Dimanche 4 août. « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là »

S’il importe d’avoir notre pain quotidien, cela ne saurait être le but d’une vie. Jésus insiste sur le fait que c’est la parole de Dieu qui est pain de vie et que c’est Dieu qui en est la source. Laissons-nous renouveler et transformer par ces Paroles qui font réfléchir, avancer et vivre pour devenir des femmes nouvelles, des hommes nouveaux épris de justice, de sainteté et de vérité, comme le dira Paul.

Entrée en prière

Yann Tiersen : Le banquet (Amélie Poulain) à l’accordéon

Accueil

Bonjour à vous toutes, à vous tous ; vous qui venez pour la première fois, vous qui venez vous ressourcer de temps en temps, vous qui êtes présents chaque dimanche.

Bienvenue à l’écoute de la Parole, la parole de Dieu qui nous rassemble et nous invite chaque semaine, chaque jour de chaque semaine, à nous remettre en chemin.

Pour cheminer, que le terrain soit escarpé ou plat, il faut se nourrir, prendre des forces. Non pour se gaver, convoiter et priver notre prochain, mais pour être renouvelés, transformés, pour devenir des femmes nouvelles, des hommes nouveaux épris de justice, de sainteté et de vérité comme le dira Paul.
Quel programme !
Alors, en confiance, allons à la source ; entrons dans la célébration, au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit

Benoît V.

📖   Lecture du livre de l’Exode (16, 2-4.12-15)

” Je vais faire pleuvoir du pain pour vous. “

En ces jours-là, dans le désert, toute la communauté des fils d’Israël récriminait contre Moïse et son frère Aaron. Les fils d’Israël leur dirent : « Ah ! Il aurait mieux valu mourir de la main du Seigneur, au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim tout ce peuple assemblé ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Voici que, du ciel, je vais faire pleuvoir du pain pour vous. Le peuple sortira pour recueillir chaque jour sa ration quotidienne, et ainsi je vais le mettre à l’épreuve : je verrai s’il marchera, ou non, selon ma loi. J’ai entendu les récriminations des fils d’Israël. Tu leur diras : ‘Au coucher du soleil, vous mangerez de la viande et, le lendemain matin, vous aurez du pain à satiété. Alors vous saurez que moi, le Seigneur, je suis votre Dieu.’ »
Le soir même, surgit un vol de cailles qui recouvrirent le camp ; et, le lendemain matin, il y avait une couche de rosée autour du camp. Lorsque la couche de rosée s’évapora, il y avait, à la surface du désert, une fine croûte, quelque chose de fin comme du givre, sur le sol. 
Quand ils virent cela, les fils d’Israël se dirent l’un à l’autre : « Mann hou ? » (ce qui veut dire : Qu’est-ce que c’est ?), car ils ne savaient pas ce que c’était.
Moïse leur dit : « C’est le pain que le Seigneur vous donne à manger. »

Résonance

En lisant ce texte je n’ai pas pu m’empêcher de penser à nous, communauté de Saint-Merry :
Je nous entends sans cesse dire : « comme c’était bien, lorsque nous étions dans les murs de Saint-Merry ! Nous pouvions chercher, inventer nos célébrations, dire à voix haute nos différences, faire des expos, accueillir sans interdits, avec notre grand portail ouvert sur la rue ! Vraiment c’était le bon temps, nous cherchions à vivre l’Évangile ! Nous étions reconnus, recherchés, et l’image que cela nous renvoyait était tellement gratifiante !
Alors que maintenant, nous n’avons quasiment plus rien : pas de lieu fixe, pas de possibilité d’accueil, pas d’expo, pas de vitrine quoi ! Nous avons si peu pour exister, sinon ces deux lieux de célébrations généreusement ouverts deux fois par mois, et nos partages en Visio chaque dimanche…qu’est-ce  que cela ? « Mann hou ? »
C’était quand même mieux avant ! Aujourd’hui, nous ne savons pas où nous allons, nous ne sommes pas « forts » d’une mission qui nous flatterait… c’est rageant, décourageant ou humiliant, comme on veut …
Ne ressemblons-nous pas à ce peuple sorti de ses habitudes et de ses routines ?
Au désert, le peuple récriminait… seule réponse : une nourriture au jour le jour, une vie au jour le jour, sans réserve, sans sécurité autre que l’aujourd’hui donné...
N’est-ce  pas un appel ? Croire que le pain, la force pour marcher, c’est quotidien. Prendre à  bras-le-corps cette existence reçue au jour le jour, et pour chacun de nous, accepter d’inventer, de créer sa réponse personnelle et notre réponse collective face à l’exigence du présent.

