Textes du jour : aelf_dimanche_13_juin
Bienvenue
Bienvenue à Aïna, Giorgia, Kotoné, Nestor et Vittoria, qui participent pour la première fois au repas du Seigneur ! Bienvenue à leurs parents, parrains, marraines, grands-parents qui les accompagnent en ce jour. Bienvenue à vous tous de la Paroisse de Saint-Merry, et grand merci de nous accueillir en cette célébration. Bienvenue aux membres du centre Pastoral de Saint-Merry « Hors les murs » venus entourer les enfants de l’Atelier de la Foi. Bienvenue aussi à vous amis de passage.
Les enfants ont préparé ce premier repas du Seigneur en vivant plusieurs textes bibliques, qu’ils ont lus, commentés, mimés. Dans ce repas du Seigneur, ils se préparent à vivre la présence de Jésus le Christ dans sa parole, dans le pain et le vin partagé. Ensemble, entrons dans la célébration en faisant le signe de la croix qu’aiment faire les enfants :
Evelyne
Il y a le haut, il y a le bas
Il y a la gauche, il y a la droite
Il y a le ciel, il y a la terre
Il y a un bout du monde
il y a l’autre bout du monde.
D’un bout du monde à l’autre bout du monde
la croix unit les hommes entre eux.
De haut en bas et de bas en haut
la croix unit les hommes à Dieu.
Quand je fais sur moi le signe de croix,
c’est tout entier, Seigneur, que je m’ouvre à toi.
Chant D 13-02 (paroles : A. Cabantous – musique : L. Boldrini)
Bénis le pain, Seigneur, labeur et joie des hommes
Bénis le pain, la manne du royaume
Bénis le pain, Seigneur, signe de ta mémoire
Bénis le pain, alliance en notre histoire.
Le pain de l’homme est pain de Dieu
Fruit d’une moisson sans rivage
Le pain de l’homme est corps de Dieu
Lorsque c’est lui qui fait partage.
Le pain de l’homme est pain de Dieu
Puisque Jésus l’offre à sa table
Le pain de l’homme est corps de Dieu
Depuis qu’Il sanctifie la Pâque.
Un Dieu qui nourrit
L’Exode relate la sortie des Israélites hors d’Egypte. Moïse fait sortir son peuple de l’esclavage en Egypte, ensemble ils passent la Mer Rouge et se retrouvent à marcher dans le désert. Dans le désert, le peuple a faim et proteste. Dieu entend les récriminations. Il n’y reste pas indifférent et donne à son peuple de quoi le nourrir : la manne.
Aurélien
Lecture du livre de l’Exode 16, 1-31
Dans le désert, toute la communauté des fils d’Israël récriminait contre Moïse et Aaron. Les fils d’Israël leur dirent : « Ah ! Il aurait mieux valu mourir de la main du Seigneur, au pays d’Égypte, quand nous étions assis près des marmites de viande, quand nous mangions du pain à satiété ! Vous nous avez fait sortir dans ce désert pour faire mourir de faim tout ce peuple assemblé ! » Le Seigneur dit à Moïse : « Voici que, du ciel, je vais faire pleuvoir du pain pour vous. Le peuple sortira pour recueillir chaque jour sa ration quotidienne, et ainsi je vais le mettre à l’épreuve : je verrai s’il marchera, ou non, selon ma loi. Mais, le sixième jour, quand ils feront le compte de leur récolte, ils trouveront le double de la ration quotidienne. » Le lendemain matin, il y avait une couche de rosée autour du camp. Lorsque la couche de rosée s’évapora, il y avait, à la surface du désert, une fine croûte, quelque chose de fin comme du givre, sur le sol. Quand ils virent cela, les fils d’Israël se dirent l’un à l’autre : « Mann hou ? » (Ce qui veut dire : Qu’est-ce que c’est ?), car ils ne savaient pas ce que c’était. Moïse leur dit : « C’est le pain que le Seigneur vous donne à manger. Voici ce que le Seigneur a ordonné : Recueillez-en autant que chacun peut en manger : une mesure par personne. Chacun de vous en prendra selon le nombre d’habitants de sa tente. » Les fils d’Israël firent ainsi : certains en recueillirent beaucoup, d’autres peu. Celui qui en avait ramassé beaucoup n’eut rien de trop ; celui qui en avait ramassé peu ne manqua de rien. Ainsi, chacun en avait recueilli autant qu’il pouvait en manger. Moïse leur dit encore : « Que personne n’en garde jusqu’au matin ! » Ils n’écoutèrent pas Moïse et certains en gardèrent jusqu’au matin. Mais le surplus fut infesté de vers et se mit à sentir mauvais. Alors Moïse s’irrita contre eux. Matin après matin, ils en recueillaient autant que chacun pouvait en manger. À la chaleur du soleil, tout était fondu. Or, le sixième jour, ils recueillirent le double de ce pain : deux mesures par personne. Et tous les chefs de la communauté vinrent en informer Moïse. Moïse leur dit : « Oui, c’est bien ce que le Seigneur avait dit. Demain est un grand sabbat, un sabbat consacré au Seigneur. Cuisez ce qui doit cuire, faites bouillir ce qui est à bouillir. Et gardez le surplus en réserve jusqu’au matin. » Ils le gardèrent, comme Moïse l’avait ordonné. Et il n’y eut ni mauvaise odeur ni vermine. Moïse leur dit : « Mangez-le aujourd’hui. Aujourd’hui, c’est le sabbat du Seigneur. Aujourd’hui, vous n’en trouverez pas dehors. Pendant six jours, vous en ramasserez, mais, le septième jour, c’est le sabbat : il n’y en aura pas. » Or, le septième jour, des gens sortirent pour en recueillir, mais ils n’en trouvèrent pas.
