Multiplication, division, en cette période de baccalauréat les mathématiques sont conviées à la rencontre de ce matin.
Où nous allons surtout partager !
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Entrée en prière
DELALANDE, Symphonies pour les soupers du roi, Suite N° 4
Accueil
Bonjour à toutes et tous,
Nous arrivons ce matin avec la tête pleine de notre quotidien, coloré par l’actualité, et confronté à notre lecture du message de l’évangile : la tendresse en pensant à la fête des Pères, la responsabilité en choisissant quelle société nous voulons en ce jour d’élection, la monstruosité des attentats récents tant au Nigeria qu’au Burkina Faso, l’horreur du quotidien en Ukraine, les regrets du roi des Belges ou la stupéfaction quant à cette décision britannique d’envoyer des êtres humains dans un pays lointain tels des marchandises…
Nous avons retenu dans les textes proposés le dernier repas de Jésus avec ses amis et la multiplication des pains.
Cette aptitude de Jésus à nourrir les foules, Il la traduit en nous invitant à la renouveler en mémoire de Lui par le partage du pain et du vin signifiant le partage de sa vie donnée, corps et âme.
Rassemblés en son nom ce matin, Il est là au milieu de nous pour, à travers notre rencontre, être nourriture de route. Oui, nous sommes là, rassemblés au nom du Père, du Fils et de l’Esprit.
Marie-José
📖 Évangile de Jésus-Christ selon Luc (9, 11b-17)
En ce temps-là, Jésus parlait aux foules du règne de Dieu, et guérissait ceux qui en avaient besoin. Le jour commençait à baisser. Alors les Douze s’approchèrent de lui et lui dirent : « Renvoie cette foule : qu’ils aillent dans les villages et les campagnes des environs afin d’y loger et de trouver des vivres ; ici nous sommes dans un endroit désert. » Mais il leur dit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils répondirent : « Nous n’avons pas plus de cinq pains et deux poissons. À moins peut-être d’aller nous-mêmes acheter de la nourriture pour tout ce peuple. » Il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : « Faites-les asseoir par groupes de cinquante environ. » Ils exécutèrent cette demande et firent asseoir tout le monde. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux au ciel, il prononça la bénédiction sur eux, les rompit et les donna à ses disciples pour qu’ils les distribuent à la foule. Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés ; puis on ramassa les morceaux qui leur restaient : cela faisait douze paniers.
Méditation en musique
MOUSSORGSKI : Les tableaux d’une exposition : VII. Le Marché-Limoges
Résonances
Un coin d’Israël, à proximité du lac de Tibériade. Soleil. Une foule venue là, hommes et sans doute femmes et enfants. Un type parle. Parle parle parle. Après ils mangent. Par un miracle – que Jacques Mérienne qualifiait de miracle de la division, du partage, et non pas de la multiplication des pains – ils mangent jusqu’à être tous rassasiés.
Mais bien sûr ce n’est pas juste de pain qu’ils sont repus. C’est aussi cette parole qui les emmène à satiété, les nourrit de façon telle qu’ils sont, pour un moment, au clair, pleins de joie ; de façon telle qu’ils saisissent le lien d’humanité qui les unit, les uns aux autres, ainsi qu’à ce Dieu qu’ils sont venus écouter. C’est une parole qui rassasie une communauté, et non pas une personne ici, une personne là. C’est une parole qui, encore aujourd’hui, semaine après semaine, en virtuel ou en physique, me permet de retrouver ce lien, indispensable et si fragile, à l’autre qui l’entend avec moi. Laissons-nous aussi, dans ce zoom d’aujourd’hui, nourrir ?
Valérie
Après que les douze ont proposé à Jésus de renvoyer la foule qui l’écoutait, il répondit cette phrase étonnante : « Donnez leur vous-mêmes à manger »
Jésus serait-il fatigué de parler, de soulager et de trouver une solution ? Non, Jésus n’est pas là pour tout régler. Il demande aux apôtres d’agir, de se prendre en main. La liberté qu’il nous laisse a un revers, c’est à nous tous individuellement ou collectivement de prendre des décisions pour faire avancer ce monde où nous vivons. Jésus est bien là à côté de nous, il nous accompagne et ne nous laisse pas tomber.
À nous de jouer…
Bernard
« Donnez-leur vous-mêmes à manger »
Qu’est-ce que Jésus nous dit ? Qu’avons-nous à faire nous-mêmes ?
Jésus nous donne une mission : partager, transmettre.
C’est ce que nous essayons de faire pendant la préparation le lundi de la rencontre du dimanche. Jésus nous donne une responsabilité ; il prend le risque de nos maladresses, de nos contradictions, de nos doutes et nos incertitudes.
Après avoir partagé la parole choisie par l’Église, il nous revient de transmettre nos découvertes et nos questions pour ouvrir le partage avec tous ceux qui viendront à la rencontre du dimanche.
Cette mission est ouverte à nous tous ; nous devons nous transmettre les uns aux autres la parole de Dieu. La tâche est immense et nous dépasse. Les résultats sont parfois inattendus.
Pour ce partage nous sommes au service les uns des autres.
Patricia
Méditation en musique
HIROMI : Piano Quintet, Silver lining suite, Isolation
📖 Lecture de la première lettre de Paul aux Corinthiens (11, 23-26)
Frères j’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. » Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
Introduction au partage
« Faites cela en mémoire de moi »
Combien de fois l’a-t-on entendue, cette invitation ! Mais que veut dire exactement « Faites cela en mémoire de moi » ? Faire quoi ?
Paul nous rapporte ces mots de Jésus dans sa première lettre aux Corinthiens. C’était, dit-il, au début et aussi à la fin du dernier repas pris par Jésus avec ses disciples, juste avant sa mort. Mais les disciples avaient-ils compris qu’il allait mourir ? Et pendant le repas ils avaient dû encore être nourris de la parole de Jésus, comme ils l’avaient été sur les chemins de Palestine quand il parlait aux foules.
« En mémoire de moi ». Mémoire du repas, du pain et du vin partagés, mémoire de ce qu’il a dit et fait, et, pour ceux qui connaissent la suite, mémoire de sa mort atroce sur une croix ? Faire mémoire n’est certainement pas simplement se souvenir, revenir dans le passé, mais plutôt plonger vers un futur, un futur incertain.
Aujourd’hui encore il nous dit : « Faites cela en mémoire de moi ». Mais qu’entendons-nous ? Cette parole résonne certainement de différentes façons en chacun et en chacune.
Jean
Partage : Pour vous, que signifie « faites cela » ?
Faire quoi exactement ?
Chant : Bénis le pain Seigneur
(Cabantous/Boldrini/Delgutte/Studio SM)
Bénis le pain, Seigneur,
Labeur et joie des hommes
Bénis le pain, la manne du royaume
Bénis le pain, Seigneur, signe de ta mémoire
Bénis le pain, alliance en notre histoire
Le pain des hommes est pain de Dieu
Fruit d’une moisson sans rivage
Le pain de l’homme est corps de Dieu
Lorsque c’est lui qui fait partage.
Le pain des hommes est pain de Dieu
Quand il apaise nos disettes
Le pain de l’homme est corps de Dieu
En se donnant pour notre fête.
Le pain des hommes est pain de Dieu
Puisque Jésus l’offre à sa table
Le pain des hommes est corps de Dieu
Depuis qu’il sanctifie la Pâque.
Quelles intentions de prière avez-vous le désir de confier à la communauté ?
Refrain
Par ton corps offert, nous avons part au même pain
Par ce pain rompu nous formons le même corps