Jean-Luc L.

📖   Évangile de Jésus-Christ selon Jean (6, 24-35)  

En ce temps-là, quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : « Rabbi, quand es-tu arrivé ici ? » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau. » Ils lui dirent alors : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » Jésus leur répondit : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé. » Ils lui dirent alors : « Quel signe vas-tu accomplir pour que nous puissions le voir, et te croire ? Quelle œuvre vas-tu faire ? Au désert, nos pères ont mangé la manne ; comme dit l’Écriture : Il leur a donné à manger le pain venu du ciel. » Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : ce n’est pas Moïse qui vous a donné le pain venu du ciel ; c’est mon Père qui vous donne le vrai pain venu du ciel. Car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde. » Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là. » Jésus leur répondit : « Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »  

Résonances

Des paroles qui font vivre

Les paroles que le Christ prononce nourrissent notre vie et nous encouragent à nous remettre en cause.
Elles nous poussent au partage et à la rencontre. C’est l’amour du prochain qui doit nous guider.
À force d’entendre ces paroles, nous nous forgeons un cœur plus fraternel et aimant;
Nous sommes invités à écouter nos frères et sœurs même si ce n’est pas toujours simple ou agréable comme l’écrit la Pasteure Muller-Colard.
La parole du Christ que je médite particulièrement aujourd’hui est celle qu’il utilise dans la parabole du bon samaritain où il nous invite à « aimer notre prochain comme nous-même ». Quoi de plus difficile à faire en effet que d’aimer celui qui est différent ou celle qui est différente ?
L’évangile foisonne de phrases qui nous font réfléchir : Comme la phrase « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ».
En lisant cette dernière, je pense à toutes ces personnes qui osent se lever au nom du Christ pour lutter contre les injustices ou pour défendre la liberté au péril de leur vie.

François-Xavier J.

La Parole comme pain et le pain qui fait vivre

Dans l’Évangile de dimanche dernier, Jésus se retira seul au désert après la « multiplication » des pains et des poissons car il savait que les femmes et les hommes voulaient faire de lui leur roi. Aujourd’hui, il nous indique le risque de la même pente glissante : « Vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle ».
S’il importe d’avoir notre pain quotidien, cela ne saurait être le but d’une vie. Jésus insiste sur le fait que c’est la parole de Dieu qui est pain de vie. C’est Dieu qui est la source, c’est le Père qui marque de son sceau, ce n’est pas Moïse. Mais Dieu… qui est Dieu ? Souvent, nous demeurons devant cette question sans réponse aisée. Comme devant la manne. On voudrait des preuves, de la consistance, du concret, quelque chose qui soit fascinant, quelque chose à adorer, à contempler, à maîtriser, à posséder, pas une étrange croûte fine qui semble fragile et peu nourrissante, comme l’étaient aussi cinq pains et deux poissons.
Mais là est sans doute la beauté de la foi : demander avec force à Jésus : « Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là » sans bien savoir pourtant ce dont il s’agit. S’aventurer sur le chemin sans bien savoir de quoi il est fait, ni où il mène.Peut-être pourrions-nous échanger à ce sujet aujourd’hui ? Qu’est-ce que Jésus nous donne à manger ? Nous sommes appelés à cheminer ensemble, avec nos doutes, nos désenchantements, nos déserts et nos moments de grâce, nos conflits parfois. Et à partager ce qui nous interroge et ce qui nous fait vivre.

Benoît V.

Partage

Qu’est-ce que Jésus nous donne à manger ?

