Accueil
Bonsoir à tous. Bonsoir Jean-Louis et merci de célébrer avec nous le Christ ressuscité.
Malgré ce grand soleil qui nous invitait à rester dehors pour respirer l’arrivée du printemps et profiter de la douceur des températures, nos pas nous ont menés ici, en cette église où nous sommes chaleureusement accueillis depuis trois ans. Peut-être que nous ne savons pas vraiment pourquoi d’ailleurs nous sommes venus. Pour prier, pour retrouver notre communauté ou pour découvrir Saint-Merry Hors-les-Murs, nous voici rassemblés en Son nom, en attente. Un peu comme les Onze au milieu desquels le Christ est là, de façon inattendue, et dit : La paix soit avec vous…
♬ Dona la pace Signore a chi confida in te
(Donne la paix Seigneur à qui se confie en toi)
De la même façon que nous sommes tentés de parler de la paix versus la violence qui déchire notre monde et notre société, nous évoquons bien souvent dans nos liturgies la vie à partir de la mort. Pierre, par la plume de Luc le clame : « vous avez tué le Prince de la vie ». Et si nous croyons que Dieu est présent à nos malheurs et à nos péchés (dont il est question à plusieurs reprises dans les textes d’aujourd’hui), nous croyons aussi qu’il nous déplie et nous relève.
♬ Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse
Que son visage s’illumine pour nous
Que Dieu nous prenne en grâce
Célébrons ensemble sa présence et devenons ensemble Celui que nous célébrons au nom du Père, du Fils et de l’Esprit.
Bénédicte R.
📖 Première lettre de Jean (1 Jn 2, 1-5a)
Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement des nôtres, mais encore de ceux du monde entier. Voici comment nous savons que nous le connaissons : si nous gardons ses commandements. Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui. Mais en celui qui garde sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection.
📖 Lecture des Actes (Ac 3, 13-15.17-19)
En ces jours-là, devant le peuple, Pierre prit la parole : « Hommes d’Israël, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos pères, a glorifié son serviteur Jésus, alors que vous, vous l’aviez livré, vous l’aviez renié en présence de Pilate qui était décidé à le relâcher. Vous avez renié le Saint et le Juste, et vous avez demandé qu’on vous accorde la grâce d’un meurtrier. Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité d’entre les morts, nous en sommes témoins. D’ailleurs, frères, je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs. Mais Dieu a ainsi accompli ce qu’il avait d’avance annoncé par la bouche de tous les prophètes : que le Christ, son Messie, souffrirait. Convertissez-vous donc et tournez-vous vers Dieu pour que vos péchés soient effacés.
Résonance : à nous d’être des témoins
Le partage des textes de ce dimanche, lors de la préparation de cette célébration, s’est traduit par des échanges nourris sur des mots qui rebutent, tels le terme sacrifice évoqué dans la lettre de Jean, et encore ceux de péché, de pardon au pécheur.
Ces mots ont du sens pour qui a écrit à cette époque. La pratique de la religion hébraïque est basée sur le sacrifice de l’animal que l’on tue pour offrir son sang en réconciliation d’un peuple pécheur avec Dieu ; remarquons au passage qu’il ne s’agit pas de la réconciliation de personne individualisée en tant que telle, mais du peuple.
Ce peuple qui s’écartait sans cesse de l’alliance avec son Dieu, un Dieu décrit alors tout puissant, autre qualificatif souvent mal reçu aujourd’hui, alors qu’on lui préfère celui de Dieu de tendresse, de Dieu proche des hommes dans le désarroi. Jésus lui-même pour être compris lorsqu’il guérit, dit souvent « va et ne pèche plus ». Pouvait-il employer un autre terme pour être compris des juifs ?
Ce qui était important, n’était-ce pas le fait qu’il réintègre cette personne dans la communauté humaine, la remet en mouvement et lui redonne vie, et appelle aussi les juifs à dépasser leurs règles religieuses et leurs normes sociales.
Et nous aujourd’hui, à qui Jésus demande d’être témoins de son message, quels mots compréhensibles pour nos contemporains devons-nous inventer ?
Ne faut-il pas nous délester de représentations qui ne collent plus ? C’est ce que nous vous proposerons de faire en écrivant ces mots qui heurtent ; mais acceptons aussi que, pour certains d’entre nous, ces mots que nous avons du mal à entendre, peuvent avoir du sens. Dieu n’a-t-il pas de multiples visages ; aucun n’est la Vérité !
