Célébration eucharistique en l’église Sainte-Hélène, Paris 18e
Accueil
Bienvenue à chacun de vous en ce soir marqué du signe de la joie… Du moins si l’on se fie au calendrier liturgique qui suggère la couleur rose pour aujourd’hui.
Mais ce n’est pas une injonction à la gaieté qui nous réunit et on ne va pas tricher devant les inquiétantes nouvelles au Moyen-Orient, à Mayotte, en Géorgie, au Congo…
Pourtant, sans chausser des lunettes roses d’un optimisme aveugle, nous pouvons nous tourner vers la joie d’une célébration.
Pour ma part, ce qui me réjouit ce soir, c’est de croire que tous ensemble – sans oublier l’ancienne équipe pastorale et la nouvelle qui se passent le relais – avec quatre d’entre nous en trait d’union – nous pouvons chercher à répondre à la question des interlocuteurs de Jean-Baptiste : “Que devons-nous faire ?”
C’est votre présence qui me permet d’entendre la Parole qui nous rassemble, d’annoncer “le Seigneur est en nous”, de passer de ma tête à mon coeur et puis, je l’espère aussi, dans mes mains et mes pieds pour qu’elle vive “pour de vrai” quelles que soient les circonstances.
Merci pour la joie que vous donnez en étant sortis de la foule des étrangers les uns aux autres pour mieux y porter votre présence en un commun devenir, peuple à l’écoute de la Présence qui n’en finit pas de se révéler pourvu que nous l’écoutions et la mettions à jours, dans tous les sens du terme.
Merci d’être venus témoigner combien il n’est jamais trop tard d’être sur ce chemin.
Alexandra
Que l’amour de Dieu qui rencontre chacune et chacun en devenant Dieu avec nous…
Que Jésus le Christ qui fait de nous tous les siens…
Que l’Esprit dans lequel nous sommes baptisés et qui ouvre nos cœurs…
soient toujours avec vous !
Jean-Louis
Actions de grâce
♬ Refrain : Que mon cœur ne se taise pas
Que mon cœur ne se taise pas,
Qu’il soit en fête pour Toi,
Et que sans fin je Te rende grâce,
Seigneur mon Dieu, je Te rende grâce !
Lecture du Livre du prophète Sophonie (So 3, 14-18a)
Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Éclate en ovations, Israël !
Réjouis-toi, de tout ton cœur bondis de joie, fille de Jérusalem !
Le Seigneur a levé les sentences qui pesaient sur toi, il a écarté tes ennemis. Le roi d’Israël, le Seigneur, est en toi. Tu n’as plus à craindre le malheur. Ce jour-là, on dira à Jérusalem :
« Ne crains pas, Sion ! Ne laisse pas tes mains défaillir !
Le Seigneur ton Dieu est en toi, c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ;
il exultera pour toi et se réjouira, comme aux jours de fête. »
♬ Chant : Debout resplendis K230
Texte et musique : Jean-Marc Morin, Communauté de l’Emmanuel
- Debout, resplendis, car voici ta lumière,
Et sur toi la gloire du Seigneur (bis)
Lève les yeux et regarde au loin,
Que ton cœur tressaille d’allégresse.
Voici tes fils qui reviennent vers toi,
Et tes filles portées sur la hanche.
2. Les fils d’étrangers rebâtiront tes remparts
Et leurs rois passeront par tes portes (bis)
Je ferai de toi un sujet de joie.
On t’appellera ‘Ville du Seigneur’,
Les jours de ton deuil seront tous accomplis,
Parmi les nations tu me glorifieras.
Jérusalem, Jérusalem, quitte ta robe de tristesse !
Jérusalem, Jérusalem, chante et danse pour ton Dieu !
Évangile de Jésus-Christ selon Luc (Lc 3, 10-18)
En ce temps-là, les foules qui venaient se faire baptiser par Jean lui demandaient : « Que devons-nous faire ? » Jean leur répondait : « Celui qui a deux vêtements, qu’il partage avec celui qui n’en a pas ; et celui qui a de quoi manger, qu’il fasse de même ! » Des publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) vinrent aussi pour être baptisés ; ils lui dirent : « Maître, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « N’exigez rien de plus que ce qui vous est fixé. » Des soldats lui demandèrent à leur tour : « Et nous, que devons-nous faire ? » Il leur répondit : « Ne faites violence à personne, n’accusez personne à tort ; et contentez-vous de votre solde. »
Or le peuple était en attente, et tous se demandaient en eux-mêmes si Jean n’était pas le Christ. Jean s’adressa alors à tous : « Moi, je vous baptise avec de l’eau ; mais il vient, celui qui est plus fort que moi. Je ne suis pas digne de dénouer la courroie de ses sandales. Lui vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il tient à la main la pelle à vanner pour nettoyer son aire à battre le blé, et il amassera le grain dans son grenier ; quant à la paille, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas. » Par beaucoup d’autres exhortations encore, il annonçait au peuple la Bonne Nouvelle.