Méditation en musique

E. Elgar : Nimrod – Lux aeterna

Quelques échos du partage

• Pour moi, c’est toute sa personne, sa vie, son exemple dont je suis appelé à me nourrir.
• Je dirais que Jésus nous donne de goûter ce que c’est d’être humain.
• Jésus me donne à manger tous ces petits gestes du quotidien auxquels j’assiste, gestes de sollicitude, d’attention à l’autre, de sourire ou même de ferveur et ce corps du Christ que je vois sur cet écran est celui qui me nourrit, je n’ai pas forcément besoin d’une hostie consacrée.
• Le pain que Dieu nous donne, c’est pour qu’il soit partagé et ce partage, c’est toujours un réconfort de le voir sur cet écran; on ne sent pas tout seul, on est entouré ; peut-être que le plus difficile pour moi, c’est d’élargir ce partage !
• Avoir le souci de mes amis, être présent aux autres c’est venir à la suite du Christ.
• Pour moi, dans ces Jeux Olympiques, il y a eu quelques signes qui m’ont nourri ; quand je vois que celui qui a gagné a un geste d’accueil de celui qui vient de perdre ou bien quand j’ai lu des textes comme “Vous n’aurez pas ma haine”, ce sont des choses auxquelles je suis très sensible et qui sont signes de vie.
• Pour moi, ce sont ces rencontres du dimanche qui me portent énormément, m’aident, me font réfléchir et avancer pour toute la semaine.
• Je crois aussi important le pain de la Parole, la parole que l’on partage et qui nourrit pour toute la semaine… Le Christ est parmi nous, il est en nous et chaque fois que l’on est réunit, il est au milieu de nous et c’est ça qui est important.
• La Parole que nous partageons le dimanche, mais aussi celle que je peux lire par ailleurs, elle m’ouvre au monde et à tous ceux qui sont aussi visage du Christ.
• Je suis très nourrie également par la Parole : la parole que chacune et chacun donne ici sur cet écran, qui m’est parole de Dieu incarné par vous, la Parole de Dieu qui est lue dans les textes, les résonances aussi. Je suis nourrie aussi beaucoup par la beauté, la beauté de vos visages dans ces rencontres, la beauté de chacun que je retrouve chaque dimanche matin ; j’ai toujours senti cette nourriture de beauté variée dans le quotidien. Bien sûr, j’aime aussi être nourrie de l’hostie mais je trouve tellement de nourriture dans les Paroles, dans vos paroles et dans la beauté…. merci pour tout cela.
• Ce qui est extraordinaire comme nourriture dans les Paroles des textes partagés, c’est que c’est très varié : il y a de la réflexion, de l’humour parfois, il y a quelquefois de la colère, il y a de la beauté, il y a des propositions de vie, il y a des récits quelquefois énigmatiques…. On peut trouver tout ce que l’on veut, il y en a pour tous les goûts et ça ne s’épuise pas et cela depuis des millénaires…. c’est un festin extraordinaire

♫ Chant :  Pain de Dieu, pain de vie

(Paroles : C. Bernard – Musique : J. Akepsimas)

PAIN DE DIEU, PAIN DE VIE,
SIGNE DE L’AMOUR DU SEIGNEUR
PAIN DU CIEL, JÉSUS-CHRIST
VIENS SEMER L’AMOUR DANS NOS CŒURS

1
Toi le passant sur l’autre rive,
Tu nous connais par notre nom,
Tu sais la faim qui nous habite
Et les désirs dont nous brûlons.
Donne-nous ton pain pour la vie éternelle. (bis)

2
Tu multiplies pour nous les signes
Mais nos regards sont aveuglés.
Sois la lumière qui délivre,
Dis-nous tes mots de vérité.
Donne-nous ton pain pour la vie éternelle. (bis)

3
Toi l’Envoyé d’auprès du Père,
Viens nous marquer de ton Esprit.
Tu es la manne sur nos terres,
Le pain d’espoir dans notre nuit.
Donne-nous ton pain pour la vie éternelle. (bis)

4
Sur les chemins de l’aventure
Soutiens la foi qui nous conduit.
Tu es la joie qui transfigure
Le pas à pas vers l’infini.
Donne-nous ton pain pour la vie éternelle. (bis)

Introduction à la lettre de Paul aux Éphésiens

Les païens sont ceux qui vivent selon l’Homme Ancien. Ils sont de ce monde, ils se trompent de cible en croyant pouvoir maîtriser le bonheur. Nous avons tous en nous de cet homme ancien. L’Homme Nouveau est celui qui se laisse transformer car il reçoit, par Jésus, l’élan de son Père.

Maintenant, écoutons ce que Paul nous dit.

Michel M.

📖  Lecture de la Lettre de Paul aux Éphésiens (4, 17.20-24)

Frères et sœurs,
Je vous le dis, j’en témoigne dans le Seigneur : vous ne devez plus vous conduire comme les païens qui se laissent guider par le néant de leur pensée. Mais vous, ce n’est pas ainsi que l’on vous a appris à connaître le Christ, si du moins l’annonce et l’enseignement que vous avez reçus à son sujet s’accordent à la vérité qui est en Jésus. Il s’agit de vous défaire de votre conduite d’autrefois, c’est-à-dire de l’homme ancien corrompu par les convoitises qui l’entraînent dans l’erreur.
Laissez-vous renouveler par la transformation spirituelle de votre pensée. Revêtez-vous de l’homme nouveau, créé, selon Dieu, dans la justice et la sainteté conformes à la vérité.

