent inlassablement de nous envoyer en mission, de nous dire combien Dieu nous aime et fait le pari fou de nous associer à cet amour. « Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection ».
« En nous, son amour atteint la perfection »… Cette phrase inouïe nous a beaucoup marqués lors de la réunion de préparation de cette célébration. Elle dit à la fois l’amour comme don de Dieu et nous appelle à notre responsabilité.
Celle d’accueillir cet amour, d’en témoigner dans le monde d’aujourd’hui, de connaître là la joie du Christ, et d’en être comblés. Cette mission ne peut se vivre qu’en s’ouvrant aux autres, aux plus proches comme aux plus lointains. En étant dans le monde. Vivifiés par l’Esprit.
Alors, entrons dans la célébration, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit.
Benoit V.
📖 Première lettre de Jean (4, 11-16)
Bien-aimés, puisque Dieu nous a tellement aimés, nous devons, nous aussi, nous aimer les uns les autres. Dieu, personne ne l’a jamais vu. Mais si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et, en nous, son amour atteint la perfection. Voici comment nous reconnaissons que nous demeurons en lui et lui en nous : il nous a donné part à son Esprit. Quant à nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. Celui qui proclame que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Et nous, nous avons reconnu l’amour que Dieu a pour nous, et nous y avons cru. Dieu est amour : qui demeure dans l’amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui.
Méditation musicale
📖 Évangile de Jésus-Christ selon Jean (17, 11b-19)
En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, garde mes disciples unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné, pour qu’ils soient un, comme nous-mêmes. Quand j’étais avec eux, je les gardais unis dans ton nom, le nom que tu m’as donné. J’ai veillé sur eux, et aucun ne s’est perdu, sauf celui qui s’en va à sa perte de sorte que l’Écriture soit accomplie. Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde, pour qu’ils aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés. Moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi je n’appartiens pas au monde. Je ne prie pas pour que tu les retires du monde, mais pour que tu les gardes du Mauvais. Ils n’appartiennent pas au monde, de même que moi, je n’appartiens pas au monde. Sanctifie-les dans la vérité : ta parole est vérité. De même que tu m’as envoyé dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés dans le monde. Et pour eux, je me sanctifie moi-même, afin qu’ils soient, eux aussi, sanctifiés dans la vérité ».
Résonance : Joie de rejoindre ce qui nous habite au plus profond
” Je parle ainsi, dans le monde, dit Jésus, pour que mes compagnons aient en eux ma joie, et qu’ils en soient comblés.”
Pour qu’ils aient ma joie… et qu’ils en soient comblés !…
De quelle joie parle Jésus ?
Quelle peut bien être sa joie ?
Avoir des amis ? Ne pas se laisser prendre au piège de la puissance ou de l’exercice de pouvoirs magiques? Oser exister sans peur face aux grand-prêtres du temple, face aux arguties des sachants ? Avoir le courage d’être face à Pilate ?
Quelle est sa joie ? Avoir l’audace de déclarer bienheureux les petits, les pauvres, les assoiffés de justice ? Ne pas craindre d’être remis en cause par l’étrangère qui osait lui demander de guérir sa fille ? Ou avoir le courage d’affronter la vindicte du propriétaire des cochons qui se sont précipités du haut de la falaise ?
Sa joie ne serait-ce pas d’avoir su vivre au milieu des hommes et femmes de son temps, d’être à leur écoute et de tenter de répondre à leurs besoins les plus essentiels ?
Sa joie n’est-ce pas d’avoir été en conformité avec ce qui l’habitait au plus profond de lui-même, au mépris de son confort, de sa sécurité, de sa notoriété, au risque de sa vie ?
Sa joie n’est-elle pas de rejoindre ce qui l’anime au plus profond, et est à l’origine de lui-même, ce qu’il appelle la volonté de son père ?
Alors pour moi, pour vous, qu’est-ce donc qu’avoir la joie de Jésus en soi ? Que peut bien être cette plénitude de joie que me propose/que nous offre Jésus ?
Jean-Luc L.
