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Questions de prospective. Vieillir et se questionner ?

Deuxième volet des questions de prospective.  Après les Trente glorieuses, faut-il se sentir coupable d’être vieux au milieu des autres ou est-il préférable de reformuler quelques sujets d’inquiétude ? Par Michel Micheau de l’Équipe pastorale

Résumé du volet 1, Notre âge : un exercice de lucidité

Qui deviendrons-nous ?

  • La France est à l’orée de son déclin démographique.
  • L’espérance de vie : ses perspectives de croissance se ralentissent.
  • Le vieillissement est une évidence, au niveau national et à Saint-Merry Hors-les-Murs.
  • Entre vieillissement et dépendance, quel est notre avenir ?
  • La situation spécifique de la communauté de SMHlM est une invitation à repenser une pastorale

Que faire de nos inquiétudes ?

Ils ont participé à la réalisation des Trente Glorieuses et en ont largement bénéficié. Ils sont désormais accusés de tous les maux ou vivent un grand coup de blues.

« Quand je regarde ce qui n’a pas marché […], je vois au fond des choses, une crise de toutes les solidarités. […] Nous avons laissé se creuser toutes les fractures : territoriales, communautaires, générationnelles, écologiques et de genres. Nous n’avons su ni réunir, ni transmettre, ni investir »  Jean-Louis Bourlanges (79 ans), ancien député européen[1].

Les Saintmerryens pourraient peut-être lui répondre que, de leur côté, ils ont su agir à leur niveau modeste, ou au travers de leurs multiples associations, pour aboutir à des résultats tangibles. Mais sans céder à un sentiment décliniste, des questions fondamentales émergent tandis que d’autres ne sont pas abordées. Elles portent moins sur le passé que sur l’avenir. Il faut parfois des tableaux et des graphiques pour mieux les apprécier.

  1. 80 ans / 50 ans : la dette, la Sécu et nous

Elle occupe toutes nos conversations, sauf à l’église : la dette publique française[2]. Nous en sommes collectivement responsables. Les Saintmerryens en ont bénéficié dans leur vie active comme un grand nombre de Français, du fait de son principe d’universalité,  et désormais plus encore dans le cadre du vieillissement et de l’amélioration du système de santé.

La dimension anthropologique du vieillissement ne peut être abordée sans sa dimension économique. Puisque la communauté de StMHlM est sensible aux questions de justice sociale, ne serait-il pas honnête d’examiner les enjeux de la dette ?

Elle dépasse 3 400 milliards d’euros en 2025, soit environ 117 % du PIB, et elle continue de croître depuis
plusieurs décennies.

Le modèle français de l’État-providence est un trésor qui joue un rôle de redistribution que beaucoup de pays nous envient ; il est à la base de la croissance de notre espérance de vie (lire l’ article précédent). Ce système est efficace, mais coûteux.

S’ils ne se sont pas impliqués dans les luttes récentes sur les retraites, les Saintmerryens sont non seulement témoins[3] de la nouvelle situation, comme citoyens, mais risquent de subir des restrictions de moyens, comme bénéficiaires du système.

En effet,  les prestations sociales représentent 60% de la dette[4] (3500 milliards) que nombre d’ acteurs politiques et économiques entendent réduire. La question est désormais politique et les réponses possibles sont très complexes. Elles vont concerner à la fois la vie concrète et les principes éthiques souvent mis en avant par les Saintmerryens[5].

 Alors que l’on discute de la prise en charge de nouveaux risques, alimentaires et funéraires, cette question essentielle ne s’est jamais immiscée dans les débats de la communauté de StMHlM. Pourquoi l’aborder alors?

