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Dimanche 24 mars 2024. « Il éveille mon oreille pour que j’écoute »

En ce dimanche des Rameaux, Isaïe nous dit que le Seigneur éveille notre oreille, pour que nous écoutions.
Ouvrir nos oreilles, recevoir la Parole et, par la confiance qu’elle crée à son écoute, être prêt à affronter, sans se dérober, la vie qui vient. C’est l’invitation qui nous est faite, ce matin, pour entamer notre montée vers Pâques lors de cette semaine sainte.

Bach : Messe en Si mineur, BWV 232 : 13. Osanna in excelsis

2023 Entre E Du Christ A Je Rusalem Hp 1
Entrée du Christ à Jérusalem, enluminure, Hélène Perrin

Bienvenue à toutes et tous pour cette célébration et ce partage de la Parole. Bienvenue aux participants habituels de notre communauté de Saint-Merry Hors-les-Murs. Merci à celles et ceux qui, éloignés ici et là en France, nous rejoignent. Bienvenue à celles et ceux, membres d’autres communautés.
Ce dimanche, c’est celui où la foule des juifs rend hommage au Messie et roi qui vient restaurer le royaume d’Israël. Ce Jésus, cet envoyé de Dieu a fait preuve de tant de talents et suscité tant d’espoirs !
N’est-ce pas aussi ce que nous vivons aujourd’hui dans nombre de populismes : s’en remettre à celui qui, magiquement, répond de façon simpliste à toutes les attentes, que ce soit Trump aux USA, Poutine en Russie, le Rassemblement National, Hitler, hier, dans les années 1930 et tant d’autres. Cet abandon des discernements des uns et des autres est tellement plus facile que de s’affronter à la complexité des réalités et à l’implication nécessaire pour construire ensemble.
Jésus sera totalement à contre-courant, devenant alors incompréhensible de tous. Comme le dit  Paul dans sa lettre aux Philippiens, son socle, c’est Dieu son Père et son implication, c’est d’être totalement humain, ce qui l’a conduit à la résurrection, une autre approche du salut que la restauration du royaume terrestre.
Et puis, comme le dit Isaïe que nous allons lire, nous sommes invités, nous aussi, à nous rendre disponibles à l’écoute de l’Esprit, pour ne pas nous dérober.
Par ailleurs, nous avons fait choix de ne pas lire le récit de la passion, fort long, qui aurait beaucoup réduit le temps de partage. Et puis, nous retrouverons ce texte vendredi.

Entrons dans cette célébration au nom du Père, du Fils et du Souffle de l’Esprit.

André L.

Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous.
Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit :‘Que faites-vous là ?’,répondez :‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’ » Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient :
« Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
 Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs.  Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :
« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! ».

Photo Florian Giorgio Unsplash
Photo Florian Giorgio sur Unsplash

J’ai porté Dieu !!!
J’avais entendu de loin : « Le Seigneur en a besoin », et voilà qu’autour de moi tout le monde s’est agité. Les gens se sont mis à chanter : « Hosanna ! Hosanna !… »
J’ai porté Dieu !!!
J’avais bien entendu que Dieu avait besoin des hommes, mais avait-il vraiment besoin d’un âne ? Et pourtant j’ai entendu : « Le Seigneur en a besoin », et toutes sortes de pensées ont surgi en moi, les mêmes qui viennent à l’esprit des hommes quand ils se sentent repérés par le Seigneur. Je pensais : ce n’est pas à moi qu’il s’adresse, il y a bien autres ânes plus grands, plus forts. Il y a même des chevaux, ce serait tout de même mieux pour porter Dieu. Je me disais : il va être lourd ce Dieu pour un petit âne, j’ai bien assez des fardeaux quotidiens. Pourquoi ne me laisse-t-il pas tranquille ?
Je m’insurgeais : d’accord je suis attaché, mais je suis à l’ombre, à l’abri des coups et des moqueries. Je n’ai rien demandé. Qui est-il ce Seigneur pour importuner ceux qui tentent  de vivre cachés ?  Mais j’avais entendu : « Le Seigneur en a besoin » et j’avais compris : « J’ai besoin de toi ». Que faire ? Que dire ?  Je me suis laissé détacher, je me suis laissé emmener.
Et lui, le Seigneur, s’est fait léger, doux, tendre, à ce point qu’à un moment, j’ai pu croire que ce n’était plus moi  qui portais Dieu, mais  lui qui  me portait !