Méditation musicale sur la joie
Résonance : Soyez “dans le monde” mais pas “du monde”
« Et maintenant que je viens à toi, je parle ainsi, dans le monde : moi, je leur ai donné ta parole, et le monde les a pris en haine parce qu’ils n’appartiennent pas au monde.
Au moment de quitter ses disciples, Jésus n’a qu’un souhait sans doute, l’accomplissement du projet de Dieu. Et ce projet, c’est que le monde créé, tout entier aimé de Dieu, devienne lieu d’amour et de vérité : comme une lente transformation, à laquelle tous les croyants sont invités à coopérer.
Ainsi, nous, disciples de Jésus, ne quittons pas le monde, nous sommes bien dans le monde, comment pourrait-il en être autrement ? Mais nous travaillons de l’intérieur pour le changer ; pour cela, chacun tente en permanence de rester libre, de se maintenir à distance des conduites du monde qui ne sont pas conformes au message de l’évangile à proclamer et à répandre. Il ne s’agit en aucun cas de mépriser le monde, notre vie quotidienne, les gens que nous rencontrons, les soucis matériels, l’argent et toutes les réalités humaines ; il s’agit d’habiter ce monde, pour le transformer de l’intérieur, avec patience et persévérance, sans nous décourager, vivre autrement notre vie ordinaire, en somme. Teilhard de Chardin disait « on ne convertit que ce qu’on aime. »
Oui, notre place est bien dans ce monde. La foi n’est pas une fuite « pieuse » où nous abandonnerions ce monde dur parce que nous rêvons d’un autre monde fantastique. Ce monde est bien notre lieu d’amour, de mission, de combat aussi.
Mais ce monde, tant aimé de Dieu, a rejeté Dieu, il ne l’a pas reçu et Jésus a été crucifié. Nous le savons, le Mal est présent en chacun. Tout en étant dans le monde, comme disciples de Jésus, nous essayons de ne pas « être du monde », c’est à dire, « fabriqués » par le monde, ses emprises, ses démons et ses maux ; ce monde qui est celui de l’ego.
Et si nous ne sommes pas fabriqués par le monde de l’ego, c’est que nous sommes ouverts à ce qui est plus grand que nous, en nous, qu’on peut nommer Dieu, mais que d’autres nommeront autrement. Nous pouvons ainsi nous laisser recevoir de Dieu à chaque instant, de manière juste et féconde pour cette lente germination du monde.
En disciples du Christ, témoins de l’Amour de Dieu et tentant de vivre l’amour avec nos frères et sœurs, nous sommes envoyés en mission dans le monde pour révéler l’amour du Père.
Bernadette C.
Partage
Suis-je dans le monde ? Suis-je du monde ?
Méditation en musique
Échos du partage :
- Bien sûr, je suis dans le monde, mais comme chacun, je subis parfois certaines lignes de force du monde qui ne sont pas conformes à la Parole. Grâce à l’évangile, j’essaie de les relativiser.
- Moi aussi, je me sens aussi un peu du monde, mais bien dans le monde pour essayer de vivre au quotidien, partager au mieux, être à l’écoute, présente à ce qui se passe autour de moi pour ne pas vivre “hors du monde”, comme dans une bulle.
- Je suis dans le monde, mais lequel ? On ne peut être partout, dans le monde entier…, il est important de se poser la question : “dans quel monde je suis ?” Et il est bien difficile d’être à l’aise avec tout ce qui se passe des guerres, des inégalités accentuées… Comment être solidaire, tout en agissant, pour que les choses changent ?
- Oui, je vis dans ce monde à trois dimensions et la Parole ajoute une quatrième dimension à ce monde, qui est une certaine forme de transcendance et qui s’intègre aux trois dimensions ; ça marche ensemble, mais la Parole ajoute quelque chose.
- Quand j’étais enfant je ne me sentais pas vraiment “du monde”; je trouvais ce monde étranger à qui j’étais ; puis en grandissant, j’ai trouvé que le monde me ressemblait plus, je me sentais plus à l’aise et j’y trouvais plein d’espoir ; Maintenant, je me sens de moins en moins “du monde”, monde en guerres, monde de la puissance de fric qui envahit tout, surtout l’intime; par contre je me suis toujours sentie dans le monde. Et je rejoins cela avec les textes du début : ma joie d’être en Dieu quand je rencontre l’intime du monde où Dieu réside.
