Difficile d’entrer dans des mots pleins de joie, alors que l’Enfant vient dans les décombres de nos guerres et les ténèbres de nos vies. Osons la traverser cette nuit ! Car Il vient… jusque dans nos ruines, pour vivre cela avec chacun; il vient au coeur de chacun pour transformer, mystérieusement toute violence, toute souffrance au feu de son amour. Oui, c’est notre espérance : la nuit est définitivement clarté !
Entrée en prière
Aujourd’hui dans notre monde FP 47
Paroles : Didier Rimaud – Musique : César Geoffray
Aujourd’hui dans notre monde le Verbe est né
Pour parler du Père aux hommes qu’Il a tant aimés
Et le ciel nous apprend le grand mystère
Gloire à Dieu et paix sur Terre, alléluia
Aujourd’hui dans nos ténèbres le Christ a lui
Pour ouvrir les yeux des hommes qui vont dans la nuit
L’univers est baigné de Sa lumière
Gloire à Dieu et paix sur Terre, alléluia
Aujourd’hui dans notre mort a paru la vie
Pour changer le cœur des hommes qui sont endurcis
Et l’amour est plus fort que nos misères
Gloire à Dieu et paix sur Terre, alléluia
Accueil à 2 voix de ND des Anges et Saint-Merry Hors-les-Murs
Merci pour la joie donnée : le cadeau de célébrer ensemble ! Reconnaissance pour l’accueil, la confiance et le partage. Cadeau aussi de célébrer Noël avec le Prologue comme Évangile : un autre regard sur Noël, alors que l’idée d’un Noël sucré était impensable au regard de l’actualité déchirante. Saveur des commencements. Un écho à la Genèse, la Création ? Une lumière qui traverse et ne supprime pas la nuit, mais l’assume et la transfigure.
Nous sommes dans la nuit, la nuit de notre monde… La nuit empêcherait-elle la joie ? À Noël, on ne nie pas la nuit. Elle s’éclaire progressivement. Le Christ, lumière des Hommes ne tombe pas du ciel d’un seul coup, le 25 décembre. On se remet dans une démarche de naissance, de commencements qui ouvrent la création pour tous les peuples.
Méditation musicale
La création du monde : Darius Milhaud
Lecture du livre de la Genèse (1, 1-5)
Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
La terre était informe et vide, les ténèbres étaient au-dessus de l’abîme et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
Dieu dit : « Que la lumière soit. » Et la lumière fut.
Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière des ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », il appela les ténèbres « nuit ».
Méditation musicale
Jules Massenet : Méditation de Thaïs – violoncelle
Lecture du livre de la Genèse (1, 14-18)
Et Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires au firmament du ciel, pour séparer le jour de la nuit ; qu’ils servent de signes pour marquer les fêtes, les jours et les années ; et qu’ils soient, au firmament du ciel, des luminaires pour éclairer la terre. » Et ce fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires : le plus grand pour commander au jour, le plus petit pour commander à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça au firmament du ciel pour éclairer la terre, pour commander au jour et à la nuit, pour séparer la lumière des ténèbres. Et Dieu vit que cela était bon.
Chant : Voici la nuit P 256
Paroles : D. Rimaud – Musique : Jo. Akepsimas
Voici la nuit,
L’immense nuit des origines.
Et rien n’existe hormis l’Amour,
Hormis l’Amour qui se dessine :
En séparant le sable et l’eau,
Dieu préparait comme un berceau
La Terre où il viendrait au jour.
Voici la nuit,
L’heureuse nuit de Palestine,
Et rien n’existe hormis l’Enfant,
Hormis l’Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts
En Terre d’immortels printemps.
Voici la nuit,
L’étrange nuit sur la colline,
Et rien n’existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d’épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger
La Terre où le plantait la mort.
Voici la nuit,
La sainte nuit qui s’illumine,
Et rien n’existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s’arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau
La Terre où il était vaincu.
