« Il y a une crise de l’accueil, mais pas une crise des migrants. L’humain avant tout. »
L’humanité n‘a jamais été assignée à résidence. Au cours des siècles, des mouvements migratoires n’ont cessé de traverser nos pays. Avec le réchauffement climatique, ils ne pourront que s’amplifier. Aujourd’hui, il y a une humanité qui vient vers nous. Inutile de faire des murs, de se barricader, de renforcer les contrôles aux frontières. Les migrants, qui mettent leur vie en jeu, continueront de franchir tous les obstacles.
Cette année, malgré les mesures sécuritaires et les contrôles policiers établis entre la France et la Grande-Bretagne, 40 000 migrants ont réussi à traverser la Manche et à prendre pied au pays de leur rêve. Ces migrants ne nous agressent pas, ils ne nous envahissent pas, ils ne font qu’exercer un droit humain fondamental : se déplacer, se libérer de la misère et de la violence pour vivre ailleurs, une vie qui soit digne.
Quand des Ukrainiens sont arrivés en France, je me suis réjoui de voir qu’en peu de temps, ils ont pu travailler et obtenir un titre de séjour. Mais quel contraste avec des migrants africains mal accueillis, humiliés, harcelés, avec des campements de fortune détruits par la police. L’expulsion prend le pas sur l’accueil. Il y a deux poids, deux mesures.
Les 234 migrants, d’un bateau qui n‘en finissait plus d’attendre en Méditerranée, ont été finalement accueillis par la France. C’est un devoir d’humanité. Ces migrants sont des êtres humains comme nous. Ils ont une famille comme nous. Ils font partie de la famille humaine comme les Ukrainiens. Il y a une crise de l’accueil, mais pas une crise des migrants. L’humain avant tout.
Cette humanité qui vient vers nous avec son courage, sa culture, sa volonté de vivre est une chance pour notre pays. Elle nous met en garde contre une Europe forteresse.
Cette humanité qui vient vers nous appelle à construire un monde où chacun(e) existe pour l’autre.
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Depuis mon adolescence, j’utilise le bus, le préférant au métro souterrain qui occulte l‘animation des places et la vie des rues. C’est dire s’il m’est arrivé des aventures, souvent désagréables. Une nouvelle chronique, bonne pour le moral, de Joëlle Chabert
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