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Dimanche 30 novembre 2025. « Ils n’apprendront plus la guerre. Venez ! Marchons ! »

Premier dimanche de l’Avent.
« Ils n’apprendront plus la guerre. Marchons à la lumière de Seigneur » :
rêve de l’Esprit au cœur des humains.

Entrée en prière

Canon de la paix

Accueil

Bonjour et bonne année à tous ! puisque nous commençons ce dimanche une nouvelle année liturgique.
L’invitation réjouissante qui nous est faite aujourd’hui de marcher à la lumière du Christ ne rend ni obscur ni transparent le monde qui nous entoure, ce monde dans lequel jour après jour, année après année, nous déplorons, nous nous indignons de tant de victimes de conflits…
Quelles montagnes escalader, par quels sentiers aller pour qu’enfin les hommes et les femmes n’apprennent plus la guerre ?
Ce dimanche marque également l’entrée dans le temps de l’Avent.
Ce temps où nous sommes invités à préparer, au sein de notre communauté, le chemin du Seigneur en partageant les uns avec les autres, ces petits riens, ou ces grandes choses qui font advenir ce royaume de justice d’amour et de paix que nous espérons, ce royaume que Jésus incarne en se faisant vulnérable dans la crèche.
(L’Avent…) ce temps de l’attente ou plutôt de la veille, qui nous conduit vers la fête de la nativité, et où Dieu se propose aux hommes sans s’imposer

« Car vous le savez, nous dit Paul dans sa lettre aux Romains, c’est le moment, l’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant qu’à l’époque où nous sommes devenus croyants. La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche. Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des armes de la lumière. Conduisons-nous honnêtement, comme on le fait en plein jour, sans orgies ni beuveries, sans luxure ni débauches, sans rivalité ni jalousie, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ. »

Lettre de Paul aux Romains (13, 11-14a)

Seigneur, c’est avec nos indignations et notre espérance, que nous nous tournons vers toi
au nom du Père, du Fils et de l’Esprit.

Bénédicte

L’aube

Méditation en musique

RAMEAU- Air pour le soleil et pour les heures

Livre d’Isaïe (2, 1-5)
Parole d’Isaïe, – ce qu’il a vu au sujet de Juda et de Jérusalem. Il arrivera dans les derniers jours que la montagne de la maison du Seigneur se tiendra plus haut que les monts, s’élèvera au-dessus des collines. Vers elle afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux. Ils diront : « Venez ! Montons à la montagne du Seigneur, à la maison du Dieu de Jacob ! Qu’il nous enseigne ses chemins, et nous irons par ses sentiers. » Oui, la loi sortira de Sion, et de Jérusalem, la parole du Seigneur. Il sera juge entre les nations et l’arbitre de peuples nombreux. De leurs épées, ils forgeront des socs, et de leurs lances, des faucilles. Jamais nation contre nation ne lèvera l’épée ; ils n’apprendront plus la guerre. Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur.

Résonance

« Ils n’apprendront plus la guerre »

Nous vivons une période lourde, tendue, avec bruits de guerre, possibilité de guerre !
Les propos du général chef d’état-major des armées font le buzz : il évoque d’éventuels sacrifices « de nos enfants »…
Et doux rêveur ou vrai messager de Dieu, Isaïe proclame : les humains n’apprendront plus la guerre.
Un vrai conflit entre deux visions : la guerre, menace presque inéluctable, et peut-être nécessaire, confrontée à une parole apparemment utopique venue d’ailleurs, projet de Dieu pour l’humanité : « la guerre, on ne l’apprendra plus ».
Confrontés à une guerre qui peut être se prépare, qu’est-ce que vivre un désapprentissage de la guerre ? Qu’est-ce que ça veut dire dans ma vie que de ne plus apprendre à faire la guerre ? Quel impact dans notre utilisation des énergies, dans notre façon de regarder et de vivre avec les autres, dans notre rapport aux médias, dans notre pratique de l’intelligence artificielle, dans notre conception de l’éducation ou dans notre investissement politique ?… A quoi cela nous appelle-t-il dans tout le quotidien de nos vies finalement !
Ne plus apprendre la guerre… rêve de l’Esprit au cœur des humains…

Jean-Luc

Psaume 120

Quelle joie quand on m’a dit :
« Nous irons à la maison du Seigneur ! »
Maintenant notre marche prend fin
devant tes portes, Jérusalem !

Jérusalem, te voici dans tes murs :
ville où tout ensemble ne fait qu’un !
C’est là que montent les tribus,
les tribus du Seigneur.

C’est là qu’Israël doit rendre grâce
au nom du Seigneur.
C’est là le siège du droit,
le siège de la maison de David.

Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »

À cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
À cause de la maison du Seigneur notre Dieu, je désire ton bien.

Résonance : un appel

Nous avons peine à retrouver, dans la Jérusalem d’aujourd’hui, cette ville où tout ensemble ne fait qu’un, ce siège du droit ; la paix est loin de régner dans ses murs et le bonheur dans ses palais.
Rarement la Parole de Dieu nous semble si décalée de la réalité terrestre marquée par la guerre, les divisions, l’injustice et par l’impossibilité actuelle de deux peuples de faire la paix.
Alors, lisons ce psaume comme un appel : tournons tous nos regards vers la Jérusalem céleste, qui rassemble dans la paix les hommes de toutes les tribus. C’est peut-être par ce regard tourné vers cet horizon que nous cesserons d’apprendre la guerre.