  • Prosaïquement, ce sujet a de l’avenir et occupera la génération qui vient.
  • Ce sujet condense toutes les questions de société et va poser la question du partage équitable. Cela affectera les classes moyennes et supérieures dans les temps à venir, mais aussi et surtout la situation des pauvres et des précaires, par les effets induits.
  • Cette manière de réinvestir le réel permet de découvrir la  pensée économique à de multiples échelles, comme le fait le jésuite Gaël Giraud.
  • La dette comme composante particulière des relations humaines est une question qui est mentionnée quinze fois dans l’Ancien et le Nouveau Testament, Thomas d’Aquin ayant développé la notion de dette juste. François dans « Laudato Si » a insisté sur la dette écologique et en a fait un objet de l’année jubilaire, etc[6]. Ce terme a donc de nombreuses résonances,  mais dans le cadre d’une visée éthique implicite. Paul Ricœur a élevé la réflexion, en apportant une définition particulièrement stimulante de l’éthique « Une vie bonne, avec et pour autrui, dans des institutions justes. » N’est-ce pas ce qui se joue derrière le débat politique actuel sur la dette ?
  • La question de la dette touche de près à la notion de bien commun. Or, ce terme est dévoyé par les mouvements identitaires. On ne peut être indifférent à la nécessité d’un débat.

Étrange association de dates. Le Lévitique[7] promouvait la remise complète des dettes, non seulement tous les 7 ans, mais tous les 50 ans, l’année jubilaire. C’est aussi la durée de l’expérience  du CPHB. Si on appliquait l’injonction vétérotestamentaire, StMHlM pourrait apprécier de retrouver un lieu (« chacun de vous réintégrera sa propriété, chacun de vous retournera dans son clan »)…

2. Les jeunes. Quels modèles ?

Cette population nourrit les préoccupations pastorales récurrentes de StM HlM : est-ce d’eux que surgira la poursuite du projet ? Est-ce une aporie puisque les membres  de la communauté n’ont pas prise sur la question et ne suscitent pas un attrait significatif ? Examinons quelques chiffres généraux pour situer les problèmes  :

Comment la population a-t-elle évolué et que va-t-il se passer ?
Si la population de jeunes a décru de 1995 à 2024, la proportion de moins de 20 ans est l’une des plus élevées de l’Union européenne: en 2023, seule l’Irlande avait une proportion de jeunes plus élevée (25,9 %).

En 2050, la France restera relativement jeune par rapport aux autres pays européens. Les moins de 30 ans représenteront 32% de la population contre 35% aujourd’hui . La jeunesse de demain évoluera dans une société âgée, ce qui changera sa place et son rôle dans le pays. Les moins de 30 ans constituaient 22 % de l’électorat en 1980 ; ils pèseront 16% en 2050. Ils risquent de compter de moins en moins aux yeux des dirigeants politiques.
Nés entre 2000 et 2020, ils auront grandi dans un monde de crises — climatiques, économiques, politiques — et d’hyperconnexion permanente. Leur rapport au travail, à l’autorité et au collectif s’en trouvera profondément transformé. Cette jeunesse sera plus fragmentée. L’idéal méritocratique, pilier du récit républicain, sera remis en cause par la persistance d’inégalités scolaires et territoriales. La jeunesse ne constitue déjà plus un groupe homogène ; à l’avenir, elle pourrait être une mosaïque d’expériences sociales bâties sur des histoires familiales différentes, traversée par des fractures générationnelles et écologiques, mais aussi par des questions de santé. Actuellement, et trois ans après le COVID, les professionnels de santé tirent la sonnette d’alarme sur les questions de santé mentale. Une majorité est confrontée à l’instabilité professionnelle et résidentielle, tandis que les « enfants du climat » opposent déjà leur urgence à agir.

