Célébration eucharistique à l’église Sainte-Hélène, Paris 18e
Accueil
C’est la communauté de Saint-Merry Hors-les-Murs qui se rassemble dans les murs de cette église ce soir, heureuse d’être accueillie par les paroissiens de Sainte-Hélène et leur pasteur, Georges. Bienvenue à vous qui êtes venus en voisins, à vous qui célébrez habituellement ici, et bien sûr à vous, membres de notre communauté.
Les habitués de Saint-Merry connaissent les animateurs du groupe chant qui, lors de chaque célébration, vous emmènent dans la prière par la musique et par leurs voix. Ce sont eux qui ont particulièrement préparé notre rencontre eucharistique avec Jean-Louis.
Le chant est louange mais si puissant qu’il soit, il ne nous rend pas sourds aux cris du monde. Comment ne pas entendre ceux des sinistrés de Floride, des familles bombardées de Gaza ou de Beyrouth, de celles épuisées d’Ukraine… et tous les autres ?
Le chant est prière, comme celle du psalmiste qui se tourne vers le Seigneur :
« Rassasie-nous de ton amour au matin ».
Dans les textes de ce jour, il est beaucoup question de richesse, celle qui masque le manque, celle dont il est nécessaire de se délester pour que se glisse dans nos failles, nos béances, la Parole de Dieu, exigeante.
Pour ouvrir un passage vers le Royaume, vers la Porte de Dieu qui entre terre et cieux, au seuil de nos alliances, nous ouvre vers d’autres lieux de vérité et de paix, entrons dans notre célébration par le chant au nom du Père, du Fils et de l’Esprit.
Bénédicte
♬ Psaume 89 / 1
Rassasie-nous de ton amour Seigneur : nous serons dans la joie !
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours
que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ?
Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
📖 Livre de la Sagesse (7, 7-11)
J’ai prié, et le discernement m’a été donné.
J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi.
Je l’ai préférée aux trônes et aux sceptres ; à côté d’elle, j’ai tenu pour rien la richesse ; je ne l’ai pas comparée à la pierre la plus précieuse ; tout l’or du monde auprès d’elle n’est qu’un peu de sable, et, en face d’elle, l’argent sera regardé comme de la boue. Plus que la santé et la beauté, je l’ai aimée ; je l’ai choisie de préférence à la lumière, parce que sa clarté ne s’éteint pas. Tous les biens me sont venus avec elle et, par ses mains, une richesse incalculable.
♬ Psaume 89 / 2
Rassasie-nous de ton amour Seigneur : nous serons dans la joie !
Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs et ta splendeur à leurs fils.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu !
Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains ;
oui, consolide l’ouvrage de nos mains.
📖 Évangile de Jésus-Christ selon Marc (10, 17-30)
En ce temps-là, Jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit : « Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. » Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! » Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit : « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. » De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Jésus les regarde et dit : « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible auprès de Dieu. »
Pierre se mit à dire à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » Jésus déclara : « Amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. »
♬ chant : La porte de Dieu
(Cabantous/Boldrini/ADF-Musique)
Entre terre et cieux
au seuil de nos alliances
Tu es porte de Dieu
qui ouvre vers ces lieux
Où chante le silence
Toi, la porte de Dieu (bis).
1/ Proche des oubliés, tes gestes donnent vie
Aux ombres sans mémoire : porte de dignité.
2/ Proche des prisonniers, tu lèves leur fardeau
Aux captifs des ténèbres : porte de liberté.
3/ Proche des égarés, tu confies un sentier
Aux fils perdus de l’homme : porte de l’unité.
4/ Proche des attardés, ton pas avance au pas
Des cœurs lents à comprendre : porte de vérité.
5/ Proche des réprouvés, tu offres le pardon
Aux larmes des prodigues : porte de toute paix.
♬ Psaume 89 / 3
Rassasie-nous de ton amour Seigneur : nous serons dans la joie !
Rassasie-nous de ton amour au matin,
que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Rends-nous en joies tes jours de châtiment
et les années où nous connaissions le malheur.
📖 Lettre aux Hébreux (4, 12-13)
Frères et sœurs, elle est vivante, la parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée à deux tranchants ; elle va jusqu’au point de partage de l’âme et de l’esprit, des jointures et des moelles ; elle juge des intentions et des pensées du cœur.
Pas une créature n’échappe à ses yeux, tout est nu devant elle, soumis à son regard ; nous aurons à lui rendre des comptes.
Se dépouiller
Je me retrouve assez bien dans ce jeune homme riche : sans doute quelques talents, matériels ou intellectuels, une foi à l’évidence sincère, des engagements certainement tout aussi estimables,
un peu premier de la classe en quelque sorte. D’ailleurs, Jésus ne lui fait aucun reproche, contrairement aux pharisiens qu’il accuse souvent d’hypocrisie dans leur mise en œuvre des commandements de Dieu.
Que vient chercher ce jeune homme riche en venant à la rencontre de Jésus ?
Être conforté dans tout qu’il fait ? C’est possible.
Mais voit-il seulement que Jésus a posé son regard sur lui et l’a aimé ? Ce n’est pas certain.
