Faut-il s’y résoudre ? L’Avent, c’est quatre longues semaines d’attente.
Aurai-je la patience d’égrener le calendrier jusque-là ?
Car, dans nos sociétés sacrifiées à l’instant, l’attente est devenue un luxe.
Et plus encore durant ces jours où tout s’agite, se bouscule, s’enfièvre
où chacun semble happé par la fébrilité du temps.
Faut-il alors se retirer du monde et, au rythme du lent silence des oraisons,
attendre ce que l’on sait advenir ?
Mais attendre, n’est-ce pas aussi éprouver la veille afin de cueillir l’offrande des signes de fraternité
jusqu’à agir dans l’urgence nécessaire ?
Pour ne pas seulement attendre « jusqu’à ce qu’Il revienne ».
Puisque Lui, qui est déjà là,
continue sans attendre à cheminer à nos côtés vers le Royaume.

Alain Cabantous

Jacques Idoux, Coll. privée.

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