Revenons aux textes, que disent-ils d’essentiel au-delà des mots qui peuvent heurter, interroger ? Dans les Actes, l’auteur écrit ce très beau terme pour parler de Jésus « prince de la vie ». Luc nous parle aussi de la vie, ce à quoi nous sommes appelés à croire « selon les Écritures, le Christ souffrirait, il ressusciterait d’entre les morts ». Cette vie après la mort, les Actes, Jean et Luc, l’affirment avec force. Nous en sommes les témoins disent-il.
Avez-vous remarqué cette phrase dans les Actes : « je sais bien que vous avez agi dans l’ignorance, vous et vos chefs » à propos de la condamnation de Jésus, prenant distance avec le péché qu’ils auraient commis ; puis, au-delà du pécheur pardonné, Jean exprime ce qui fait réussir la vie ; il dit : « en celui qui garde la parole, l’amour de Dieu atteint la perfection ». Enfin, cette injonction de l’évangile de Luc ne parle pas de sacrifice, de pécheur pardonné, mais d’une intelligence ouverte à la compréhension des Écritures par Jésus, qui nous met en route, « à vous d’en être les témoins ». Témoins d’un message pour les juifs, mais aussi pour toutes les nations, est-il encore écrit.
Nous voilà à nouveau devant notre responsabilité d’inventer avec nos mots, avec nos expériences de vivant et de croyant, ce qui touchera nos contemporains, ce qui leur proposera un chemin d’espérance et de vie surabondante.
André L.
♬ Chant : Car depuis qu’il est venu
1. Pourquoi laisser la mort éteindre nos espoirs ?
L’Amour fera rouler la pierre.
Devant le grain qui dort, comment ne pas savoir
Que Dieu féconde ainsi la terre ?
Car depuis qu’il est venu, en nous tout a changé
Un monde est disparu, un autre monde est né, depuis qu’il est venu !
2. Pourquoi laisser la peur choisir à notre insu
Des voies qui mènent à l’impasse ?
Pourquoi chercher ailleurs ? Le signe, c’est Jésus.
Voyez la route qu’il nous trace !
3. Pourquoi laisser la nuit confondre notre cœur ?
Fuyez les songes, les ténèbres.
Ne craignons pas l’Esprit, c’est lui, notre éclaireur,
L’Amour nous mène à la Lumière.
📖 Évangile selon Luc (Lc 24, 35-48)
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain. Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins.
Résonance : être des serviteurs de la vie
Les textes d’aujourd’hui ont permis des échanges vifs durant la préparation de lundi dernier, plusieurs parmi nous souhaiteraient que des termes très habituels dans la liturgie tel que sacrifice, mort pour nos péchés, disparaissent où se transforment. Pourquoi toujours parler de la vie à partir de la mort ? Pourquoi le passage par la croix prend le devant de la scène au risque de faire écran à la joie du matin de Pâques ? Faut-il que le Serviteur, le Fils souffre, n’y a-t-il pas là des traces de perversion au cœur même du discours chrétien ? Lors du partage sur les textes nous avons eu envie de percer ces interrogations. C’est un travail difficile. De nombreux baptisés, proche de nous, nous même parfois ont été obligés de se mettre à l’écart de la parole de l’Eglise simplement pour vivre libre. Quel paradoxe alors que toute l’histoire de l’Alliance est celle d’un projet de libération. Face à ce constat nous sommes nombreux à souffrir, parfois même nous n’avons pas encore pu tordre le coup à cet enferment qui nous a été transmis. Nous avons eu envie de travailler pour mieux comprendre pourquoi le message d’amour de notre Dieu, le prince de la vie, se cache, voire disparait sous le poids de la contrition, des sacrifices qui étaient demandés aux amis de Jésus que nous sommes ! Alors nous voilà parti dans un débat : sens du sacrifice qui s’est développé à partir de l’époque médiévale, sur l’obligation de la confession qui a été prononcée en 1215 au concile de Latran IV… Partageant ces réflexions, une personne parmi nous dit : « je ne comprends pas ce que vous êtes en train de faire ». Cela devrait faire l’objet d’un atelier de réflexion sur ces sujets…
Et là l’évangile du jour nous apparait dans toute sa force. Nous pouvons simplement prendre plaisir à la présence de Jésus. Nous assistons à des retrouvailles : les disciples d’Emmaüs racontent le repas passé sur la route et nous voilà embarqués sur cette route avec eux. Présent au milieu d’eux, il montre son corps : touchez-moi, leur dit-il. Nous nous retrouvons dans un tout autre contexte que celui de nos réflexions. Comme si l’évangile cassait les filtres que toute notre histoire politique et ecclésiale nous a léguée. Le corps, si souvent décrié, est mis en avant. Rencontrez-moi, trouvez-moi, touchez-moi, dit Jésus. La relation simple, vivante est mise au premier plan.