Le Seigneur dit à Moïse : « Combien de temps encore refuserez-vous de garder mes commandements et mes lois ? Voyez : le Seigneur vous a donné le sabbat ; aussi, le sixième jour, vous donne-t-il du pain pour deux jours. Restez donc chacun chez vous. Que personne ne sorte de chez lui le septième jour. » Et, le septième jour, le peuple cessa toute activité. La maison d’Israël donna à ce pain le nom de « manne ». C’était comme de la graine de coriandre, de couleur blanche, au goût de beignet au miel. Les fils d’Israël mangèrent de la manne pendant quarante ans, jusqu’à leur arrivée en pays habité ; ils mangèrent de la manne jusqu’à leur arrivée aux confins du pays de Canaan.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 24, 13-35
Le même jour, deux disciples faisaient route vers un village appelé Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem, et ils parlaient entre eux de tout ce qui s’était passé. Or, tandis qu’ils s’entretenaient et s’interrogeaient, Jésus lui-même s’approcha, et il marchait avec eux. Mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître. Jésus leur dit : « De quoi discutez-vous en marchant ? » Alors, ils s’arrêtèrent, tout tristes. L’un des deux, nommé Cléophas, lui répondit : « Tu es bien le seul étranger résidant à Jérusalem qui ignore les événements de ces jours-ci. » Il leur dit : « Quels événements ? » Ils lui répondirent : « Ce qui est arrivé à Jésus de Nazareth, cet homme qui était un prophète puissant par ses actes et ses paroles devant Dieu et devant tout le peuple : comment les grands prêtres et nos chefs l’ont livré, ils l’ont fait condamner à mort et ils l’ont crucifié. Nous, nous espérions que c’était lui qui allait délivrer Israël. Mais avec tout cela, voici déjà le troisième jour qui passe depuis que c’est arrivé. À vrai dire, des femmes de notre groupe nous ont remplis de stupeur. Quand, dès l’aurore, elles sont allées au tombeau, elles n’ont pas trouvé son corps ; elles sont venues nous dire qu’elles avaient même eu une vision : des anges, qui disaient qu’il est vivant. Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ils ont trouvé les choses comme les femmes l’avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait. Quand ils approchèrent du village où ils se rendaient, Jésus fit semblant d’aller plus loin. Mais ils s’efforcèrent de le retenir : « Reste avec nous, car le soir approche et déjà le jour baisse. » Il entra donc pour rester avec eux. Quand il fut à table avec eux, ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l’ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent, mais il disparut à leurs regards.
Ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » À l’instant même, ils se levèrent et retournèrent à Jérusalem. Ils y trouvèrent réunis les onze Apôtres et leurs compagnons, qui leur dirent : « Le Seigneur est réellement ressuscité : il est apparu à Simon-Pierre. » À leur tour, ils racontaient ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Les enfants ont un sentiment accru du partage. Demandons-leur, par exemple, de partager un jouet avec un autre enfant, même s’ils sont frères. Et que dire des adultes, surtout si cela est enveloppé de la notion de propriété privée. Et pourtant, le partage est le signe du disciple du Christ. « Nous t’avons connu Seigneur au partage du pain. Tu nous connais Seigneur au partage du pain ». Michel Serrault nous donne l’exemple. On lui demandait une fois : « vous êtes chrétien ? » Et il répondait « oui ». Et après : « et vous le dites ? » Réponse. « Non. Je préfère qu’on le devine’. Et on pourrait ajouter : « au partage ». Partage de tout : du logement, de la nourriture, de l’argent, du temps…Ce n’est pas une fois pour toutes que cela se fait. C’est une attitude permanente. On nous reconnaît au partage du pain et du reste.
Jesùs Asurmendi
Credo
Je crois en un seul Dieu, le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.
Je crois en Dieu le Père, source d’amour et de vie.
Et en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur ;
qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié,
est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ;
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en Jésus-Christ, venu pour servir et donner sa vie.
Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints,
à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle.
Je crois en l’Esprit Saint, brise légère ou souffle puissant.
Je crois en l’Église, peuple de témoins et d’apôtres.
Baptisé, je veux suivre le Christ de plus près
pour vivre l’Évangile au cœur du monde
à travers les engagements auxquels je suis appelé.
Amen
Intentions de prière
- Seigneur, nous avons écouté ta parole au cours des ateliers d’éveil à la foi de Saint-Merry et nous avons appris à mieux te connaître. Ensemble, au monastère des Clarisses de Senlis, nous avons partagé des moments de joies et cheminé spirituellement vers notre première communion. Nous te prions pour que tu nous guides tout au long de notre vie et pour que nous poursuivions notre chemin à tes côtés.
- Seigneur, aide-nous à ne pas rester indifférent aux souffrances du monde
et donne-nous la force de toujours nous indigner et agir.
Prière eucharistique
Nous voilà rassemblés pour te remercier. C’est la raison pour laquelle nous sommes réunis. Te remercier.
Tout d’abord pour la création si belle, si variée. Surtout en ce moment où elle brille de toutes les couleurs et de toutes les formes. Avec ces fleurs, si belles et si simples comme les coquelicots, et si sophistiqués comme les orchidées.
Mais nous te remercions aujourd’hui plus encore pour Aïna, Giorgia, Kotoné, Nestor et Vittoria qui aujourd’hui font leur première communion. Autrement dit la première de leurs communions. Aujourd’hui, ils participent pour la première fois au repas du Seigneur. Le repas que le Seigneur a préparé pour tous. Pas pour les purs. Pas une récompense mais une médicine pour les malades que nous sommes. Pour tous ceux qui s’approchent de l’Eglise, l’hôpital de campagne qu’elle doit être.
Mais nous te remercions plus particulièrement pour Jésus ton Fils, notre Seigneur que nous essayons tant bien que mal de suivre. Lui qui nous a donné sa nourriture, lui-même. Pour tout cela nous te remercions et nous te chantons
Saint le Seigneur Dieu des vivants
Lui a partagé, il nous a donné sa vie. Que l’Esprit Saint renouvelle son œuvre et fasse de ce pain et de ce vin, nos humbles offrandes, les signes du corps et du sang du Christ, lui qui la veille de sa mort, en mangeant avec ses disciples pris du pain, le rompu et le donna à ses disciples en disant : Prenez et mangez, ceci est mon corps qui est donné pour vous.
De même à la fin du repas, il prit la coupe et la leur donna en disant : prenez et buvez, car ceci est la coupe de mon sang qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission de péchés. Faites cela en mémoire de moi.
Anamnèse
Notre Père
Il est temps de se tourner vers cette communauté et de demander à l’Esprit Saint qu’il fasse d’elle et de toutes les communautés qui partagent le repas du Seigneur de vraies communautés de partage. Nous te prions aussi pour toutes les Eglises éparpillées de par le monde. Qu’elles soient connues comme des phares de partage et de communion. Nous te prions particulièrement pour celle de Rome et son pasteur François ainsi que pour celle de Paris, et son pasteur, qui a fortement besoin des lumières de l’Esprit.
Jesùs Asurmendi.
Chant (paroles et musique : R. Stamps)
Venez du fond des temps, du bout du monde,
Cœurs transpercés par la soif et la faim,
Ouvrez la porte de la joie profonde :
Dieu a mis son corps entre nos mains, (bis)
Ce soir de l’eau se change en vin de noces,
Sur la montagne on multiplie le pain,
La vigne en fleur nous donne un fruit précoce,
Dieu a mis son corps entre nos mains, (bis)
Geste posé au milieu de l’histoire,
Question posée au bord de nos chemins,
Secret posé au fond de la mémoire :
Dieu a mis son corps entre nos mains, (bis)
Parole accomplissant les Écritures,
Mots d’un amour qui n’aura pas de fin,
Le Verbe se lait chair et nourriture :
Dieu a mis son corps entre nos mains. (bis)
Envoi
Que notre cœur reste brûlant de cette Parole et de ce repas partagés,
que nous reconnaissions le Christ dans les partages poursuivis avec nos frères
et que le désir de ce partage ne nous quitte jamais.
Amélie
Bonjour,
Les textes proposés ne sont pas les textes officiels du dimanche 13 juin……!
Magnifique célébration, comme le Saint Merry d’avant savait les offrir aux participants – n’étant pas dans l’église dimanche, je viens de la découvrir sur le site, et j’ai été très sensible à la qualité des textes et des chants car on voit bien que chacun, petit ou grand, y a mis tout son coeur ” pour chanter Dieu”.
Un grand merci à Aïna, Giorgia, Kotoné, Nestor, Vittoria, Jesùs, Evelyne, Aurélien et tous les autres !