Que devons-nous faire ?
Jean somme les hommes et les femmes qui veulent être baptisés de se convertir.
Alors, les gens lui demandent : que devons-nous faire ?
Que devons-nous faire ?
C’est la question que je me suis posée dès mon élection à l’équipe pastorale et je ne suis pas la seule.
Que devons-nous faire ?
C’est la question que nous nous posons tous, si souvent, devant tant de circonstances de la vie.
Les réponses de Jean sont simples : partager, être juste et se contenter de ce qu’on a. Facile à dire !
Faire, faire, on finit par se perdre dans le “faire“. Je pense aux vieux et aux vieilles que l’on voit, l’été, assis devant leur porte, immobiles dans le soleil, à ne rien faire. Ils semblent savourer le moment et c’est comme s’ils propageaient des ondes de calme. Comme si, condensés en eux-mêmes, capables de silence, ils s’écoutaient vivre et se rencontraient eux-mêmes assez pour faire fi des questions d’utilité. La vie n’est pas l’utilité.
Jean, face à la foule bouleversée jusqu’au cœur, en dit plus.
« Je vous baptise dans l’eau. Vient celui qui est plus fort que moi.
Il vous baptisera dans l’Esprit. » Autrement dit, il vous immergera dans le souffle de Dieu. C’est lui, celui qui vient, qui va faire quelque chose pour nous. Celui qui vient va comme nous insuffler une nouvelle façon d’être puis nous montrer comment être humain. À ses yeux, notre grandeur n’est peut-être pas dans ce que nous faisons mais dans la qualité de notre être.
Joëlle
Dans l’Évangile du jour, il y a les foules et le peuple.
Les foules ont toujours une connotation négative dans la Bible. Elles viennent se faire baptiser par Jean mais, en réalité, chacun arrive avec sa petite préoccupation très concrète et surtout très individuelle. On a une impression de masse mais ces foules ne constituent pas un vrai collectif. D’ailleurs, Jean répond à chacun de manière individuelle, en adaptant son discours à la réalité de chaque situation.
Or, « le peuple était en attente », nous dit Luc. J’entends deux dimensions dans cette attente.
– D’abord, chacun d’entre nous n’a pas besoin d’une morale ou d’une leçon de comportement mais de quelque chose qui le dépasse.
– Ensuite, cette attente n’est pas qu’individuelle mais avant tout collective, celle d’un peuple qui se caractérise par son unité.
Être baptisé dans l’Esprit et le feu vaut bien plus qu’être baptisé dans l’eau du Jourdain. Dans la bible, le feu, c’est la manifestation visible de Dieu, c’est ce qui permet d’éclairer les cœurs. Être baptisé dans l’Esprit et le feu, c’est être tout entier rempli de la vie de Dieu en nous. Cela vaut bien plus qu’une leçon de morale.
Surtout, ce baptême qui est adressé à chacun de nous fait de la foule que nous étions un peuple, c’est-à-dire un rassemblement de femmes et d’hommes unis par ce même baptême qui nous rattache à Dieu.
Je pense à ce vieux chant de Noël : Peuple fidèle, le Seigneur t’appelle… En Lui vient reconnaître ton Dieu ton sauveur. Les paroles sont datées mais le message est bien là. Par le baptême que nous avons reçu dans le Christ, en nous tournant vers lui, nous cessons d’être une foule et nous formons un peuple. Et c’est cela que Jean a voulu dire à celles et ceux qui étaient venus se faire baptiser.
Vincent
♬ Chant : En attendant le jour
Paroles : A. Cabantous – Musique : L. Boldrini
1/ En attendant le jour
Où le tigre et l’enfant
Dormiront au plus près
En attendant le jour
Où le bronze et le feu
Inventeront la paix.
2/ En attendant le jour
Où les aveugles-nés
Deviendront des guetteurs
En attendant le jour
Où les corps déchirés
Se lèveront danseurs.
L’Esprit de Dieu pose nos pas sur des sentiers de justice que son amour rétablira.
L’Esprit de Dieu nous confiera les paroles de justice pour que l’amour trouve une voix.
Prière universelle ouverte à tous
Refrain :
Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s’éteint jamais,
qui ne s’éteint jamais !
Préface
Vraiment il est juste et bon de t’offrir Seigneur notre Dieu, ce soir en cette église, notre action de grâce. Nous l’avons exprimée longuement au début de cette célébration. Autour de la table où nous sommes maintenant rassemblés, nos mots résonnent, formant de multiples échos. Ces voix s’élèvent de partout, de nos vies, de notre assemblée, de notre Église, du monde entier. Ces voix s’unissent en une même espérance : viens Seigneur !