- En octobre 2020, sur le Socle, au pied de Saint-Merry, une œuvre de Morag Myerscough : ” a new now”. Interviewée, l’artiste nous disait : ” chaque jour apporte de nouveaux défis, nous devons y répondre maintenant et construire un nouvel avenir pour notre planète. Si nous l’abordons de la bonne manière, il sera meilleur que celui que nous avions avant la crise “…. Propos du milieu de la crise Covid, d’avant l’invasion de l’Ukraine, d’avant Gaza, des propos qui entendait nous mobiliser… la joie de l’artiste se diffusait à chacun…. dire au monde cette espérance de construire ensemble ce nouveau monde.
- J’essaie d’être “dans le monde”, à ma petite échelle, et j’ai participé à une célébration de l’abolition de l’esclavage pour dire l’amour des humains entre eux ; une politique disait que l’esclavage était dû à des raisons économiques ; mais j’ai insisté pour dire qu’aujourd’hui, c’était l’argent qui était au centre de l’économie et pas l’homme… or c’est l’homme qu’il faut mettre au centre et elle a fini par en être d’accord. J’essaie d’apporter ma petite pierre, même si c’est infime, en apportant une parole de paix.
- Évidemment, on ne peut être que dans le monde… je ne vois pas comment, comme humain, je pourrais vivre en ermite, m’isoler, c’est fondamental que tout être humain soit complètement ancré dans le monde.. Mais c’est vrai qu’on fait partie d’une Église tellement frileuse, qui, pendant des siècles et jusqu’à aujourd’hui, s’enferme dans ses boutiques et dans ses sacristies et que si davantage de chrétiens relevaient les manches, le monde irait beaucoup mieux. Je me sens tellement loin de “certains” mondes, monde financier, monde du consumérisme, celui des populismes ou celui de ces puissants qui font que le monde va très mal; on est toujours écartelé parce qu’on se sent à contre-courant et qu’on ressent comme une lassitude et une envie de se replier sur son petit jardin.
- Ce qui me frappe, c’est le lien entre cette question du monde et de nous-mêmes… avec celle de la joie. Cela m’a fait revenir à un livre de Jean Louis Chrétien que j’ai beaucoup aimé : La Joie spacieuse : Essai sur la dilatation.
Joie, comme dilatation du coeur, qui, sous l’action de l’Esprit Saint, permet que le coeur s’ouvre et permette d’accueillir Dieu et que Dieu puisse demeurer en nous. C’est aussi le rapport au monde, la relation à l’autre, qui permet d’accueillir l’Autre, l’étranger et ce monde que l’on ne connaît pas, contrairement à la rétraction du coeur, – sous l’effet de ce que Jean appelle le Mauvais ou les forces mortifères, qui nous fait nous replier, nous refermer sur nous-mêmes. La joie devient ainsi une espèce de thermomètre sur ce qui, dans le monde, fait dilater notre coeur ou ce qui le referme, force de renouveau ou force de repliement, d’enfermement, de mort. Cette Trinité – si l’on peut dire – du monde, dans le monde et la joie qui fonctionnent ensemble dans ce texte d’évangile et dans la tradition chrétienne. - Dans mon association, SOS africaines en danger, nous avons reçu une avocate d’origine congolaise qui nous a expliqué qu’à l’âge de 12 ans, sa mère avait pratiqué sur elle, le repassage des seins. Pour d’autres femmes congolaises ou camerounaises, pourtant catholiques – mais pas protégées du Mauvais – cela ne les a pas empêchées de pratiquer l’excision, le repassage des seins de leurs filles ou de les marier de force !