Emprisonné dans ses richesses matérielles, comme nous sommes emprisonnés dans nos systèmes de pensée, nos conditionnements, nos histoires plus ou moins faciles à assumer, ce jeune homme ne parvient pas à être rassasié par l’amour de Dieu au matin et n’est même pas capable d’en ressentir le manque.
C’est dire la pauvreté de sa vie.
C’est pour cela qu’il faut se dépouiller. Se dépouiller de nos richesses matérielles si elles nous coupent des autres et de Dieu. Se dépouiller de toutes nos certitudes, en laissant la place à nos faiblesses et à nos manques. Pour pouvoir être rassasiés de l’amour de Dieu, il faut qu’il y ait une petite faille en nous, une anfractuosité dans nos cœurs de pierre.
À cette condition, nous pourrons franchir la porte étroite, la lumière de Dieu pourra pénétrer en nous, la Parole de Dieu, énergique et plus coupante qu’une épée, pourra se faufiler dans les jointures et les moelles de notre cœur et nous redonner de l’énergie, nous donner cette vie pour l’éternité.
Vincent
« Va, vends, donne, et suis-moi… »
Arrêtons-nous un instant sur le point de tranchant (dont parle Paul) concernant l’Évangile. La pointe du texte est bien l’incapacité de cet homme à répondre à l’appel de Jésus, à se défaire de ses grands biens, et par là, son impossibilité à le suivre.
Si l’homme reste prisonnier de ses possessions, de ses avoirs (ce qu’il a reçu, hérité, gagné), Jésus, lui, est du côté de la rencontre au bord du chemin, de l’échange en vérité, de l’appel de chacun dans sa réalité. Il est du côté de l’amour, dont on sait qu’il s’accroît au fur et à mesure qu’on a davantage de personnes à aimer, à l’inverse des richesses matérielles, dont la part respective diminue si davantage de personnes y prennent part.
Jésus, à l’image d’un Dieu qui s’est lui-même défait de toutes les possessions qu’on lui attribue (« les trônes et l’or des palais » …), ne possède rien. Il est seulement habité de cette bonté qui ne lui appartient pas. La bonté est de Dieu, puisque « Dieu seul est bon » ; et, en quelque sorte, elle passe par lui.
L’amour que Jésus donne ici de façon « gratuite » est ce qui emplit,
dilate et comble le cœur, donne la plénitude de la joie.
Plus que toute nourriture gourmande, il rassasie au matin.
Pourtant, nous en sommes parfois éloignés, prisonniers de nos avoirs. L’argent… qui montre qu’on est bien né ; l’accumulation… qui valide nos succès… et qui fait qu’on n’a même pas idée de voler, de convoiter, de ne pas honorer ni remercier ses parents… Est-il si facile de s’en détacher ?
La Torah elle-même, inlassablement appelait à s’en méfier, individuellement et collectivement. Telle une idole, non consciente, et néanmoins (omni)présente dans nos vies. L’argent, une idole… ? Justement les idoles sont au cœur de la Torah et de son premier commandement, celui qui ordonne d’aimer Dieu, seul, et de ne pas se prosterner devant d’autres.
Le sens ici est : Prends conscience de tes idoles, et détache-t ’en ; et puis aime (Dieu, les autres, les pauvres, ou celui que tu rencontres sur le chemin)…
Ce texte, qui lie ensemble les commandements et la vie éternelle, nous offrirait-il une formulation totalement nouvelle, signifiée par Jésus, du premier des commandements ?
Le geste proposé
Ne pas être prisonnier de l’argent. Facile à dire. Facile à faire ?
Faciles à respecter, les commandements ?
Quelles sont ces richesses véritables qui parfois nous emprisonnent ?
Que vaut une richesse qui n’est pas partagée ?
L’équipe de préparation propose d’entendre aujourd’hui de façon différente, libre, joyeuse (dénuée de culpabilité), l’appel de Jésus : « Va / vends / donne (et puis suis-moi) ».
Il y aura en fin de célébration un geste de partage concret, une quête pour la paroisse qui nous accueille. Mais la démarche proposée est de réfléchir, ici et maintenant, à une possession (quelque chose qui a du prix, qui pourrait être vendu sur le marché, avec une valeur reconnue), une richesse, dont nous pourrions nous défaire, et donner à d’autres. « De quelle richesse pourrais-je me défaire, aujourd’hui ?».
Et d’inscrire la pensée qui nous vient, sur un post-it, que nous serons invités chacun à venir déposer au moment de l’offrande.
« De quelle richesse pourrais-je me défaire aujourd’hui ? »
afin de marcher avec Jésus, auprès de lui, là où tout devient possible ;
là où est la vie en abondance, qui donne à goûter, déjà,
de la vie d’éternité, et qui rassasie au matin.
Mireille
Prière universelle
♬ Comme un souffle fragile ta Parole se donne
Comme un vase d’argile ton amour nous façonne
Offertoire, offre, offrir
Celle ou celui qui offre est souvent le plus heureux, au moins le premier à l’être,
parce qu’il choisit selon les goûts de celui qui recevra,
parce qu’il choisit un cadeau inédit,
parce qu’il sait que ce présent resserrera les liens
et que chacun s’en souviendra d’une manière ou d’une autre.
