Partage de la Parole, dimanche 27 juillet 2025

Nous étions une petite quarantaine, réunis autour des textes proposés ce jour, en ce 17ème dimanche du temps ordinaire.

Quelques échos du partage

• Ce qui est demandé dans la prière, nous dit la dernière phrase de l’Évangile, c’est l’Esprit.
• Quand j’entends « prête-moi trois pains » et que je pense à Gaza aujourd’hui, je ne peux pas seulement demander « l’Esprit ».
• Ce Dieu de tractations et de marchandage du texte d’Abraham est imaginé par des hommes, mais il nous faut surtout continuer de marcher tout en nous interrogeant. Dans l’Évangile, le Père aime sans compter, les bons comme les méchants, sans conditions.
• Ces textes sont un appel à considérer nos parts d’ombres.
• Nos actions, nos engagements de chrétiens citoyens, peuvent changer la vie des autres : donc demandons, mais aussi agissons !
• Je ne suis pas sûr que ça marche si je fais une prière de demande, mais ça ne marchera sûrement pas du tout si je ne demande pas…
• Ma prière m’aide à agir, on ne peut pas se limiter à la prière de pure louange.
• Un témoignage sur la prière de dimanche dernier à la prison de Fleury-Mérogis, à partir des trois mots : merci, pardon, s’il te plait.
• Si on pense à la douleur à Gaza, ou à celle des familles confrontées à la maladie psychique : quand on demande du pain, c’est du pain de Vie ; on peut encore et encore en demander.
• Face à notre sentiment d’impuissance envers Gaza : il nous faut prendre nos responsabilités aujourd’hui en signant les pétitions, et s’inscrire dans le temps pour rester des interlocuteurs demain avec nos amis gazaouis.
• Dans le texte d’Abraham, il utilise l’argument du droit, et pose ses questions sans s’arrêter ; nous aussi, pour Gaza par exemple, il nous faut demander, continuer à frapper à la porte, faire honte aux responsables.
• L’insistance d’Abraham sans se lasser d’enquiquiner Dieu, comme Job : il faut garder la flamme, ne pas rester impuissant et désabusé.
• En Ukraine ont lieu d’incroyables manifestations, en pleine guerre, pour changer le pays ; et Zelinsky est comme le sparadrap du capitaine Haddock avec Trump : il faut toujours y croire, on n’a pas le choix !
• Dieu pleure avec nous et prie l’homme.
• Les textes de ce jour sont un témoignage de l’espérance que Dieu a en l’homme : les garde les bons 10% de notre humanité à chacun, sources de vie. Et dans l’Évangile, Jésus montre que la capacité de vie peut même sortir de l’impatience et de la colère !
• Un signe d’espoir : la pétition anti loi Duplomb émane d’une toute jeune fille, et elle a entrainé plus de deux millions de personnes de tous âges.
• Etti Hillesum se proposait de toujours reporter sa tristesse à demain, pour décider de rester gaie aujourd’hui
  (NB : la citation exacte a été ajoutée en commentaire, en bas à la suite de cet article)

Notre Père

A dimanche prochain pour un nouveau partage de la Parole !