Voici la nuit,
La longue nuit où l’on chemine,
Et rien n’existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d’espoirs en ruines :
En s’arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un Buisson
La Terre où tomberait le Feu ! »
Entrée dans la célébration et démarche pour la réconciliation
l’enfant dans les décombres
C’est la nuit. En préparant cette célébration plusieurs d’entre nous on dit leur difficulté, cette année, à entrer dans certains mots plein de joie, à parler de victoire alors que la guerre fait rage. Beaucoup, parmi nous, ont au fond d’eux l’image de la crèche en l’église luthérienne où l’enfant Jésus est placé dans un décors de ruine qui circule sur les réseaux sociaux. Nous pensons à l’ami Ziad.
À Rome, hier soir, le pape François disait :
«Notre cœur, ce soir, est à Bethléem, où le Prince de la paix est encore rejeté par la logique perdante de la guerre, avec le fracas des armes qui, aujourd’hui encore, l’empêche de trouver une place dans le monde».
Les ténèbres sont bien là, présentes, et tentent d’empêcher le rayonnement de l’amour de Dieu, définitivement présent au cœur de l’humanité en l’enfant Jésus, lumière fragile.
Ténèbre / Lumière, c’est le couple présent au commencement. Le Dieu créateur commence par-là, il sépare pour donner vie. Et il y eut un matin, premier jour et il y eut un soir, il y eut un matin … Ce couple, nous le voyons souvent en opposition, or, dans le texte de la Genèse, comme dans le début de l’Évangile de Jean que nous proclameront tout à l’heure, Ténèbres et Lumière ne s’opposent pas. Ils se succèdent toujours. La nuit est là, permanente, mais l’aube arrive toujours. Dieu vit que cela est bon.
La ténèbre, la mort est bien présente dans notre monde, elle est présente dans nos vies, osons la percer, la traverser, osons entrer aujourd’hui dans le mouvement de l’incarnation, la nuit du monde est définitivement clarté. Pour le vivre, pour ne pas empêcher le mouvement de Dieu, comme le dit François.
Seigneur, accueille nous, montre-nous ta miséricorde.
Pour nos manques d’amour
Pour nos manques d’amour, pour nos manques d’espoir,
Seigneur, prends pitié (bis).
Pour nos manques d’écoute, pour nos manques de foi,
O Christ prends pitié (bis).
Pour nos manques de paix, pour nos manques de joie,
Seigneur, prends pitié (bis).
Léandre Boldrini
Que Dieu tout puissant d’amour, qui nous dit ce soir que la nuit du monde est d’ores et déjà clarté, tourne vers nous son visage, qu’il pardonne notre péché et nous tienne en sa lumière pour la vie éternelle…
Le sauveur que le monde attend pour tout homme est la vraie lumière
Le sauveur que le monde attend est clarté pour tous les vivants.
Du Livre d’Isaïe : « Un enfant nous est né » (Is 9, 1-6)
Le peuple qui marchait dans les ténèbres
a vu se lever une grande lumière ;
et sur les habitants du pays de l’ombre,
une lumière a resplendi.
Tu as prodigué la joie,
tu as fait grandir l’allégresse :
ils se réjouissent devant toi,
comme on se réjouit de la moisson,
comme on exulte au partage du butin.
Car le joug qui pesait sur lui,
la barre qui meurtrissait son épaule,
le bâton du tyran,
tu les as brisés comme au jour de Madiane.
Et les bottes qui frappaient le sol,
et les manteaux couverts de sang,
les voilà tous brûlés :
le feu les a dévorés.
Oui, un enfant nous est né,
un fils nous a été donné !
Sur son épaule est le signe du pouvoir ;
son nom est proclamé :
« Conseiller-merveilleux,
Dieu-Fort, Père-à-jamais,
Prince-de-la-Paix. »
Et le pouvoir s’étendra,
et la paix sera sans fin
pour le trône de David et pour son règne
qu’il établira, qu’il affermira
sur le droit et la justice
dès maintenant et pour toujours.
