La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme
Aujourd’hui, nous fêtons le 75e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948.
Après les 50 millions de morts de la Deuxième Guerre Mondiale, la communauté internationale dans l’espoir d’un « plus jamais ça » a voulu déclarer des droits pour toute l’humanité, hommes et femmes.
Le Préambule (dans lequel les écoliers pourraient apprendre à lire) énonce : Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.
Pour la première fois dans un texte juridique on parle de dignité et la communauté internationale est qualifiée de famille. On ne se tue pas entre frères et sœurs. Et plus loin, il est dit : l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme.
La Déclaration invite les individus et les États à mettre en œuvre les droits qu’elle énonce. Les États ont ratifié des pactes internationaux contraignants, l’Europe dès 1950 a établi la Convention européenne des droits de l’Homme. La société civile n’a pas été en reste : ont été créées Amnesty International en Angleterre, l’ACAT en France
Depuis on a constaté des sauts formidables dans l’effectivité des droits : la peine de mort a reculé comme on ne l’imaginait pas.
De nouveaux droits se créent : aujourd’hui dans la législation des pays démocratiques la liberté d’avorter consacre pour les femmes pour la première fois la maîtrise de leur corps.
En 1974 Paul VI écrivait :
L’Église croit très fermement que la promotion des droits de l’homme
Droits de l’homme et Réconciliation
est une requête de l’évangile et qu’elle doit occuper une place centrale
dans son ministère
Le nouveau commandement du Christ était une révolution.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme est une révolution.
Danielle M.
Basique , mais … indispensable à marteler, trop souvent oublié … Merci Danielle de nous le rappeler pour que nous sachions mieux exiger de le faire appliquer