Dimanche 12 novembre 2023. « Je te cherche dès l’aube »

Célébration eucharistique qui a eu lieu à Notre-Dame d’Espérance, Paris 11e

Accueil

Bonsoir à tous. Jour de fête. Jour de joie. Jour d’anniversaire. Permettez-moi de me tourner d’abord vers José, qui, dans deux jours fêtera ses 30 ans de sacerdoce, puis vers celles et ceux qui sont venus tout spécialement l’entourer.
Vous qui êtes de passage, vous paroissiens de cette église qui nous ouvre ses portes depuis notre éviction de l’église Saint-Merry il y a bientôt trois ans, vous membres de notre communauté de Saint-Merry Hors-les-Murs, réjouissons-nous de nous retrouver ici ce soir en réponse à la proposition du Christ qui nous invite à la rencontre. Insouciants ou prévoyants, mais veilleurs, pour que cette rencontre avec l’autre puisse advenir. 
Oui, la rencontre se joue aussi dans l’intime de la prière quand nous nous tournons vers Lui. Elle se joue également dans les appels du monde et ce soir, Henri nous lancera celui du Secours Catholique. Et si les portes de cette église se sont refermées sur notre assemblée, elles n’assourdissent nullement les cris des Palestiniens qui meurent sous les bombes, elles n’effacent pas les larmes des Israéliens qui ont perdu leurs proches assassinés de façon monstrueuse par des terroristes, elles ne font pas taire l’angoisse des habitants d’Alep et d’Afghanistan qui craignent les répliques des séismes, ni le désespoir de ceux qui voient leurs biens disparaître sous les eaux. 
Avec tous ceux-là, avec ceux qui cherchent Dieu et ceux que nous portons ce soir dans nos cœurs, entrons en célébration au nom du Père du Fils et de l’Esprit. 

Bénédicte R.

Introduction : tous invités

Nous allons entendre l’évangile. Pendant la préparation, lundi soir, nous avons parlé de la manière dont Matthieu, seul évangéliste à raconter cette parabole, traite le sujet, avec une fin très rude. Le « je ne vous connais pas » nous semble contraire à tout ce que l’évangile veut nous transmettre de l’amour de Dieu. À rapprocher d’une autre fin de parabole où celui qui n’a pas revêtu l’habit de noces est exclu, alors qu’on était allé le chercher au coin de la rue.
Alors, quelle piste Matthieu veut-il nous ouvrir ? Avoir assez d’huile est peut-être une façon de nous dire, à nous tous, qu’il faut s’être préparé à la rencontre, qu’elle se fera, mais peut-être pas au moment prévu. Attente, désir de la rencontre… Et nous croyons que tous toutes sont invités à entrer dans le Royaume, y compris ceux de la onzième heure.

Hélène P.

Évangile selon Matthieu (24, 1-13)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : « Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre ». Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent’. Les prévoyantes leur répondirent : ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter’. Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : ‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ! ’Il leur répondit : ‘Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.’
Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »

Le Royaume, porte ouverte à tous

Dans cette comparaison, les cinq demoiselles qui ne veulent pas partager et ce fiancé qui repousse les cinq autres, nous les trouvons assez antiévangéliques… mais ces détails accessoires ne sont là que pour faire ressortir ce qui est propre à ce texte : une Bonne Nouvelle qui nous oriente, nous, vers ce que sera le Royaume des cieux.
La comparaison montre dix jeunes filles choisies à l’avance pour accomplir un geste précis et symbolique : elles doivent accueillir le fiancé qui vient rituellement chercher leur amie. Toutes ont accepté joyeusement pour prendre part ainsi à cette rencontre si importante. Ce sera le soir, et chacune connaît la capacité en huile de sa lampe et le temps de lumière qu’elle offre. La rencontre devrait bien se passer : toutes les dix veillent au bon endroit pour accomplir leur mission, patientes et même détendues…
Mais cinq rateront leur cible et seront qualifiées de môros, d’imbéciles ou de sosottes. Ce n’est pas un péché irrémédiable… Ce sont les cinq autres qui entreront dans le Royaume : le texte les qualifie de « réfléchies ».
Ont-elle réfléchi au fiancé ? Le connaissent-elles déjà ? Peut-être, mais pas forcément. En fait, elles ont pensé à emporter un vase d’huile de secours. Indice certain qu’elles se sont préparées tout exprès à l’accueillir dans tous les cas. Ouvertes à l’imprévu. Disponibles inconditionnellement. Elles voulaient être capables d’être toujours « prêtes », dit le texte.
Alors le fiancé, en voyant leurs lampes encore allumées, si tard, n’a pas senti de gêne. Il s’est senti déjà accepté et pour ainsi dire déjà connu avant même son arrivée pour de vrai, et lui aussi il les a reconnues comme telles, ses amies, avant même de les rencontrer pour de vrai. 
Le Royaume des cieux sera donc semblable à cela…
Bonne nouvelle : le Royaume était déjà là. Il est porte ouverte à tous. Il sera là. Il est là.
Et nous, y sommes-nous prêts ? Et nous, de quoi avons-nous besoin pour la rencontre ?
C’est la question proposée pour notre partage en communauté.

