Nous étions une quarantaine, réunis autour des textes proposés ce jour, en ce 18ème dimanche du temps ordinaire.
Quelques échos du partage
- La phrase des textes qui me semble les contenir tous : Apprends-nous la vraie mesure de nos jours.
- Il faut passer par l’expérience de la fragilité pour être amené à réfléchir à ce que l’on souhaite vraiment, au sens de notre vie.
Avec l’âge et la maladie, je prends conscience de la valeur ou de la futilité des choses. Votre vie est cachée avec le Christ en Dieu, elle y est protégée. - Les deux problèmes que me posent ces textes : faut-il vraiment donner tout ce qu’on possède pour ne s’occuper que de sa vie intérieure ? N’y a-t-il pas de barbares ni de païens aux yeux de Dieu ?
- Les textes font plutôt allusion à « la sobriété heureuse ».
La vie ne dépend pas de ce qu’on possède : c’est un appel à vivre aujourd’hui.
C’est l’accumulation « pour soi-même » qui est ici dénoncée.
C’est aussi le trop plein. Et quel statut, quelle place donne-t-on à ses biens ?
Comment trouver l’attitude juste dans nos vies ?
Ma richesse, ce sont surtout mes qualités, mes forces… Qu’est-ce que j’en fais ?
Notre richesse, c’est l’amitié que nous venons de créer durant quinze jours de rencontres et de partage ; c’est l’amour qui me permet de remercier de la prestation téléphonique quand je l’ai enfin obtenue plutôt que de protester contre la difficulté de joindre l’opérateur. - Comment retrouver la liberté des enfants de Dieu proposée par Paul, avec cette distinction hiérarchique prêtres-laïcs ?
- Ces textes sur la vanité m’aident à réfléchir sur un clash familial récent…
- On va te redemander ta vie : ce n’est pas Dieu tout-puissant qui va intervenir, mais le hasard.
Dieu est comme remis à sa juste place par ce « on », et par la réaction de Jésus : Qui m’a établi pour être juge de vos partages ? Je dois aussi prendre la mesure des mes jours sans me tromper sur ma juste place. - Reviens, Seigneur ! pourquoi tarder ? Cet appel à Dieu comme refuge, à travers les âges, me touche.
- Le besoin d’amitié exprimé par les jeunes en jubilé à Rome me donne de l’optimisme.

Intentions de prière partagées
- Je rends grâce, alors que je suis en radiothérapie, pour les sourires des autres patients et des soignants, et pour ce temps qui m’est donné durant mon traitement et que j’utilise à prier.
- Je traverse la maladie, je suis touchée par ces textes alors que je rencontre tant de personnes en souffrance qui ne se plaignent pas. Je suis en train de restructurer ma vie dans ces difficultés, et je rends grâce pour l’accompagnement qui me permet de donner du sens.
- Pour les enfants en vacances ; pour ceux de Gaza et d’Ukraine ; pour tous ceux du monde, dont ils sont l’avenir.
- Pour nos amis décédés durant cet été.
- Pour les familles qui se déchirent sur leur héritage.
- Pour les patients internés à l’hôpital psychiatrique.
- Je demande l’aide de Dieu pour être capable d’accompagner mon mari malade.
- Pour la famille qui m’accueille en ce moment, en grande difficulté avec ses enfants et petits-enfants.
- Pour la jeunesse si diverse : celle du jubilé de Rome, celle de Taizé, celle de l’extrême-droite, celle qui s’engloutit dans les réseaux sociaux…
- Et pour toutes les autres intentions, exprimées ou non, portées ce matin par les participants à ce partage…

Notre Père
Préparation ce lundi 4 août à 19 h pour la prochaine Rencontre autour de la Parole du dimanche 10 août à 11 h
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