3. Les familles font-elles bon ménage ?

Quand le CPHB est né, la question de la famille ne se posait pas en termes quantitatifs. Saint-Merry était remplie de familles et d’enfants. Baptêmes, catéchèse, débats sur la place de la femme, etc. Le couple allait de soi, avec joie !
Or, le schéma du couple avec enfant(s) du XXe, va devenir de plus en plus minoritaire, le ménage fait déjà l’objet de réagencements particulièrement complexes[8]. En 2050, la forme de ménage la plus courante sera la personne seule (2 ménages sur 5). Deux grandes perspectives s’ouvrent : a) une société des solitudes, multiple dans les itinéraires, composée de personnes âgées et d’actifs plus ou moins jeunes, célibataires ou séparés ; b) une société des recompositions intergénérationnelles ou passagères. La diversité sera encore plus grande qu’aujourd’hui et ces vies articuleront quatre générations plutôt que trois, du fait de l’allongement de la vie. En outre, territorialement, il se pourrait que les vies s’organisent en petites grappes résidentielles.

À ce jour, les simples statistiques établies par l’INSEE  donnent une idée des évolutions en cours et de la place montante des familles monoparentales, majoritairement des femmes.

Cette évolution du modèle familial a des conséquences importantes en matière de pauvreté et d’accès au logement ; les difficultés de bon nombre de familles monoparentales sont connues. Ainsi, en 2018 :

La violence passe par les 3619 et 119.
Les numéros de téléphone pour les femmes et les enfants en danger sont des instruments parmi d’autres des politiques publiques contre les violences. Ces dernières se multiplient et accompagnent la mobilisation de la société civile, ≠ Me Too ayant été un facteur déclencheur en 2006. Le climat de violence n’est plus toléré, les instruments s’affinent et modifieront de manière croissante les nouveaux modèles familiaux. (Lire le rapport annuel de l’Observatoire national des violences faites aux femmes.)

Quels rapports avec l’Église ?
Dans ce contexte, les ménages et les jeunes seront-ils intéressés par l’Église[9] ? Actuellement, on assiste à un regain de religiosité et de demandes de rites chez certains jeunes, qu’ils soient catholiques, juifs ou musulmans. On connaît les formes sociales de leur rassemblement et la visibilité médiatique de certains mouvements. Plus de recherche identitaire que de radicalisme.  Cela durera-t-il ? 

Il fut un temps où Saint-Merry avait offert une large place aux jeunes, notamment par l’art (cf. la semaine Street art dans l’église en 2016). Tout reposait sur une mise en réseau physique des individus, le CPHB avait accordé sa reconnaissance à leur culture et, de facto, leur avait confié une responsabilité d’animation.  Tout a été brutalement interrompu en 2021, tandis que la société entière se redéfinissait par rapport au religieux.

L’offre d’accueil saintmerryenne  ne permet plus de répondre aux demandes à la manière des grandes organisations religieuses ( Emmanuel, Saint-Martin, etc.) qui, elles, ont développé des stratégies de longue date ; cela ne soulève aucune remarque de l’institution. Dans la recherche de l’intergénérationnel, StMHlM continuera à occuper une autre place.
Il en va peut-être différemment de l’accueil de certains couples très divers qui ne trouvent pas leur place dans d’autres lieux religieux. En effet, StMHlM a une longue tradition.

Poser la question « Les jeunes, les ménages, les familles. Quels modèles ? » c’est admettre que le nomadisme et le vieillissement de StMHlM manifestent la fin d’un modèle de pastorale qui avait une cohérence et une dynamique certaines[10].
Réexaminer cette question nécessite d’ouvrir un vaste chantier, d’apprécier les moyens pour l’aborder, de définir un projet et d’associer d’autres groupes de chrétiens pour apporter des solutions.

Il faudra intégrer des questions d’Agnès Charlemagne « Pourquoi sont-ils nombreux à quitter l’Église peu après le sacrement reçu et malgré leur joie manifeste à s’y être préparés ? Quel est leur désir? Quelle est notre écoute de ce désir?[11]

Au préalable, pourrait-on imaginer une pastorale de visibilité (un lieu, un ou des sites, une hybridation ) et de mise en réseau ?