En partageant ces appels, ces cris venant de toutes parts, nous entendons la voix fragile des prophètes, voix qui traverse les siècles : « Tu n’as plus à craindre le malheur ». Sophonie nous dit comment chasser cette crainte qui habite nos vies : tu ne défailliras pas car le Seigneur est en toi.
Nous te rendons grâce Seigneur notre Dieu, pour ton Fils Jésus ; en partageant notre humanité, il révèle ta présence simple, amicale au milieu de nous. Le Seigneur est proche, nous dit Paul qui suggère, comme nous le faisons aujourd’hui, de rendre grâce en tout temps afin que ta Paix s’enracine en nos cœur et par nous se partage…
Ce temps de l’Avent nous permet d’ouvrir nos portes à ta présence pour accueillir Jésus à Noël et par lui enraciner ta paix en nos vies. Dans la joie, nous unissons nos voix à celles des saintes et des saints qui ont témoigné de ton amour dans tous les âges pour te louer encore, toi le seul Saint.
♬ Saint, saint, saint le Seigneur, Dieu de l’univers !
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire, hosanna au plus haut des cieux.
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, hosanna au plus haut des cieux.
Béni soit le Dieu trois fois Saint !
Prière eucharistique
Père très saint, nous proclamons que tu es grand et que tu as fait toutes choses avec sagesse et par amour : tu as créé l’homme à ton image, et tu lui as confié l’univers. Au long des âges, tu restes proche, par les prophètes tu parles en son cœur avec des mots pleins de douceur. L’homme que tu aimes peut s’ouvrir à toi, se renouveler par ton amour, comme nous le dit Sophonie. Tu ne l’as pas abandonné aux jours tristes. Tu lui dis sans cesse « Ne crains pas, ne laisse pas tes mains défaillir ». Tu as tellement aimé le monde, Père très saint, que tu nous as envoyé ton propre Fils, lorsque les temps furent accomplis, pour qu’il soit notre Sauveur. Dieu fait homme, conçu de l’Esprit Saint, né de la Vierge Marie.
Il est celui qui vient comme nous dit Jean le Baptiste, celui qui par le baptême dans l’Esprit nous ouvre un chemin de paix et de joie. Par sa résurrection, il a détruit la mort et renouvelé la vie. Afin que notre vie ne soit plus à nous-mêmes, mais à lui qui est mort et ressuscité pour nous, il a envoyé d’auprès de toi, comme premier don fait aux croyants, l’Esprit Saint qui continue son œuvre dans le monde et achève toute sanctification.
Que ce même Esprit Saint, nous t’en prions, Seigneur, sanctifie ces offrandes : qu’elles deviennent ainsi le Corps et le Sang de notre Seigneur Jésus, le Christ, dans la célébration de ce grand mystère, que lui-même nous a laissé en signe de l’Alliance éternelle.
Quand l’heure fut venue où tu allais le glorifier, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout : pendant le repas qu’il partageait avec eux, il prit le pain, dit la bénédiction, le rompit et le donna à ses disciples, en disant : « Prenez, et mangez-en tous : ceci est mon corps, livré pour vous. » Il prit ensuite la coupe remplie de vin, la coupe de miséricorde, il rendit grâce, et la donna à ses disciples, en disant : « Prenez, et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon Sang, le Sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela, en mémoire de moi. »
♬ Nous rappelons ta mort Seigneur ressuscité et nous attendons que tu viennes.
Voilà pourquoi, Seigneur, nous célébrons aujourd’hui le mémorial qui nous entraîne dans ton amour : en rappelant la mort du Christ et sa descente au séjour des morts, où il est venu relever tout ce qui était perdu, en proclamant sa résurrection et son ascension à ta droite, en attendant sa venue dans la gloire, nous t’offrons son corps et son sang, pour que le monde vive en toi dans la paix et la joie.
Accorde à tous ceux qui vont partager ce pain et boire à cette coupe d’être rassemblés par l’Esprit Saint en un seul corps, pour qu’ils deviennent eux-mêmes dans le Christ une vivante offrande à la louange de ta gloire.
Et maintenant, Seigneur, rappelle-toi tous ceux avec qui nous partageons l’action de grâce : ton serviteur l’évêque de Rome notre pape François, notre évêque de Paris Laurent, Emmanuel son auxiliaire qui nous accompagne au sein de notre diocèse, l’ensemble des évêques, les prêtres et les diacres, tous les baptisés qui présentent cette offrande, les membres de notre assemblée, le peuple qui t’appartient et toutes celles tous ceux qui te cherchent avec droiture.