Le « pourquoi êtes-vous bouleversés » que Jésus dit aux disciples nous percute. Il y a dans notre monde, dans nos vies tant de sujets qui peuvent nous bouleverser. Nous sommes invités à rester bien attachés à la Parole qui traverse les vies présentes déjà chez Moïse, les prophètes et les psaumes comme cite Jésus, puis à travers tant de femmes et d’hommes dans l’histoire et qui nous poussent aujourd’hui à être des serviteurs de la vie. Nous voilà entrainés dans une histoire de vie de relation où nous avons tous des choses de nous-même à apporter à offrir. « Avez-vous quelque chose à manger ? » demande Jésus. La participation de chacun de nous est indispensable, une participation toute simple à l’image de celle de nos repas partagés.
Jean-Louis W.
📖 Psaume 4 : Que Dieu nous prenne en grâce
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse
Que son visage s’illumine pour nous
Que Dieu nous prenne en grâce.
Quand je crie, réponds-moi, Dieu, ma justice !
Toi qui me libères dans la détresse, pitié pour moi, écoute ma prière !
Sachez que le Seigneur a mis à part son fidèle, le Seigneur entend quand je crie vers lui.
Beaucoup demandent : « Qui nous fera voir le bonheur ? »
Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage !
Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors,
car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance.
Prière eucharistique
Tu es béni, Dieu de l’univers, nous avons reçu de ta bonté le pain : un pain pour la route, simple et nourrissant. Ce pain tu l’as partagé jadis par ton Fils sur les chemins de Palestine, sur les tables des repas de fêtes où tu invitais largement. Aux apôtres un peu perdus, pas encore confiants en la victoire de la vie, il leur demandait « avez-vous quelque chose à manger ? ». Par là Dieu notre Père, tu attends de nous que nous partagions le pain avec tous, qu’il devienne aujourd’hui sur notre table le pain de la vie…
Tu es béni, Seigneur, Dieu de l’univers : nous avons reçu de ta bonté le vin. Nous avons soif, et tu nous offres une coupe de vin pour nous désaltérer par l’eau de la vie. Cette coupe suscite en nous l’espérance au travers de nos peines. Nous t’offrons cette coupe posée aujourd’hui sur la table, elle dit notre désir de partager avec toutes et tous la joie. Que ce vin devienne pour nous le vin de la fête éternelle.
Vraiment il est juste et bon pour ta gloire, pour nous tous de chanter notre action de grâce à toi Seigneur Dieu éternel et tout puissant. Nous sommes heureux de nous retrouver ce soir en cette église, voilà trois années que notre communauté poursuit son chemin à la suite de ton Fils. Trois années d’incertitude, c’est beaucoup pour certains d’entre nous ; le temps éprouve nos forces, creuse notre désir. Comme les disciples au bord du lac nous nous souvenons ; nous relisons des pages de notre histoire commune de nos chemins personnels. Parfois nous nous sentons las, parfois désemparés par les mots de ton Église ; nous voudrions les ajuster toujours plus à la quête des femmes des hommes afin qu’ils puissent se réjouir et partager la paix que tu souhaites pour tous.
Aujourd’hui encore nous écoutons sa Parole, il est là vivant parmi nous ;
il nous appelle à être des témoins de ton amour ;
il nous demande de partager avec lui un repas et de prendre la route.
Cette invitation nous renouvelle et nous remplit de joie.
C’est pourquoi avec les anges, les saints de tous les temps nous unissions nos voix
pour chanter que tu es saint.
Saint, le Seigneur est saint, il est le Dieu de l’univers
Saint, le Seigneur est saint : éternel est son amour !
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire
Hosanna, hosanna au plus haut des cieux !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur
Hosanna, hosanna au plus haut des cieux !
Tu es vraiment saint Dieu de l’univers et il est juste que toute la création proclame ta louange car c’est toi qui donnes la vie. Tu es venu pour accompagner ton peuple, tu lui as donné la mission de rappeler à tous les peuples de la terre que tu aimes l’humanité. Nous sommes aujourd’hui rassemblés devant toi avec toutes nos questions, nous sommes conscients qu’il nous faut abandonner des liens qui nous enferment, qu’il faut nous renouveler, nous ouvrir à la foi, mouvement simple de confiance en ta parole.