Méditation Solo pour la flûte traversière Partita en la m – BWV 1013 I. Allemande

Moment grandiose que cette acclamation de la foule, bien loin de la réflexion de l’ânon que Jean vient de lire.
Comment faire fi des attentes de cette foule des juifs ? Ils auraient pu chacun s’interroger de voir leur futur roi monté sur le petit d’une ânesse et non sur un cheval fougueux. Mais, comme dans beaucoup de manifestations de foules, l’enthousiasme, la fusion l’emportent sur la prise de recul. La foule choisit celui qui la flatte dans ses attentes, alors que celles-ci ont beaucoup de mal à se réaliser. Et quand l’ordre établi intervient, la foule se disperse, chacun étant inquiet de sa propre sécurité et ne voulant pas assumer l’arrestation du meneur, qui n’a plus rien d’un sauveur. Peut-être les apôtres d’ailleurs ont-ils fait partie de cette foule ?
Isaïe propose un tout autre chemin : ce qui est essentiel pour lui, c’est qu’en disciple, impliqué personnellement, il écoute le seigneur son Dieu, une écoute qui l’engage au risque de sa vie.
Cette confiance en Dieu mènera Jésus à la crucifixion. Nous voilà bien loin de la foule versatile qui l’a acclamé hier !

André L.

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse, d’une parole, soutenir celui qui est épuisé. Chaque matin, il éveille, il éveille mon oreille pour qu’en disciple, j’écoute. Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu.

Lutrin 28mars2021
Lutrin – MIreille Berbonde

Je trouve la traduction de Chouraqui plus explicite pour le début du texte :« Adonaï Yahvé m’a donné la langue des « appreneurs » pour savoir ranimer, d’une parole, les fatigués ». Isaïe se positionne clairement comme disciple, chargé, lui aussi, de réveiller qui est fatigué. Mais, lui aussi, a besoin d’être réveillé par son Seigneur Dieu pour aller de l’avant.
Cet éveil, le conduit à s’impliquer avec toute confiance en son Dieu, malgré les rebuffades qu’il vivra. Il ne se révolte pas malgré l’inconnu qu’il va affronter, un inconnu que nombre de prophètes ont, dans un premier temps, refusé, puis ils ont osé s’impliquer dans ce que Dieu leur soufflait à l’oreille. Comme Isaïe, ils ne se sont plus révoltés. Ils ne se sont plus dérobés.
Nous pouvons, nous aussi, avoir refusé, ou repoussé la demande que nous croyons entendre de notre Dieu, notamment via nos sœurs et frères humains, vers qui nous sommes envoyés.
Avons-nous entendu ces appels, lesquels ?  Comment y avons-nous répondu ?
Avons-nous été des « ‘appreneurs’ pour savoir ranimer, d’une parole, les fatigués » ?

Voici maintenant la question proposée pour notre partage :
Comment résonne en nous cette phrase : je ne me suis pas dérobé » ?

André L.

Elgar : Nimrod – Lux aeterna d’après les variations Enigma – Voices8

Lutrin 5avril 1
Lutrin – Mireille Berbonde
  • Je me suis certainement dérobé, plus ou moins consciemment ; mais, ce dont je peux témoigner c’est que, lorsque je ne me suis pas dérobé, je n’ai jamais eu de regrets et je me demandais après : pourquoi ai-je hésité, c’était si simple de ne pas se dérober.
  • Écouter le désir de Dieu que je pardonne, lui faire place.
  • Cette phrase me fait penser au reniement de Pierre. Quand on vit dans un milieu incroyant, il n’est pas facile d’affirmer sa foi et souvent je me tais et me dérobe. Je pense que je ne sais pas faire et que je ne fais pas assez confiance à l’Esprit. En plus, je m’entends renvoyer les “puisque tu as la foi, tu n’as pas peur de la mort, tu n’as qu’à prier… ! ” et je trouve cela difficile.
  • Il n’y a pas que la foi qui soit difficile à dire, il y a aussi une prise de position politique, sociale ou autre; on n’ose pas se jeter à l’eau… sauf si une autre personne me fait écho.
  • Pour dépasser le jugement négatif ou la lâcheté de ne pas y aller, je pense qu’on ne peut pas tout accepter et que le discernement est nécessaire pour pouvoir être réellement présent à ce qu’on a jugé essentiel.
  • Je souhaiterais être très humble sur la lecture de cette phrase par rapport à ma vie. Qui juge si je me suis dérobé ou non ? Grande question ! Mais je lie cela plutôt à ma relation à Dieu, le Christ qui me parle et me dit, “je ne me déroberais pas avec toi, dans le Souffle qui me permet d’être présent et acteur dans le monde d’aujourd’hui, je ne me déroberais pas avec toi”.
  • J’ai voulu parfois me dérober et une force m’a poussé pour que j’y aille…. j’ose dire que c’est l’Esprit !
  • Ne pas se dérober, c’est pour moi, la fidélité à la Parole que j’essaie de maintenir alors que l’Église vacille. Garder l’espérance et écouter la Parole.
  • Je verrais une autre interprétation que des prises de paroles précédents qui étaient par rapport à un engagement : c’est, pour moi, celle des prophètes qui ne se sont pas dérobés aux conséquences de leur paroles ou de leurs actes; c’est ne pas fuir et continuer d’agir.
  • ne pas se dérober pour cette célébration des rameaux : fidélité à la communauté de Saint-Merry ou à l’Église institution…. je me dérobe mille fois à l’Église catholique, étant souvent agacé par tant de choses auxquelles je n’adhère plus.
Christ Aux Outrages Croix
P. de Grauw, Christ aux outrages