Prière universelle

Quelles intentions souhaitez-vous que porte la communauté ?
♫ Refrain : Donne-nous aujourd’hui, Seigneur, le pain de vie

La communauté a porté dans sa prière :

• Sidiki, belle personne migrante accompagnée par l’une d’entre nous dans ses démarches pour l’obtention de papiers et qui semble avoir été débouté mais qui a, depuis, disparu…. Personne ne sait ce qu’il est devenu.
• Tous les migrants, tous ces gens que l’on refuse et que l’on traite presque comme des animaux. Je voudrais que nous puissions avoir le coeur un peu plus large, un peu plus ouvert, Seigneur entends notre prière.
• Les personnes rencontrées : Rachid, du foyer Emmaüs proche de chez moi, avec qui je suis entré dans une certaine amitié. Nous avons parlé, je lui ai offert un verre de vin et il m’a dit : ” Oui, Je prierai avec mes mots pour Françoise ” ; et la personne qui fait le ménage dans notre maison de campagne, qui est croyante et qui voyant passer une vieille dame m’a dit : “c’est Lisette, elle est Alzheimer et on fiat tous attention à elle”. Ce sont des gestes et des mots incroyables et il a fallu que d’autres m’éveille à cela.

• Nous tous, pour tous les talents que nous avons reçus ; que nous sachions accepter la nourriture au quotidien afin de les développer.
• une fois encore et inlassablement les juifs, les musulmans, les chrétiens du Proche-Orient, de Palestine qui manquent de tout : du pain, de la vie, de l’espoir, dans ces temps sombres. En ce moment où l’on voit des sportifs Coréens du Nord et du Sud se prendre ensemble en photo, nous avons vraiment besoin d’espérer pour ces femmes et ces hommes du Proche-Orient, afin qu’ils voient se dessiner un chemin vers la vie, nous te prions, Seigneur.
• les familles réunies durant l’été, celles où l’on trouve le pain du partage, la chaleur humaine et celles où il n’y a rien, plus de partage, plus d’échanges et c’est tellement douloureux pour tous.
• Nous tous, pour que nous gardions toujours de l’appétit pour cette Parole, de la gourmandise et que nous sachions inviter largement à notre table pour la partager.
• Les couples qui partagent une longue vie ensemble – comme c’est mon cas depuis plus de cinquante ans – et qui expérimentent la présence de Dieu dans nos vies : c’est une occasion de remerciements tous les jours. Et ceux et celles, ils sont de plus en plus nombreux, qui sont seuls parce que le compagnon ou la compagne de toute une vie les a quittés. Que la présence de Jésus soit encore plus manifeste pour ces personnes qui sont seules.

Elle a rendu grâce pour :

• le début de dialogue possible avec ces échanges de prisonniers qui ont eu lieu entre l’occident et la Russie ; c’est un petit signe, certes, mais c’est déjà beaucoup pour ce dialogue.
• ces moments de joie, de ferveur que nous vivons actuellement grâce aux Jeux Olympiques.
• ces magnifiques paysages parcourus dans le Vercors et dans l’Isère et aussi pour le fait que chaque fois que l’on croisait quelqu’un, on se saluait et je trouve cela merveilleux.
• cette vie éternelle que Dieu nous donne à manger, à connaître en son Fils, à travers toutes les rencontres et les événements de la vie quotidienne. Qu’il m’aide et qu’il nous aide à toujours mieux le connaître et le reconnaître.

Notre Père

Chanté

Bénédiction et envoi

Avec la joie que nous vivons grâce aux JO, avec la nourriture que nous acceptons au quotidien pour développer nos talents, avec les migrants si mal accueillis dans notre pays et comme nous le disait Paul tout à l’heure :

Laissons-nous renouveler par la transformation spirituelle de notre pensée. Revêtons l’homme nouveau, créé, selon Dieu, dans la justice et la sainteté.

d’après Paul aux Éphésiens (4, 23-24)

Et que Dieu nous bénisse toutes et tous, lui qui es Père, Fils et Esprit.
Bonne semaine, bonnes vacances pour ceux qui y sont et bon dimanche à chacune et chacun.

Retrouvons nous lundi 5 août à 19 h pour préparer la célébration du dimanche 11 août.
Le lien pour cette préparation en Visio est sur l’agenda du site