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Hiver solidaire 2021-2022 à Notre-Dame d’Espérance : « Le projet prend corps ! »

Soirée d’information du 15 septembre 2021

Qui choisit les personnes accueillies ?Ce sont les équipes des paroisses accueillantes via les associations partenaires. Contacter les maraudes, les cafés solidaires, les centres de jour du quartier, privilégier les personnes « du quartier ».
Pourquoi des femmes ?C’est une idée qui a surgi lors de la première rencontre à NDE, Mireille Clément nous disait que peu de paroisses accueillaient des femmes à la rue. Elles sont moins nombreuses mais leur situation est particulièrement difficile.
Quel espace à NDE ?La douche et les sanitaires existants derrière le chœur seront rafraichis, on ajoutera une kitchenette, un lave-linge. Cet espace est accessible de la rue, il sera un peu réaménagé. Les repas seront pris dans la salle des artistes, ainsi que les couchages (+ la sacristie pour le deuxième bénévole)
Et pendant la journée ?Les personnes sont autonomes durant la journée. Elles peuvent laisser leurs bagages dans des caisses prévues à cet effet.
Qui fait les repas ?Une personne bénévole (ou deux) prépare un diner pour 5 ou 6 personnes, et elle dine ou non avec les accueillis. Elle livre le repas à 19h30, il n’y a plus qu’à le réchauffer. En cas de besoin on peut s’organiser pour aller chercher le repas prêt chez la personne qui l’a préparé.
Peut-on cuisiner avec les accueillis ?Le petit-déjeuner oui, le dîner non. Ce n’est pas prévu au quotidien, car ce serait trop court : les personnes arrivent, se posent, prennent une douche, installent les lits, on dine, on fait la vaisselle. Cela peut se faire à l’occasion (anniversaire, Noël, nouvel an) mais pas tous les soirs.
Quels sont les horaires ?Ce sont les paroisses qui décident. A St Antoine, un bénévole arrive vers 19h30 pour réceptionner le repas, les accueillis arrivent pour 20h ainsi que le 2eme bénévole. Les lieux doivent être libérés pour 8h. Un autre bénévole vient faire le ménage pour qu’à 8h30 le lieu puisse être utilisable par la paroisse.
Peut-on « domicilier » les personnes ?Non, il s’agit d’une halte de nuit temporaire, les domiciliations sont faites par les associations et les CCAS.
Peut-on faire un don ?Pourquoi pas : la mise en place va nécessiter des travaux et des petits achats surtout la première année : vaisselle, couettes, lits de camp… Une cagnotte peut servir à cela.
Comment se passe le couchage ?On installe tous les soirs les lits de camp en les séparant par des paravents afin de préserver un minimum d’intimité. On fournit les couettes et draps pour les accueillis (lavage sur place), les bénévoles viennent avec leur sac de couchage
Comment faire si les personnes ne sont pas en forme ?Les accueillis peuvent être fatigués, déprimés, par une journée de rue. Il faut faire avec, les laisser tranquilles s’ils ne veulent pas parler. Ils s’engagent à ne pas venir alcoolisés ou sous l’emprise de stupéfiants. Si cela arrive, l’équipe d’accueil fait un rappel à la règle, aidée éventuellement par le travailleur social référent. Si cela persiste, cela peut aller jusqu’à la fin de l’expérience pour l’accueilli. Ces situations se vivent et se décident en équipe, collectivement.
Et si les personnes ne parlent pas bien français ?Cela peut arriver, et gêner un peu la relation mais on trouve toujours un moyen de communiquer.
Sommes-nous assez nombreux pour engager NDE ?Non ! et c’est pour cela qu’il faut le faire, pas seulement avec les réguliers de NDE : parlez-en à vos voisins, aux amis, à vos enfants et leurs amis, aux croyants qui fréquentent le temple ou la synagogue… Dès qu’on le propose à dix personnes, deux s’engagent !
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    1. Claire Saconney says:

      Effectivement, la présentation n’est pas idéale. Il suffit d’utiliser la flèche  en bas du tableau pour faire défiler les textes.

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