Les vœux sont divers et variés. Voici deux façons généreuses de vous souhaiter pendant qu’il en est encore temps une bonne année 2024.

Des voeux j’en veux

Des vœux j’en veux, et si j’osais j’en enverrais par brassées de milliers à l’univers entier.
Des vœux j’en veux, ni au plus-que-parfait ni au conditionnel, des vrais, des purs, des durs.
Des vœux j’en veux, plein de gerbes de blé tressées pour les affamés.
Des vœux j’en veux, bouquets de fleurs immortelles pour les malades et les victimes des guerres, des plaies et des brûlures.
Des vœux j’en veux, pour nos sœurs et frères chercheurs d’amour et d’âme sœur et pour les esseulés.
Des vœux j’en veux, pour les oiseaux qui grelottent, les saumons déroutés et les rossignols milanais enroués.
Des vœux j’en veux, in fine finibus pour ceux que le facteur a toujours oubliés.

Thierry d’Auzon
Le rêveur du quotidien
Écrit à Paris, le 31 décembre 2023 à 16 h

Bonne année 2024 olympique et para-olympique !

Changer d’année, c’est se souvenir d’un point de référence, d’une année source.
Quand place-t-on le début de l’année ? À partir de quand compte-t-on les années ?
Chaque culture a fait ses choix (on se souvient de l’An II de la République française…).
Le calendrier chrétien est une référence importante, mais il y a d’autres calendriers internationaux : juif (compté à partir de la fondation du monde… biblique, soit -3761), musulman (calculé sur l’Hégire et le départ de Mahomet pour Médine, +622 ans). Le calendrier chinois comptait les années à partir de la naissance de « l’Empereur jaune », père de la Chine (-2697), le calendrier bouddhiste commence avec l’éveil de Gautama (-543), le calendrier indien avec le début de l’ère Saka (+78),
le calendrier cyclique des Mayas commençait avec la dernière recréation du monde (-3114). Quant au calendrier de la Grèce antique, il comptait les années à partir des premiers jeux olympiques (-776).

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Commencer la course du temps avec des jeux sportifs, c’est tout un programme. Jouer, n’est-ce pas le propre des enfants ? En jouant, les jeunes découvrent le monde en mettant de côté, pour un temps, ses épreuves dramatiques et se préparent à leur faire face avec le meilleur d’eux-mêmes.
Le jeu met les imaginations et les forces en compétition dans un esprit de détente et d’excellence. Le jeu laisse une place à l’effort et à la chance.
Gagner, c’est rire et fêter. Les héros d’un jour sont fiers s’ils ont appris le fair-play, comme disent les Anglais, sans tricher…
On gagne souvent en équipe et jamais seul.
Bien sûr, les jeux olympiques sont une grosse machine économique, mais ils permettent aussi de renouveler l’équipement sportif d’un pays et d’un département (spécialement cette année la Seine Saint-Denis).
L’Olympe était la montagne des dieux, mais les sportifs ne sont pas d’abord des idoles : ils sont des exemples de courage et souvent des personnes inspirantes pour grandir.
Le sport est un projet de croissance. Il enseigne l’unité profonde de l’âme et du corps. Cela est particulièrement vrai des athlètes para-olympiques qui surmontent les blessures et les handicaps de la vie avec le soutien de leurs équipes et du public. Les anciens parmi nous le savent : marcher, sortir, exercer son corps est une joie qui fait du bien. Saint Paul compare souvent les disciples du Christ à des sportifs…

Je nous souhaite donc une belle année 2024. Quels que soient les événements à venir,
gardons l’esprit solidaire du jeu sans trop nous prendre au sérieux,
sourions de nous-mêmes,
goûtons les moments de rire entre amis.
Lors des soirées Hiver Solidaire à Notre-Dame d’Espérance avec Sandica et Delphine,
le dîner se poursuit souvent avec un jeu et beaucoup de rires. Le jeu vient mettre du jeu
dans les contraintes de nos vies.

La vie est beauté, admire-la. La vie est félicité, profites-en.
La vie est un rêve, réalise-le. La vie est un défi, relève-le.
La vie est un devoir, fais-le. La vie est un jeu, joue-le.
La vie est précieuse, soigne-la bien. La vie est richesse, conserve-la.
La vie est amour, jouis-en. La vie est un mystère, pénètre-le.
La vie est une promesse, tiens-la. La vie est tristesse, dépasse-la.
La vie est un hymne, chante le. La vie est un combat, accepte-le.
La vie est une tragédie, lutte avec elle. La vie est une aventure, ose-la.
La vie est bonheur, mérite-le. La vie est la vie, défends-la. 

Mère Teresa

Antoine Guggenheim
7 janvier 2024 – Épiphanie du Seigneur

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