Il fera cela,
l’amour jaloux du Seigneur de l’univers !
Aujourd’hui dans notre monde le Verbe est né
Pour parler du Père aux hommes qu’Il a tant aimés
Et le ciel nous apprend le grand mystère
Gloire à Dieu et paix sur Terre, alléluia
Du Livre d’Isaïe : « Un enfant nous est né » (52, 7-10)
Comme ils sont beaux sur les montagnes, les pas du messager, celui qui annonce la paix, qui porte la bonne nouvelle, qui annonce le salut, et vient dire à Sion :
« Il règne, ton Dieu ! »
Écoutez la voix des guetteurs : ils élèvent la voix, tous ensemble ils crient de joie car, de leurs propres yeux, ils voient le Seigneur qui revient à Sion.
Éclatez en cris de joie, vous, ruines de Jérusalem, car le Seigneur console son peuple, il rachète Jérusalem ! Le Seigneur a montré la sainteté de son bras aux yeux de toutes les nations.
Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu.
Résonance
Comme ils sont beaux sur les montagnes les pas du messager qui annonce la paix !
Magnifique cette phrase, mais où se cache-t-elle aujourd’hui la paix, dans quel coin du monde ? Je vois plutôt l’ange de l’histoire de Walter Benjamin, emporté à reculons vers l’avenir et regardant le passé en ruines.
Jérusalem, c’est à dire le peuple de Dieu, c’est à dire l’ensemble des humains, est en ruines. Aux quatre coins de la terre, elle-même en passe d’être ruinée, s’accumulent les horreurs que les humains font subir à d’autres humains. Je ne vais pas les énumérer, il suffit de regarder le journal télévisé rempli d’images de ruines. Alors est-il encore possible de se réjouir ?
Éclatez de joie, vous ruines de Jérusalem !
Quel paradoxe ! Quel scandale ! Scandale de la Croix !
Croire qu’Il est venu, Jésus, Prince de la Paix, Fils de dieu et Verbe incarné.
Oui, Il vient dans nos ruines, pour vivre l’horreur avec chaque victime, chaque enfant, chaque femme, chaque homme, et même avec les bourreaux. Il vient au cœur de chacun pour transformer, mystérieusement, toute violence, toute souffrance, toute haine, au feu de son amour.
Je veux le croire, je veux guetter la venue du Prince de la Paix. La consolation, c’est sa présence au milieu de nous, en chacun de nous.
Alors nous pouvons nous réjouir, malgré tout, nous réjouir ensemble dans l’espérance.
Geneviève P.
Psaume de l’aurore 96 (97), 1.6, 11-12
La lumière aujourd’hui a resplendi sur nous : un Sauveur nous est né !
Le Seigneur est roi ! Exulte la terre !
Joie pour les îles sans nombre !
Les cieux ont proclamé sa justice,
et tous les peuples ont vu sa gloire.
Une lumière est semée pour le juste,
et pour le cœur simple, une joie.
Que le Seigneur soit votre joie, hommes justes ;
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Alléluia
Gloire à Jésus l’Emmanuel, Alléluia, Alléluia
Prince de Paix dans Bethléem, Alléluia, Alléluia.
Joie dans notre monde un sauveur nous est né
Dans le cœur des hommes sa lumière a brillé
Évangile de Jésus Christ selon Jean (1, 1-18)
Au commencement était le Verbe,
et le Verbe était auprès de Dieu,
et le Verbe était Dieu.
Il était au commencement auprès de Dieu.
C’est par lui que tout est venu à l’existence,
et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui.
En lui était la vie,
et la vie était la lumière des hommes ;
la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il y eut un homme envoyé par Dieu ;
son nom était Jean.
Il est venu comme témoin,
pour rendre témoignage à la Lumière,
afin que tous croient par lui.