Marguerite C-R.

Partage :
« De quoi avons-nous besoin pour la rencontre ? »

♫ Chant : Veiller quand tout est nuit    

(Cabantous/Boldrini)

Veiller quand tout est nuit aux lueurs de l’ombre qui annoncent ton jour
Veiller quand tout est bruit à l’écho du silence, où s’inscrit ta présence

Être prêt à ouvrir sa porte à qui dérobe
Un sourire, un instant, et dire d’un regard
Es-tu celui qui doit venir ?

Être prêt à trouver les signes du Royaume
Au fond de la souffrance, et pouvoir murmurer
Es-tu celui qui doit venir ?

Être prêt à saisir sous la vie étouffée
Ce feu de ta parole, question pour nos attentes
Es-tu celui qui doit venir ?

Livre de la Sagesse (6, 12-16)

La Sagesse est resplendissante, elle ne se flétrit pas.
Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l’aiment,
elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent.
Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première.
Celui qui la cherche dès l’aurore ne se fatiguera pas :
il la trouvera assise à sa porte.
Penser à elle est la perfection du discernement,
et celui qui veille à cause d’elle sera bientôt délivré du souci.
Elle va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ;
au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant ;
dans chacune de leurs pensées, elle vient à leur rencontre.

Une rencontre dans la prière

L’auteur de ce passage décrit ce qui se passe lors de la rencontre de l’homme avec la Sagesse, autrement dit avec Dieu. Or, nous – l’équipe de préparation de cette célébration – nous sommes avisés que cette rencontre avec Dieu se réalisait pleinement dans la prière ; cette prière qui nous est si familière et parfois aussi si rébarbative et fastidieuse. Reprenons les termes mêmes de la description du prophète pour évoquer ce que sera notre prière : 

• Notre propos est de « chercher Dieu » et celui-ci se « laisse trouver ». Il devance même notre attente « en se faisant connaître le premier ». « Celui qui le cherche dès l’aurore ne se lassera pas » : il trouvera Dieu « assis à sa porte », en train d’attendre.
• Dans la prière, Dieu « se laisse contempler » ; l’auteur nous dit que « c’est aisé pour ceux qui l’aiment » ; c’est donc comme un échange amoureux.
• Alors, laissons-nous aller : « celui qui veille ainsi à cause de Dieu sera bientôt délivré de ses soucis ».
• Sommes-nous lassés, blasés ? Dieu « va et vient à notre recherche. Au détour des sentiers, il nous apparaît avec un visage souriant ».
• Sommes-nous, distraits, dispersés ? Dieu vient à notre rencontre dans chacune de nos pensées.

Alors, quand notre prière se fait difficile, reportons-nous au passage du livre de la Sagesse que nous venons d’écouter et laissons-nous aller à la rencontre d’un Dieu qui nous attend avec le sourire. 

Jean de S.

Psaume 62

♫   Dieu, mon Dieu, je te cherche dès l’aube, mon âme a soif de toi                     

Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube
mon âme a soif de toi ;
après toi languit ma chair,
terre aride, altérée, sans eau.
Je t’ai contemplé au sanctuaire,
j’ai vu ta force et ta gloire.
Ton amour vaut mieux que la vie :
tu seras la louange de mes lèvres !
Toute ma vie je vais te bénir,
lever les mains en invoquant ton nom.
Comme par un festin je serai rassasié ;
la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.
Dans la nuit, je me souviens de toi
et je reste des heures à te parler.
Oui, tu es venu à mon secours :
je crie de joie à l’ombre de tes ailes.