- J’essaie de comprendre ce que l’évangile veut nous dire de ne pas être “du monde”, c’est à dire ne pas être enfermés. Mais je crains que ce genre d’opposition ne soit compris comme une espèce de condamnation du monde, comme si le monde était mauvais en lui-même. Oui, je prie avec des gens du monde, avec les paysans de Tokombéré au nord du Cameroun, avec les femmes du monde brésilien qui se battent pour garder leur petit lopin de terre qui fait vivre les enfants, avec cette association à la frontière de Thaïlande qui accueille les réfugiés de Birmanie. J’aimerais que l’on bénisse aussi ces œuvres du monde, elles ne sont pas sataniques ; je comprends ce que Jean veut mettre dans cette notion “du monde”, mais l’interprétation qui en a été faite nous fait souvent condamner ce monde.
- Référence à un article très intéressant d’un exégète sur les divers sens de “monde” dans l’évangile de Jean : en particulier, un monde dont il n’a pas été question jusqu’à maintenant, le monde des non croyants ; les disciples de Jésus sont envoyés en mission dans ce monde-là. Sortir du monde, c’est sortir du monde des non-croyants pour se tourner vers Dieu
♫ Chant : Nul n’a jamais vu Dieu L195
1-Nul n’a jamais vu Dieu.
Nul ne sait qu’il est Père,
Nul n´a jamais vu Dieu,
Nul ne sait qu’il est Père,
Mais Jésus nous l’a révélé.
Et l’homme apprend qu’il est aimé.
Mais Jésus nous l’a révélé.
Et l’homme apprend qu’il est aimé.
2-Nul ne connaît le Fils,
Nul n’en sait le mystère,
Nul ne connaît le Fils,
Nul n’en sait le mystère,
Mais les pauvres seront comblés,
Et l’homme apprend qu’il est aimé.
Mais les pauvres seront comblés,
Et l’homme apprend qu’il est aimé.
3-Nul ne connaît son cœur,
Nul n’en sait la misère.
Nul ne connaît son cœur,
Nul n’en sait la misère.
Mais l’Esprit vient pour l’habiter,
Et l’homme apprend qu’il est aimé.
Mais l’Esprit vient pour l’habiter,
Et l’homme apprend qu’il est aimé.
4-Nul ne saurait unir
Les enfants de la terre.
Nul ne saurait unir
Les enfants de la terre.
Mais l’amour veut tout rassembler,
Et l´homme apprend qu’il est aimé.
Mais l’amour veut tout rassembler,
Et l´homme apprend qu’il est aimé.
Résonance : envoyés en mission, mais avec quels appuis ?
Je cite Jean au chapitre 17 verset 18, selon la traduction de Frédéric Boyer « Comme tu m’as envoyé en messager dans le monde, moi aussi, je les ai envoyés en messager dans le monde ». J’ai préféré cette traduction du terme messager à mission, qui me parle mieux.
L’envoi formulé par Jean, prêtant ce propos à Jésus, est clair : nous sommes envoyés dans le monde pour prolonger la mission de Jésus, dire l’amour de Dieu envers les hommes.
Alors avec quels appuis, quels « bagages » pour y parvenir ?
Un des premiers supports, c’est la communauté des croyants. Les actes au chapitre 1 versets 21-26, que Chouraqui intitule Gestes d’envoyés, font état de l’élection de Mathias par 120 disciples, nommés frères, pour compléter le groupe des apôtres. D’où leur vient ce mandat de celui à élire ? C’est parce qu’il fait partie des témoins assidus à partager la mission de Jésus, qu’il croit en sa résurrection et se positionne comme porte-parole. Aujourd’hui aussi, la communauté est un de nos soutiens.
Et pourtant Jean affirme « Dieu, personne ne l’a jamais vu » ; alors comment en être témoin ? Jean de poursuivre « si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous » ; voilà un second appui pour accomplir notre mandat, l’affirmation que Dieu est avec nous, mieux Il est en nous, si nous nous efforçons d’aimer.
Jean va plus loin « En nous, son amour atteint sa perfection ». Dieu a besoin de nous, pour prendre corps dans le monde, au point que nous coopérons à la perfection de Dieu, parce que nous avons reconnu l’amour de Dieu pour nous, y avons cru et agissons en conséquence.