4. Avoir la foi en 2050 ?

La foi à StMHlM est un sujet central , elle se manifeste dans la dynamique de cette communauté, ses célébrations, ses paroles . Mais ce n’est pas une question.

 En revanche au niveau global, la question est lancinante[12] et trouve des éléments de réponse pour aujourd’hui dans les grandes enquêtes du CNRS- ISSP qui donnent des informations sur les croyances[13].

En 2019‑2020, 51 % de la population de 18 à 59 ans en France métropolitaine déclare ne pas avoir de religion. En augmentation depuis dix ans, cette désaffiliation religieuse concerne 58 % des personnes sans ascendance migratoire, 19 % des immigrés arrivés après 16 ans et 26 % des descendants de deux parents immigrés.
Si l’on ne découvre rien en apprenant que le catholicisme est la première religion de France, suivie de l’islam, les conditions de la transmission ne peuvent qu’attirer l’attention. Statistiques de 2018.

Lesmodalités différentielles de transmission vont conditionner la place des religions à l’avenir.

Dans une Europe dans laquelle les deux tiers de la population devraient se dire chrétiens d’ici 2050, la France restera unique. À cette échéance, les athées y seront devenus le premier groupe devant les chrétiens (toutes confessions confondues) et les musulmans1, la part des autres religions étant bien plus faible. Cette situation est liée à la culture laïque très ancrée, au remplacement de la population âgée croyante par une population jeune qui ne croit pas, ou plus, aux effets des crises dans l’Église et au raidissement identitaire, à la faible dynamique de la transmission de la foi, à des quêtes de sens passant par des chemins différents, comme le développement personnel. Certes, on note une remontée des baptêmes et des confirmations, un succès des retraites qui sont des moments de reprises de souffle dans des séquences de vie (cf. le site Ritrit), et bien sûr des pèlerinages, étendards au vent. L’hirondelle fait-elle le printemps ? L’institution est très prudente, s’en réjouit mais ne fait aucune extrapolation.

Si les résultats des études les plus récentes que l’on utilise sont exacts, la pratique du culte aujourd’hui atteint 6% chez les catholiques (soit 1,5% de la population française), 16% chez les protestants (également 1,5% de la population),  30% chez les musulmans (3,3% de la population ; la France accueillant la première communauté d’Europe) et 54% chez les juifs ( la France accueillant aussi la première communauté d’Europe). La dynamique religieuse globale risque de dépendre partiellement de l’ouverture de la France aux migrations internationales, à l’importation de pratiques religieuses et des sociabilités correspondantes.

Ce dont on est sûr : les crispations intégristes, dans toutes les religions, continuent à fracturer les communautés et à inquiéter la société.

Dans une récente intervention pour les 50 ans du CPHB, René Poujol a fait une lecture pertinente du paysage ecclésial en distinguant trois types de catholiques : les « tradis » (minoritaires, mais qui réussissent à faire beaucoup parler d’eux), les institutionnels et les libéraux, ces derniers pouvant se décliner en trois sous-groupes.

Les Saintmerryens n’ont pas connu une telle situation. L’enjeu politique actuel est de gérer le décalage entre la croissance d’une population incroyante et une population qui souhaite affirmer sa religiosité, y compris dans l’espace public au sens politique et territorial ; cela ne fera que croître. Aujourd’hui, le changement de cadre est sensible dans le catholicisme en distinguant notamment : le groupe identitaire qui rêve d’une société où règnerait l’âge d’or mythique de la civilisation chrétienne et les « tradis » qui veulent imposer les valeurs chrétiennes (religieuses, morales, vie intime, et bien sûr politique). Les deux s’appuient sur une oligarchie économique ou des financements politiques extérieurs ; il est intégré à un projet politique conservateur ou d’extrême-droite drapé sous le terme de bien commun . La réalité américaine donne une idée d’un avenir possible.

Comment le projet pastoral de StMHlM évoluera-t-il ?
Avec ou sans lieu, StMHlM ne peut échapper à ces questions.

