En neuf ans, le pape François a visité 53 pays et effectué 37 voyages, dont le premier sur l’île de Lampedusa. Ce nouveau film de Gianfranco Rosi, sorti en salles le 14 décembre, observe le pape François en train d’observer le monde. À travers un montage d’archives s’appuyant sur vingt-et-un voyages (Brésil, Cuba, Philippines, République centrafricaine, Mexique, Arménie, Chili, Madagascar, Irak, Canada…), G. Rosi retrace l’itinéraire du pape, qui s’exprime sur la pauvreté, les inégalités, la dignité, la dégradation du climat, la cupidité, l’égoïsme, les migrations et la condamnation de toutes les guerres.
Voici sa prière à la fin du film :
Perdonaci la Guerra, o Signore.
Ti imploriamo, ferma la mano di caino,
illumina la nostra coscienza.
Non sia fatta la nostra volontà,
non abbandonarci al nostro agire
e quando avrai fermato la mano di Caino,
abbi cura anche di lui, di nostro fratello.
Fermaci Signore, fermaci.
Pardonnez-nous la guerre, ô Seigneur.
Nous t’implorons, arrête la main de Caïn,
éclaire notre conscience.
Que notre volonté ne soit pas faite, ne
nous abandonne pas à notre propre sort,
et quand tu auras arrêté la main de Caïn,
prends soin de lui aussi, notre frère.
Arrêtez-nous, Seigneur, arrêtez-nous.
« C’est un homme qui regarde et qui écoute. »
Gianfranco Rosi
« Quand il te salue, tu as l’impression qu’il ne voit que toi.
Il a une énorme capacité à être présent. »
« Au fond, j’ai voulu rendre un hommage à un homme
qui essaie de changer quelque chose. »
Claire S.