Cet homme n’était pas la Lumière,
mais il était là
pour rendre témoignage à la Lumière.
Le Verbe était la vraie Lumière,
qui éclaire tout homme
en venant dans le monde.
Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
mais le monde ne l’a pas reconnu.
Il est venu chez lui,
et les siens ne l’ont pas reçu.
Mais à tous ceux qui l’ont reçu,
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu,
eux qui croient en son nom.
Ils ne sont pas nés du sang,
ni d’une volonté charnelle,
ni d’une volonté d’homme :
ils sont nés de Dieu.
Et le Verbe s’est fait chair,
il a habité parmi nous,
et nous avons vu sa gloire,
la gloire qu’il tient de son Père
comme Fils unique,
plein de grâce et de vérité.
Jean-Baptiste lui rend témoignage en proclamant :
« C’est de lui que j’ai dit :
Celui qui vient derrière moi
est passé devant moi,
car, avant moi, il était. »
Tous, nous avons eu part à sa plénitude,
nous avons reçu grâce après grâce ;
car la Loi fut donnée par Moïse,
la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ.
Dieu, personne ne l’a jamais vu ;
le Fils unique, lui qui est Dieu,
lui qui est dans le sein du Père,
c’est lui qui l’a fait connaître.
Au commencement était le verbe
La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
In the beginning was the Word, and the Word was with God, and the Word was God.
The light shines in the darkness, and the darkness has not overcome it.
يوحنا
في البدء كان الكلمة والكلمة كان عند الله وكان الكلمة الله.
والنور يضيء في الظلمة والظلمة لم تدركه
En el principio fue la palabra
La luz brilló en la oscuridad y la oscuridad no lo detuvo
בהתחלה הייתה המילה האור זרח בחושך והחושך לא עצר בעדו
Спочатку було слово
Свет засиял во тьме, и тьма не остановила его.
В начале было слово
Світло сяяло в темряві, і темрява не зупиняла його
初めに言葉があった
光は暗闇の中で輝き、暗闇は彼を止めなかった
Méditation à la cithare
Bouquet de paroles recueillies depuis l’assemblée
C’est par lui que tout est venu à l’existence
…Au commencement était le Verbe
Rendre témoignage
Dieu, personne ne l’a jamais vu
la vie était la lumière des hommes
nous avons reçu grâce après grâce
Il était dans le monde,
et le monde était venu par lui à l’existence,
la lumière brille dans les ténèbres,
et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Il est venu comme témoin
il a donné de pouvoir devenir enfants de Dieu
Tous, nous avons eu part à sa plénitude
Ils sont nés de Dieu.
Profession de foi dialoguée
« Croyez-vous en Dieu, créateur du ciel et de la terre, ce Dieu qui dans le temps est venu vers nous, Dieu qui a choisi l’homme définitivement, Verbe fait chair. Croyez-vous en ce Dieu ?
— Je crois. »
« Croyez-vous en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur, né de Marie, il est la lumière transmise à tous, au cœur du peuple d’Israël comme aux périphéries. Il est allé jusqu’au bout de sa vie afin de manifester dans sa chair que les ténèbres ne peuvent pas étouffer la Parole. Elle jaillit de la nuit du tombeau au matin de Pâque, elle nous rejoint et nous entraîne. ? Croyez-vous en Jésus le Christ ?»
— Je crois.»
« Croyez-vous en l’Esprit Saint ? Il a appelé Marie à ouvrir l’histoire de la présence de Dieu parmi nous, il nous appelle aujourd’hui à être lumière, à porter l’espérance d’une aurore que rien ne pourra empêcher. Croyez-vous en l’Esprit Saint qui suscite et rassemble l’Église
— Je crois. »
Offertoire
Deux personnes de l’assemblée présentent le pain et le vin…
Père avec ce pain nous te présentons nos vies telles qu’elles sont.
Voici le pain, le pain à la croûte doré des réveillons les plus garnis.