Préambule : tout est prière

Comme tous les ans à cette période, c’est le temps de la journée nationale et de la Collecte du Secours Catholique. L’équipe pastorale de Saint-Merry a bien voulu que je m’adresse à vous, en son nom. Qu’elle en soit ici remerciée. 
À ses origines, l’offertoire venait recueillir les apports en nature des participants au repas du Seigneur, apports progressivement transformés en numéraire.

Comme José en prononcera les paroles dans la prière eucharistique, ces dons ont vocation à devenir notre nourriture spirituelle, tout autant qu’à subvenir aux besoins de l’Église et des pauvres. 
Ici, aujourd’hui, grâce à votre générosité, ils serviront à soutenir directement ou indirectement toutes les personnes que le Secours Catholique accueille dans ses différentes activités. Que ce soient les accueils de jour, les cafés de rue, les vacances en famille, les accompagnements vers le logement, la recherche de travail, la domiciliation, ou l’accès aux droits…
C’est l’avancée du Royaume de Dieu que vous aidez à financer ainsi. Soyez-en remerciés.
Et les bénévoles ? Ils sont au moins aussi importants, et aussi difficiles à trouver, si ce n’est plus ! Là aussi, nous avons besoin de vous. Je me tiendrai à la sortie de la messe pour vous en dire davantage si vous le souhaitez. Venez, et vous serez transformés !

Henri J.

Prière universelle 

♫

Tu nous invites à la rencontre
Elle est un risque que tu pris
Temps d’un regard, lieu d’une écoute
Qui rythment et déplacent nos vies.

Prière eucharistique

« Comme ils sont beaux, les pas du messager, celui qui apporte la bonne nouvelle ! » Ainsi s’exclame le prophète Esaïe. Seigneur, je te cherche dès l’aube. Trente ans à dire l’évangile au monde, pour la vie du monde. Trente ans d’histoire d’amour et de balbutiement à dire Dieu, à l’école du Christ. Seigneur, nous venons, nous chercheurs de Dieu, te dire, joyeux, l’action de grâce que Tu mérites. Nous sommes parfois ces filles insouciantes, et parfois aussi ces filles prévoyantes. Tu nous invites à la rencontre, chacun et chacune tel qu’il est. Et la prière, Seigneur, favorise cette rencontre de celui/celle qui « cherche Dieu » ; ou la rencontre avec ce Dieu qui vient à notre recherche. 
Merci pour l’invitation à veiller, à rester éveillés dans nos vies, de passer de ténèbres à la lumière qui accompagne notre chemin. Oui Seigneur, il faut de la lumière, ta lampe allumée dans la salle de noces que nos propres vies. 
À travers cette offre d’amour, Seigneur, nous te disons :
Saint ! Saint ! Saint le Seigneur !

Dieu de toute éternité, nous nous retrouvons autour de Jésus ton Fils, avec nos pains et nos vins.
Et nous te supplions, sanctifie-les, qu’ils deviennent pour nous le corps et le sang de Jésus le Christ, notre Seigneur.
La nuit de la dernière Cène, il rassemble ses disciples. Il prend du pain, te rend grâce et le leur donne en disant : « Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps livré pour vous ».
Après le repas, il prend la coupe de vin, te rend de nouveau grâce et la leur donne en disant : « Prenez et buvez-en tous : car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance Nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi ».

Ici et maintenant Seigneur, nous faisons mémoire de la Pâque de ton Fils, et de sa résurrection d’entre les morts et tu nous invites à la rencontre et à veiller. Être prêt à la rencontre, c’est rester éveillés pour entendre et comprendre ce que les autres nous apportent pour pouvoir avancer, au détour de tous les sentiers. Cette rencontre Seigneur, s’ouvre également sur chacun de nous, au plus profond de lui-même, avec l’esprit qui est en lui, dans une démarche permanente, pour vivre ces instants sublimes où tu te découvres en nous. Le discernement nous découvre alors la lumière, ta lumière Seigneur, qui nous délivre des soucis du quotidien pour ensemble prendre le pari du partage. Le « débrouillez-vous » quitte ainsi notre sphère de relations. Nous n’avons pas droit à l’insouciance. Nous n’avons aucune excuse à fermer les yeux sur les drames qui se vivent sous nos yeux. Merci de nous le rappeler, Seigneur.

La rencontre n’est pas dans les subtilités du plus petit commun multiple, ni dans celles du plus grand diviseur. Elle s’insurge contre le diktat de la pensée unique et l’hypocrisie. Face à la haine de l’autre, elle ouvre sur l’amour, sur l’universel, dans le respect de l’autre, le frère, entendu comme source d’émerveillement et non de crainte. 