Paroles : A. Cabantous – Musique : L. Boldrini

1/ À quoi penses-tu sur le bois ?,
À quoi songe ton corps broyé ?
Et ton cœur, à bout de vie ?
Tes yeux se ferment dans un cri.
Et la nuit vient,
Et la nuit vient de tous côtés.

Fra Angelico Noli Me Tangere 1437 1446 Couvent San Marco Florence
Fra Angelico, Noli me tangere, Couvent Saint-Marc, Florence

R : Pourtant depuis un si long temps
Nous te croyons
Nous te croyons l’homme vivant,
L’homme vivant !


2/ Entre la croix et le jardin,
Après les heures de déroute,
À la lisière du matin
Marie t’a vu ouvrir la route ;
Et le jour vient,
Et le jour vient de tous côtés.

Quelles intentions de prière souhaitez-vous que porte la communauté ?

R : Touche nos oreilles, nous entendrons, souffle sur nos lèvres nous parlerons.

La communauté a porté dans sa prière :

  • tous les chrétiens qui se réunissent dans cette fête de la résurrection, que tous soient vivifiés par cette résurrection
  • Les Africains, les Sénégalais et le Sénégal… qui connaissent des élections ; que cette bulle un peu plus démocratique qu’ailleurs en Afrique puisse continuer d’exister dans ces conditions de débats
  • tous les baptisés de la nuit de Pâques; qu’ils ne se dérobent pas
  • les familles russes victimes de l’attentat de Daech et le peuple russe victime d’un régime autoritaire
  • chacun individuellement et collectivement pour que nous parvenions à trouver autre choses que la violence pour répondre à la violence
  • Étienne, très malade, qui arrive au soir de sa vie
  • les femmes iraniennes, en particulier Mitra Hezajipour, qui a bravé la dictature iranienne en enlevant son voile au championnat du monde d’échecs, ces femmes qui gardent un courage incroyable contre l’oppression du régime des Mollahs
  • deux collègues, Baptiste et Jonathan, qu’un grand différent oppose ; je voudrais qu’ils puissent exprimer l’un et l’autre leur violence pour pouvoir se retrouver
  • Nous tous, communauté de Saint-Merry Hors-les-Murs, et tous ceux qui sont autour de nous, qu’en cette période de Pâques, nous soyons en capacité d’écoute de nos frères, de la société. Nous pensons également à ces jeunes qui vont se réunir dans ce lieu œcuménique qu’est Taizé pour vivre la semaine sainte ; que ce ne soit pas seulement un feu de joie, mais une aide pour renforcer notre capacité d’écoute des besoins du monde, sans nous dérober.
  • Nos frères juifs qui, avant hier, fêtaient Pourim.
  • La communauté de Saint-Bernard, également hors-les-murs et qui va devoir prendre une décision quant à son avenir qui n’est pas du tout assuré
  • nos entreprises de pouvoir, qu’elles soient les plus éclairées possible ; et aussi tous ceux qui ont un rôle officiel de pouvoir
  • Tous ceux, enseignants, chercheurs, étudiants qui permettent de faire mieux connaître le monde arabe ; que ce combat, par la plume, ait un véritable écho.
  • les moments de grâce vécus à l’occasion de l’Iftar vécu avec des amis marocains et tunisiens.
  • En ce week-end de Sidaction, toutes les personnes vivant avec le VIH, hépatites B et C…. pour que le combat ne s’arrête pas et que Saint-Merry continue d’être solidaire de ces combats.