Voici le pain au goût de cendres, le pain qui vient à manquer sous les ruines de nos guerres, sous les décombres de nos espoirs éteints, des plus grands au plus humbles.
Le même pain.
Le pain de toutes les fraternités qui tiennent la terre vive.
Et même, voici le pain de ceux qui préfèrent le mil, le sorgho, la quinoa ou le riz.
Et même, voici le pain du manque, celui de ceux qui n’ont rien.
Voici le pain reçu de ta bonté pour qu’il devienne signe de ta parole qui bénit et donne sans condition.
À ta parole Verbe fait Chair, vraie nourriture
Que nos vies aussi en toi se donnent et s’ajustent au partage, à la paix.
Béni soit Dieu maintenant et toujours
Père, nous avons reçu la vie de ta bonté et aussi le fruit de la vigne. Nous te les présentons.
Avec ce vin, voici nos vins pétillants des jours de fête, nos vins vinaigre des temps amers.
Voici nos chants, voici nos larmes.
Voici nos vies pour qu’elles grandissent et mûrissent à Ta lumière qui brille en plein jour comme dans les ténèbres.
Voici toute vie en enfantement. De la plus jeune à la plus âgée, de la plus proche à la plus lointaine.
Que nous devenions ce que nous sommes, tes enfants, tes filles, tes fils bien-aimés à tes yeux, à nos yeux.
Béni soit Dieu maintenant et toujours
Alexandra N.
Invitation à chacune et chacun : présenter en offrande sa prière universelle
Sanctus
Saint le Seigneur de l’univers
Saint le Très-Haut, le Dieu de gloire
Saint Jésus-Christ, berger de paix
L’Emmanuel dans notre histoire !
1. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Hosanna au plus haut des cieux !
2. Béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux !
Anamnèse
Christ est venu, Christ est né,
Christ a souffert, Christ est mort,
Christ est ressuscité, Christ est vivant,
Christ reviendra, Christ est là. (bis
Notre Père
Agnus
La Paix, elle aura ton visage,
La Paix, elle aura tous les âges,
La Paix sera toi, sera moi, sera nous,
Et la Paix sera chacun de nous.
Chant : Dieu a quitté son ciel F 280
Dieu a quitté son ciel
Ses anges et ses archanges
Tous ces grands mots étranges.
Ses discours solennels
Les ors de ses palais
Pour le coin d’une étable
Nouveau-né vulnérable.
Son prénom, c’est la Paix !
La gloire de Dieu, la gloire de Dieu, la gloire de Dieu, c’est l’Homme.
Dieu a quitté ses lois
Ses trônes et tous ses temples
Le marbre et les exemples
Sa couronne de roi
Les ors de ses palais
Pour un coin de cabane
Près d’un bœuf et d’un âne
Son prénom, c’est la Paix !
Dieu a quitté son nom
Tous ses titres de gloire
D’encens et de victoire
Tous ses noms de sermons
Les ors de ses palais
Pour un coin de silence
Désarmant d’innocence
Son prénom, c’est la Paix !
Envoi : Voyageurs de l’espérance T50-99
Paroles : C. Bernard – Musique : JM. Duménil
Voyageurs de l’espérance,
marqués du Souffle de l’Esprit,
Chantons un Dieu qui fait alliance :
Christ est Celui qui nous l’a dit.
Gloire à Dieu, gloire à Dieu qui nous aime !
Sur sa terre, il nous appelle,
Gloire à Dieu, gloire à Dieu qui nous aime,
Gloire à Dieu notre joie !
Voyageurs de l’espérance,
Au sein du monde à réveiller,
Soyons témoins des délivrances :
Christ est venu nous libérer.
Voyageurs de l’espérance,
porteurs d’un feu que nul n’éteint.
Croyons Jésus qui nous devance :
Christ est la Vie et le Chemin.
Joyeux Noël et Paix à chacune et chacun.