Avec le psalmiste nous partageons la question
de tant de femmes et d’hommes par le monde :
« Qui nous fera voir le bonheur ? »
Nous voyons en suivant Jésus ton Fils au bord du lac que nos visages s’illuminent à son contact, lui le vivant nous entraine à être des témoins de la Vie. Nous sommes dans la joie ce soir sachant qu’il ne nous laisse pas seul, il a envoyé sur les disciples, sur nous tous l’Esprit qui nous permet de tenir bon. Nous pouvons alors dans la communion de toute l’Église célébrer le jour de la résurrection de Jésus, le jour de la vie. Par lui, par sa parole qui ravive notre espérance nous te supplions d’accepter et de bénir nos offrandes, le pain et le vin qui sur la table du partage représente tous nos travaux pour construire un monde à ta ressemblance. Sanctifie-les par ton Esprit pour qu’elles deviennent le corps et le sang de Jésus le Christ notre Seigneur.
La nuit même où les forces de la mort se déchainaient contre lui, il prit le temps de célébrer la Pâque. Il prononça la bénédiction puis partagea le pain en leur disant : « Prenez et mangez-en tous ; ceci est mon corps livré pour vous ». De même à la fin du repas, il prit la coupe, il la bénit et la donna à ses disciples en disant : « Prenez et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle qui sera versée pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. » Il les invita à partager le pain et le vin en mémoire de lui.
Des hommes l’ont écouté, l’histoire l’a crucifié, l’amour nous l’a rendu :
anamnèse (texte A. Cabantous – musique : L. Boldrini)
tu es vivant Seigneur Jésus, tu es vivant !
Seigneur notre Dieu, nous célébrons encore aujourd’hui ce mémorial qui nous rappelle que nous sommes toutes et tous appelés à la vie. Nous t’offrons ce pain et ce vin pour nous tous et pour le monde entier. Le partageant ensemble nous construisons l’Église, nous appelons encore et toujours l’Esprit : c’est lui qui nous rassemble en un seul corps.
Nous te prions pour ton Église : qu’elle soit source d’Espérance pour la terre, pour le monde.
Qu’elle sache toujours se renouveler afin de rester fidèle à ta Parole, qu’elle soit un lieu de vie qui inspire toutes celles et ceux qui veulent bâtir un monde de Paix.
Soutiens François notre pape, Laurent notre évêque dans leur mission au service du monde.
Nous prions ce soir, Seigneur notre Dieu, avec et pour ceux qui nous ont quittés, tous nos amis décédés : qu’ils nous soutiennent aux jours joyeux comme aux jours plus tristes.
Nous prions pour nous tous, les uns pour les autres, que nous sachions simplement accorder nos pas sur le chemin avec ton Fils. Nous te prions afin que nous sachions concrètement garder au fond de nous ta Parole, par-là ton amour pourra rayonner. Nous pourrons alors avec les apôtres et leurs compagnons, les deux amis sur la route d’Emmaüs, avec toutes celles et ceux qui ont été saisis par le Christ, avec la création tout entière, libérée de tout mal, te glorifier par le Christ par qui tu donnes la Vie.
Par Lui, avec Lui et en Lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l’unité du Saint-Esprit,
tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles.
Jean-Louis W.
Agnus : Dona la pace Signore (Donne la paix Seigneur à qui se confie en toi)
Dona la pace Signore a chi confida in te. Dona, dona la pace Signore, dona la pace !
Notre Père
📖 Chant : Tant qu’il fait jour
(Rimaud/Berthier)
1. Quel est-il donc cet homme qui veut que l’homme vive,
ce maître du sabbat qui agit comme Dieu ?
Il est le Maître, il est Seigneur ! Il est le Maître, il est Seigneur !
Quel est-il donc cet homme qui dénoue tous les liens et rend ses frères libres ?
Il est le Maître, il est Seigneur ! Il est le Maître, il est Seigneur !
Tant qu’il fait jour, il nous faut annoncer l’amour dont il nous aime
Tant qu’il fait jour, il nous faut rechercher sa justice et son règne !
2. Quel est-il donc cet homme qui resserre l’Alliance
et se livre en nos mains pour nous unir en lui ?
Il est le Maître, il est Seigneur ! Il est le Maître, il est Seigneur !
Quel est-il donc cet homme qui renouvelle tout et nous remet en grâce ?
Il est le Maître, il est Seigneur ! Il est le Maître, il est Seigneur !
3. Quel est-il donc cet homme qui a vaincu la haine ;
des femmes nous ont dit l’avoir revu vivant ?
Il est le Maître, il est Seigneur ! Il est le Maître, il est Seigneur !
Quel est-il donc cet homme qui leur donne mission de dire ses merveilles ?
Il est le Maître, il est Seigneur ! Il est le Maître, il est Seigneur !