Vincent

Évangile de Jésus-Christ selon Matthieu (24, 37-44)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme il en fut aux jours de Noé, ainsi en sera-t-il lors de la venue du Fils de l’homme. En ces jours-là, avant le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; les gens ne se sont doutés de rien, jusqu’à ce que survienne le déluge qui les a tous engloutis : telle sera aussi la venue du Fils de l’homme. Alors deux hommes seront aux champs : l’un sera pris, l’autre laissé. Deux femmes seront au moulin en train de moudre : l’une sera prise, l’autre laissée. Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Comprenez-le bien : si le maître de maison avait su à quelle heure de la nuit le voleur viendrait, il aurait veillé et n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »

Photo Ahmet Hamdi (détail) – Unsplah

PARTAGE

Méditation en musique

Discovery

Introduction

Durant la préparation, nos avis divergeaient à propos de la phrase de l’Évangile : Qu’est-ce que cette heure où le fils de l’homme viendra ? Est-ce vraiment un futur ? Est-il proche comme Paul le suggère, est-il lointain ? Est-ce un rendez-vous personnel ou universel comme celui de Noé et son arche ? Ou encore, celui qui doit venir serait-il déjà là ?


Aussi nous vous proposons de partager sur la question :

Quelle est pour vous l’heure où le fils de l’homme viendra ?

Quelques interventions lors de notre partage :

  • à l’heure de notre mort
  • il est déjà là, dans la rencontre avec l’autre
  • l’heure de Dieu est dans l’inattendu, les moments transitoires
  • c’est au-delà de ma mort, un acte de fusion avec le Christ, un jour heureux et non inquiétant
  • le fils de l’homme : il y a quelque chose de familier, de rassurant dans cette rencontre
  • comme dans Isaïe nous n’apprendrons plus la guerre : la Paix pour accueillir le Christ
  • être à l’écoute de la vie quotidienne, accueillir en se quittant soi-même
  • Dieu est déjà passé chez moi, en m’éclairant sur des paroles. Je ne l’attends pas, Il vient et j’ai confiance
  • se préparer : ce n’est pas indispensable, il faut prendre soin de la vie jusqu’au bout
  • etc

♬ Chant : Veiller quand tout est nuit

Children of the Light. Nuit Blanche 2017 à Saint-Merry © J2M


Veiller quand tout est nuit
Aux lueurs de l’ombre
Qui annoncent ton jour.
Veiller quand tout est bruit
À l’écho du silence
Où s’inscrit ta présence.

1/ Être prêt à ouvrir
Sa porte à qui dérobe
Un sourire, un instant
Et dire d’un regard
Es-tu celui qui doit venir ?

2/ Être prêt à trouver
Les signes du Royaume
Au fond de la souffrance
Et pouvoir murmurer
Es-tu celui qui doit venir ?

3/ Être prêt à saisir
Sous la vie étouffée
Ce feu de ta parole
Question pour nos attentes
Es-tu celui qui doit venir ?

4/ Être prêt à partir
Au souffle de l’Esprit
Sans savoir le chemin
Où l’inconnu demande
Es-tu celui qui doit venir ?

Prière universelle

Refrain
La ténèbre n’est point ténèbre devant toi,
La nuit comme le jour est lumière

Nous prions et rendons grâce pour :

  • les amis de mon âge qui sont seuls et que je vais appeler aujourd’hui. Je rends grâce car je sais que Jésus sera avec nous lors de ces rencontres téléphoniques
  • je vous remercie de m’accompagner dans le chemin que je fais avec ma nièce et filleule qui sombre dans l’alcoolisme, merci de penser à elle
  • je vous confie une jeune amie qui meurt d’un cancer au Canada, loin de sa famille
  • la réussite du voyage du pape, pour que les habitants qui vivent difficilement dans cette région sachent qu’ils sont entendus
  • les chômeurs et les employés en difficulté dans les usines et entreprises françaises, ils entrent en ce temps de l’Avent avec incertitude et que signifie pour eux la « venue du Fils de l’homme » ?…
  • utiliser notre énergie à désapprendre la guerre entre nous
  • je rends grâce pour la manifestation d’hier pour la paix à Gaza et les rencontres fortuites et riches que j’y aie faites
  • les jeunes adultes désemparés dans ce monde, qu’ils gardent espoir et soient accompagnés avec bienveillance
  • les jeunes du Café Dorothy qui partagent et croient en l’espérance dans ce monde difficile
  • l’association VoisinMalin que j’ai rencontrée cette semaine et qui permet de créer du lien dans nos cités et nos villes
  • la journée de demain 1er décembre : journée mondiale de lutte contre le sida
  • les enfants qui n’auront pas de cadeaux en ce Noël

Notre Père

Prière Finale et bénédiction

En ce premier dimanche de l’Avent, la fin du psaume nous incite à la paix et au bien.
Pour clore notre partage nous la relisons :

Appelez le bonheur sur Jérusalem :
« Paix à ceux qui t’aiment !
Que la paix règne dans tes murs,
le bonheur dans tes palais ! »

À cause de mes frères et de mes proches,
je dirai : « Paix sur toi ! »
À cause de la maison du Seigneur notre Dieu,
je désire ton bien.

Psaume 120

Annonces
Lundi 1er décembre à 19 h -en visio- Préparation de la Rencontre autour de la Parole du dimanche 7 décembre. Lien sur l’agenda du site
Lundi 1er décembre à 20 h 30 -en visio- Soirée Dilexi te avec Marcel Rémon. Lien pour participer ICI

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