L’apôtre Paul nous demande ce soir de prier et de supplier tout en rendant grâce… Par les demandes et les actions de grâce que nous avons exprimées, nous désirons que la paix de Dieu qui dépasse tout ce que l’on peut concevoir garde nos cœurs et nos pensées dans le Christ.
Seigneur, reste proche de toutes celles et ceux qui en ce temps de l’Avent espèrent en la venue de ton Fils, le prince de la Paix.
Nous sommes proches de nos amis de Gaza, de Cisjordanie, du Liban, des habitants de Syrie dispersés de par le monde qui espèrent en des jours meilleurs. Que le feu qui ne s’éteint jamais soit un feu d’amour qui éclaire toute femme, tout homme, particulièrement celles et ceux qui sont dans la nuit en Ukraine, au Soudan, en Birmanie, en Argentine et en tous lieux…
Souviens-toi aussi de celles et ceux qui sont morts dans la paix du Christ, et de tous les défunts dont toi seul connais la foi. À nous qui sommes tes enfants, accorde, Père très bon, l’héritage de la vie éternelle auprès de la Vierge Marie, auprès de Joseph, son époux, de Jean le Baptiste, auprès des Apôtres et de tous les saints, dans ton Royaume. Nous pourrons alors, avec la création tout entière enfin libérée de tout mal et de la mort, te glorifier par le Christ, notre Seigneur, par qui tu donnes au monde toute grâce et tout bien. Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l’unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles.
Seigneur Jésus-Christ, tu as dit à tes Apôtres : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ». Ne regarde pas nos péchés mais la foi de ton Église. Pour que ta volonté s’accomplisse, donne-lui toujours cette paix, et conduis-la vers l’unité parfaite, toi qui vis et règnes pour les siècles des siècles. |
♬ Agneau de Dieu, toi qui enlèves les péchés du monde, prends pitié de nous (bis)
Agneau de Dieu, toi qui enlèves les péchés du monde, donne-nous la paix !
Lecture de la Lettre de Paul aux Philippiens (Ph 4, 4-7)
Frères, soyez toujours dans la joie du Seigneur ; je le redis : soyez dans la joie. Que votre bienveillance soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne soyez inquiets de rien, mais, en toute circonstance, priez et suppliez, tout en rendant grâce, pour faire connaître à Dieu vos demandes. Et la paix de Dieu, qui dépasse tout ce qu’on peut concevoir, gardera vos cœurs et vos pensées dans le Christ Jésus.
♬ Chant : Partons, prenons le pas
Paroles : A. Cabantous – Musique : L.Boldrini
1/ À présent que nous vivons un temps de peurs
Prisonniers d’un monde fou
Où s’affadit le sel de notre terre,
Où la richesse et le sang se battent pour dominer
Partons, prenons le pas, celui de tous les hommes pour vivre notre foi.
Partons, prenons le pas, celui de tous les hommes, chemin de Dieu.
2/ Comme nos frères ont quitté tes rives
Nous devons les rencontrer
Au fil des jours, dans la foule des heures
Pour raviver leur amour et leur espoir disparus
3/ Notre Église est désormais ce peuple
Où chacun est le témoin
De la Nouvelle et du Royaume à naître
Foi dans les hommes debout, foi en l’homme vivant
Bénédiction finale
Seigneur nous voulons terminer notre célébration ce soir dans la prière.
L’apôtre Paul invite les membres de la communauté de la ville de Philippes à être serein et joyeux, en priant, en suppliant tout en rendant grâce. Cette parole nous rejoint.
Seigneur, nous voulons comme lui garder nos cœurs et nos pensées dans le Christ Jésus. Nous te confions notre monde, notre assemblée de Saint-Merry Hors-les-Murs qui veut continuer à vivre le chemin de Jésus, ici dans notre ville, pour te louer et pour servir.
Nous te prions pour la nouvelle équipe pastorale qui prend ce soir le relais.
Qu’elle reste ouverte aux appels du monde, au souffle de ton Esprit.
Que ta paix Seigneur s’installe en chacune de nos vies,
qu’elle nous conduise sereins au creux de l’hiver, au fond de la nuit,
les yeux fixés sur la lumière de l’étoile qui nous guide.
Envoie sur nous ton Esprit, celui que nous avons reçu à notre baptême,
que son feu en nous ne s’éteigne pas, qu’il réchauffe nos vies, qu’il les ouvre,
que nous sachions être des passeurs de lumière.
Bénis-nous Seigneur Dieu, permets-nous en ton nom de bénir,
de dire du bien de tout ce qui conduit à la paix et à l’amour.
Que Dieu tout puissant nous bénisse et nous garde, lui qui est plein d’amour,
proche en ton Fils, force en l’Esprit.
Au nom du Père du Fils et du Saint Esprit !
Jean-Louis W.