La rencontre permet de construire des ponts de solidarité et de fraternité.
Elle est disponibilité de l’esprit à trouver dans l’altérité une force d’émancipation, de bonheur et de liberté, ouverte à l’imprévu, à l’inattendu.
Elle donne sens et corps à l’autre différent de moi.
Nous sommes tous différents, nous sommes tous des libertés.

La rencontre ouvre sur la vérité qui, elle, forge la liberté.
La liberté nous ancre tout entiers dans la prière.
Nous avons besoin de prier pour un monde de paix, de liberté et de justice.

Nous avons besoin de la prière pour construire nos vies et nos familles. Nous avons besoin de la prière pour avancer ensemble. Et la communauté des baptisés, l’Église, est un des lieux par excellence de cette rencontre. Elle n’est pas une affaire d’hommes, l’Église ; elle n’est pas objet d’aléas d’histoire, d’humeurs momentanées. Elle est œuvre d’Esprit. Elle est comme ce bel arbre au milieu du village où se posent les oiseaux, tous les oiseaux. Venons-y avec un cœur d’enfant. Venons y célébrer la sainte Cène, dans les couleurs qui nous parlent. Venons y chanter les merveilles d’un Dieu qui se fait amour, pour que triomphe l’amour entre les hommes et les femmes. Par amour ont été créés les hommes et les femmes. À proclamer l’amour ils sont envoyés.

Cette conviction, Père, nous la portons en union au pape François et à notre archevêque Laurent. Nous la portons également avec tous ces acteurs de paix et de justice : ces hommes et ces femmes qui prient et se mobilisent nuit et jour afin que s’installe la paix dans le monde : Israël et Palestine, Est de la République Démocratique du Congo, Ukraine, Arménie et Azerbaïdjan, et même dans toutes ces zones oubliées des conflits tout aussi meurtriers, comme le Yémen.

Nous te prions Seigneur pour tous les malades de notre assemblée, qui ne peuvent se joindre physiquement avec nous ici et maintenant, et pour tous les malades, dont Christian, le frère de Guy, qui, après 40 ans à dire la beauté de l’évangile sur les terres du Cameroun, voit ses forces le quitter : qu’ils trouvent, en toi Père, force et consolation.

Nous portons aussi une intention particulière à tous nos défunts, spécialement à Christiane Durand, qui nous a quittée hier soir, à Philomène, ma grand-mère, qui seule a accompagné et encouragé, contre l’avis du reste de la famille, mes premiers pas sur la route du sacerdoce, et à Joseph son époux, retourné aux sources de la vie à l’aube de mes 8 ans.

Merci Seigneur de nous donner à comprendre ce qui est important pour nous : notre attitude de maintenant. Donne-nous de ne pas nous noyer dans tout le désastre de notre humanité et de maintenir, tout le jour, et à chaque instant, notre fil de rencontre avec les autres. En union avec Marie, la mère de Jésus et notre mère, elle qui de tout temps va à la rencontre de l’homme ; en union avec Joseph son époux, icône du silence dans la rencontre ; en union avec tous ceux qui ont marqué de leur vie l’empreinte de ton nom, nous pouvons te louer et te chanter par Jésus ton Fils, le Christ, notre Seigneur.

José Egilde Mandiangu

♫ Chant : Pour toi, Seigneur, notre lampe est allumée    X48-45

Bien-aimé Fils de Dieu, fais de nous des veilleurs !
Qui donc des invités verra la joie des Noces ?
Heureux qui se tient prêt à vivre en ton Royaume !
Pour toi, Seigneur, notre lampe est allumée
Vers toi, Jésus, nos regards sont tournés.

Ta sagesse en nos cœurs nous éveille à ton feu :
C’est l’huile de grand prix offerte à notre lampe,
Sagesse de l’Esprit qui rend la flamme ardente.
Pour toi, Seigneur, notre lampe est allumée
Vers toi, Jésus, nos regards sont tournés.

Si tu tardes à venir, aide-nous à tenir !
La nuit de notre foi appelle ta lumière.
Quand notre amour s’endort, par toi, qu’il se réveille.
Pour toi, Seigneur, notre lampe est allumée
Vers toi, Jésus, nos regards sont tournés.

30 ans de sacerdoce : joyeux anniversaire José !

Trente ans à dire l’évangile au monde,
pour la vie du monde.
Trente ans d’histoire d’amour et de balbutiement
à dire Dieu, à l’école du Christ. 

José