Troisième appui, la sollicitude de Jésus pour nous ; non seulement il a veillé sur ses disciples le temps qu’il était avec eux, mais il a aussi poursuivi cette attention pour ses disciples, une fois parti, et aussi pour nous, demandant au Père que nous ayons en nous Sa joie, pour que nous en soyons comblés. La joie d’une relation personnelle, convaincu que le chemin de Vie proposé par Jésus est celui qui nous accomplit, nous et notre humanité. Peut-on espérer plus encore dans la relation du croyant à son frère, et Fils de Dieu ! À nous de capter cette joie profonde, dont le socle est notre foi en Jésus-Christ, la confiance en son message.
Sollicitude encore de Jésus quand il dit : « je prie pour que tu les gardes du mauvais ».
Ceci étant, la mission ne sera pas simple à accomplir : « Je leur ai donné ta parole, mais le monde les a pris en haine » et chacun sait l’aboutissement de l’implication de Jésus, sa mort par ceux qui avaient mission de porter la parole de Dieu. Et pourtant, Jean citant Jésus dit aussitôt : « s’ils n’appartiennent pas au monde… je ne prie pas pour que tu les retires du monde ».
André L.
Prière universelle
Quelles intentions de prière souhaitez-vous confier à Dieu et à la communauté ce matin ?
♫ : Que ta volonté soit faite, Seigneur des temps nouveaux,
Et que ton Royaume vienne, au milieu de nous
La communauté a porté dans sa prière :
- tous ceux qui se sentent exclus du monde.
- tous ceux qui proclament très ouvertement les évangiles, notamment par des grands débats publics qui, quelquefois, nous agacent ; pour que ce soit de vrais temps d’approfondissement de la foi de tous ceux qui y participent.
- tous ces chercheurs, tous ces gens qui, à leur modeste échelle, luttent pour l’amélioration de la planète et pour montrer d’autres agricultures sont possibles. Et cette semaine, je suis en colère, car deux émissions sur ces initiatives vont être supprimées de la programmation de chaînes publiques.
- cette poignée de chrétiens de Gaza, pour qu’ils aient la force de garder cette joie dont Jean nous parle dans l’évangile d’aujourd’hui.
- nous tous, pour que dans tous ces conflits, nos cœurs de pierre se transforment en cœurs de chair, ouverts à l’amour au lieu de s’enfermer chacun dans ses idées et ses ressentiments.
- toutes les rencontres de l’été, qu’elles soient occasion, pour les gens, de dilater un peu leur tout petit monde à l’échelle de l’humanité.
- tous ceux qui n’ont pas la chance de se connecter à la beauté et de s’y ressourcer
- tous les bébés qui naissent et font la joie de leurs parents et de leurs famille et aussi tous les bébés qui ne naissent pas
- le projet global de Tokombéré, basé sur le développement de toutes les dimensions de la personne humaine, qu’en ces temps de Pentecôte, il soit poursuivi dans le même esprit de service et de respect de tous.
Notre Père
Lorsque j’ai entendu cet évangile où Jésus prie son Père, dans une unité parfaite avec Lui, lui confie ses disciples et demande pour eux tous cette même unité avec lui et son Père, j’ai immédiatement pensé au Notre Père, prière où nous confions à Dieu, notre Terre et tous ceux que nous aimons…. Bernadette C.
Nous vous proposons ce petit parallèle entre l’évangile et le Notre Père, et, en confiance, nous disons :,
Envoi et Bénédiction
“Jésus nous a envoyés en messager de sa Parole. Remercions le de son amour inconditionnel et du bien qu’Il veut pour notre monde, au nom du Père, du Fils et de l’Esprit. Qu’il en soit ainsi.”
Vous êtes tous invités, lundi 13 mai à 19h par zoom (lien dans l’agenda du site), à la préparation de la célébration de Pentecôte qui aura lieu en présentiel à Notre-Dame d’Espérance, dimanche 19 mai à 18 h. Notez aussi que la préparation de la rencontre autour de la Parole du 26 mai par zoom aura lieu le mardi 21 mai à 19h et non le lundi qui est férié.