À suivre


[1] À l’occasion récente de leur remise de la Légion d’honneur, deux grands intellectuels français, Jean Louis Bourlanges et Jean Pisani-Ferry, ont prononcé des discours convergents, sans triomphalisme, de baby-boomers qui allaient au-delà de la nostalgie du temps qui passe.

« Sur les trois enjeux qui ont marqué ma vie professionnelle (l’économie ouverte, l’Europe et la transition climatique) la réalité est que nous reculons. Sans doute faute de courage politique, mais certainement aussi parce que nous avons gravement sous-estimé les conséquences sociales et territoriales de nos choix collectifs » Jean Pisani-Ferry (74 ans). Le bilan amer de deux baby-boomeurs. Le Monde, 20 septembre 2025

[2] La majeure partie de la dette provient du financement :

  • Des retraites : les transferts sociaux, dont les pensions, représentent une part importante des dépenses publiques et donc de la dette accumulée.
  • De la santé : le financement de l’assurance maladie et des hôpitaux publics pèse lourdement sur les finances publiques. 
  • De la protection sociale : allocations chômage, aides au logement, prestations familiales, etc. 
  • De l’éducation : l’enseignement scolaire et supérieur constitue aussi un poste significatif.
  • Des intérêts de la dette : en 2023, ils représentaient 2 % du PIB, soit l’équivalent des budgets des ministères de l’écologie et de l’intérieur réunis. 

[3] Les Saintmerryens ne sont pas seuls dans l’ignorance. L’institut Elabe s’est penché sur l’opinion des Français en 2024, pour BFMTV : si 81% des personnes interrogées considèrent qu’il est urgent, voire très urgent, d’agir, trois  Français sur quatre étaient incapables d’en donner une bonne estimation et l’origine. La dette reste un objet d’opinion.

[4] Son accélération ne vient pas tant de la croissance des dépenses que de l’effondrement des recettes lors des chocs géopolitiques qui se sont succédé depuis trente ans.

[5] Légende : État et Odac / Asso : sécurité sociale et retraites /APUL : collectivités locales

[6] Il existe par exemple un comité d’abolition des dettes illégitimes https://www.cadtm.org/

[7] Lev 25 10-11 : Vous ferez de la cinquantième année une année sainte, et vous proclamerez la libération pour tous les habitants du pays. Ce sera pour vous le jubilé : chacun de vous réintégrera sa propriété, chacun de vous retournera dans son clan.
Cette cinquantième année sera pour vous une année jubilaire : vous ne ferez pas les semailles, vous ne moissonnerez pas le grain qui aura poussé tout seul, vous ne vendangerez pas la vigne non taillée.

[8] Saint-Merry a produit pendant des années de nombreuses réflexions sur l’évolution de la famille.

[9] Une enquête européenne menée entre 2014 et 2016 (https://www.rcf.fr/articles/actualite/enquete-sur-les-jeunes-adultes-et-la-foi ) montrait qu’il existait un petit noyau de jeunes catholiques très motivés  dans un vaste paysage de désaffectation.

[10] Le livre récent  de Guy Aurenche avec les amis de Saint-Merry Hors-les-Murs « L’aventure hors les murs. L’esprit souffle où il veut » n’est pas un bilan, mais une recension des démarches d’ouverture et de leur fécondité.

[11]  Ibid. (p.33)

[12] En 2021, StMHlM avait commenté et critiqué un sondage sur les Français et la religion (https://saintmerry-hors-les-murs.com/2021/10/18/les-francais-et-la-religion-analyse-dun-sondage/.

[13] Dans l’étude de l’INSEE « Immigrés et descendants d’immigrés », on trouve d’autres informations ( https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793308?sommaire=6793391) très intéressantes et régulièrement actualisées.

  1. Lire la dernière enquête de l’Ifop qui a déclenché la polémique. ↩︎

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