Nous vous proposons d’entendre la façon dont Paul, l’apôtre, s’émerveille devant ce Jésus mort supplicié. Son expression a imprégné toute une lecture du christianisme au long des âges, nous faisant penser la révélation de Dieu aux hommes comme une descente de Dieu vers l’homme, et, avec Jésus-Christ, une remontée des humains vers Dieu. Écoutons Paul, écrivant aux chrétiens de Philippe.

Jean-Luc L.

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Germaine Richier, Messie crucifié

Le Christ Jésus, ayant la condition de Dieu, ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu.
Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.
Reconnu homme à son aspect, il s’est abaissé, devenant obéissant jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté : il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus tout genou fléchisse au ciel, sur terre et aux enfers, et que toute langue proclame : « Jésus Christ est Seigneur » à la gloire de Dieu le Père

Paul s’exprime avec sa culture juive et l’expérience mystique, très forte, de sa rencontre avec Jésus sur le chemin de Damas. N’ayant pas eu contact avec le Jésus bien tangible et palpable, parcourant avec ses amis chemins et villages, il le pense et le met au plus haut : il est pour lui le Messie attendu, l’oint, le Christ, le Fils unique de Dieu.
Il nous fait ainsi entrer dans sa représentation pensée, spiritualisée et sortie de la pâte humaine, dés-incarnée : le monde de Dieu et le monde des hommes. D’une certaine façon, Paul, en faisant de Jésus, « le Christ », pour dire toute sa grandeur, le dés-humanise pour le diviniser.

Christ Outrages
P. de Grauw, Christ aux outrages

Aujourd’hui, personnellement je n’entends plus bien ce langage.
Pour moi, Jésus est homme parmi les hommes, l’un de nous,
passionné pour les humains, dont il fait totalement partie.
Cet homme Jésus ne joue pas à l’homme, ne descend pas d’une estrade.

Cet homme ne joue pas au sage, à l’être d’exception, il ne s’élève ni ne s’abaisse.
Il désire, d’un grand désir, partager sa vision de la vie et du monde.
Il rêve chacun debout, aimant, attentif aux autres, heureux de vivre.
Cet homme, Jésus, ne fuit pas son arrestation et refuse d’y répondre par la violence.
Il ne se dérobe pas devant Pilate et ne répond ni aux moqueries, ni aux insultes.
Il vit sa mort comme une vraie mort de supplicié, mort douloureuse, solitaire, dans le noir…
Et, étonnement, bouleversement !
Malgré tout,
malgré sa mort lamentable,
hier et aujourd’hui, des hommes, des femmes, le temps de sidération passé, se lèvent et se réfèrent à lui et à sa parole comme à quelqu’un de bien vivant aujourd’hui, capable de féconder, de dynamiser et d’humaniser des multitudes…
Gloire à Lui ! Gloire à son Esprit vivant en nous !
Ce regard n’est que le mien sans prétendre qu’il est la vérité !

Jean-Luc L.

Notre Pere Mon Fils Ma Fille

Mon fils / ma fille, qui es sur la terre,
Fais que ta vie soit le meilleur reflet de mon nom.
Engage-toi pour mon règne, à chaque pas que tu fais,
dans chaque décision que tu prends,
dans chaque attitude et chaque geste.
Construis-le pour moi et avec moi.
C’est là ma volonté sur la terre comme au ciel.
Reçois le pain de chaque jour,
conscient.e que c’est un privilège et un miracle.
Je te pardonne tes erreurs,, tes chutes, tes abandons,
mais fais de même face à la fragilité de tes frères.
Lutte pour plus de justice et de paix, et je serai à tes côtés.
N’aie pas peur : le mal n’aura pas le dernier mot.
Amen.

(Traduit d’après José Maria Rodriguez Olaizola s.j., Revue Jesuitas, Primavera 2017, p. 9)

Que tous ces échanges – où nous avons tenté de ne pas nous dérober :
” les cercles de silence tenus depuis seize ans, même si c’est un peu lourd
les responsables de D & J qui osent l’émission de TV impromptue,
le discernement pour une juste place du “assumer ou me dérober”,
le fait de ne pas fuir les conséquences de nos actes ou de nos prises de position,
l’écoute de la Parole, qui nous appelle, nous pousse à plus grand
sans nous dérober à la relation vraie quand elle frotte ou qu’elle est difficile”
nourrissent notre semaine sainte, car lorsque nous nous dérobons à nos semblables,
nous nous dérobons à nous-mêmes.
Et que Dieu nous bénisse, Lui qui Père, Fils et Esprit-Saint.

2024 03 24 Rameaux Pu

Messe de Bruckner : Benedictus Hosanna in excelsis

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