Le groupe Chant au sein de la communauté, c’est un peu cela. Être à votre service, c’est vous offrir ce que nous savons faire plus ou moins bien. C’est vous offrir des chants : ceux des autres, ceux que nous avons composés à partir de nos échanges, de vos paroles. C’est vous offrir une part de la célébration afin que par vos voix vous la fassiez vôtre et qu’ainsi, ensemble nous la partagions. Et même si nous ne cochons pas toutes les cases, chaque dimanche d’animation, sachez que l’intention y est et que le sens du service nous habite pour que nous nous effacions devant la célébration, pour qu’elle soit belle mais plus encore que ces prières mélodiques portées soient vivantes et vraies.
♬ chant : Venez comme à la danse
Venez comme à la danse goûter le pain de vie
La vie, en abondance, la vie en Jésus-Christ !
Levez-vous, prêtez l’oreille,
nous sommes invités.
Dieu lui-même vous appelle :
« c’est l’heure du banquet ! »
Offrandes
Tu es béni Seigneur Dieu de l’univers, tu nous donnes la vie et tu comptes sur nous pour la protéger et la partager. La parole de Jésus, ton fils, nous nous questionne. Nous qui voulons vivre avec toi, nous savons qu’il nous faut poser des actes, vendre des biens que tu nous as donnés pour rester ouvert, libre, pour être accueillant et disponible. Ce pain et ce vin apportés aujourd’hui sont fruits de nos travaux, de notre recherche de la sagesse. Nous savons qu’auprès de toi nous pourrons les partager avec tous. Nous sommes heureux aujourd’hui d’offrir ce pain, et ce vin, ils viennent de nous et de toi, ils deviendront lors du repas partagé le pain de la vie, le vin du Royaume où tu nous invites avec la création tout entière.
Nous désirons rester ainsi auprès de toi pour que ta Sagesse,
ton Esprit, nous conduisent, nous guident vers la danse de la vie,
la vie en abondance, la vie en Jésus Christ notre Seigneur.
Préface
Vraiment il est juste et bon de t’offrir Seigneur notre Dieu, ce soir en cette église, notre action de grâce. Nous avons commencé notre célébration par des mots de louange et de joie ; invités par le psalmiste et notre équipe de chants, nous n’avons qu’une demande à te faire :
Rassasie-nous de ton amour.
Ton Fils, Seigneur nous dit que pour vivre libre avec toi, il nous faut faire des choix, poser des actes. Nous essayons de conduire au mieux notre vie, fidèle au message de l’évangile. Souvent nous ressemblons aux pharisiens d’Israël, car fiers de notre foi, de notre fidélité. Et voilà que ta Parole nous percute, elle nous rappelle qu’il nous faut rester ouverts, il nous faut sortir de notre équilibre bien construit, de notre richesse, il nous faut vendre, partager, donner…
Tu connais notre peine, comment faire, comment y arriver ? Aujourd’hui nous te remercions car dans un même mouvement tu nous encourages, nous disant qu’il est possible de partager ta vie, et tu nous invites à te rejoindre. Auprès de toi, en ta présence, tout devient possible.
Nous te rendons grâce Seigneur car ton Fils nous montre la voie, il a partagé ton amour en allant jusqu’au bout de la vie, en restant ouvert à toi jusque dans la mort ouvrant ainsi un chemin que nous sommes invités à prendre à sa suite.
Avec lui, avec toutes celles et ceux qui rassasiés de ton amour ont été des passeurs, nous chantons encore ta louange à toi notre Dieu, le seul saint.
Saint, saint, saint le Seigneur le Dieu de l’univers !
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire, et béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna, hosanna !
Prière eucharistique
Tu es vraiment saint Dieu de l’univers et il est juste que toute la création proclame ta louange car c’est toi qui donnes la vie. Tu es venu pour accompagner ton peuple, tu lui as donné la mission de rappeler à tous les peuples de la terre que tu aimes l’humanité, en réponse tous se doivent de la gouverner avec justice. Tu es venu en nos vies par ton fils Jésus, il a porté et porte toujours aujourd’hui à travers nous ton message, il a partagé ton langage, ta sagesse.
Nous voici rassemblés devant toi Père très bon et dans la communion de toute l’Église nous célébrons le jour de la résurrection de Jésus. Par lui, par sa parole qui ravive notre espérance, nous te supplions d’accepter et de bénir nos offrandes, le pain et le vin qui sur la table du partage représentent tous nos travaux pour construire un monde à ta ressemblance. Sanctifie-les par ton Esprit pour qu’elles deviennent le corps et le sang de Jésus le Christ notre Seigneur.
La nuit même où les forces de la mort se déchaînaient contre lui, il prit le temps de célébrer la Pâque avec ses amis, rappelant ta présence au cœur du peuple qui marche vers la liberté. Il prononça la bénédiction puis partagea le pain en leur disant : « Prenez et mangez-en tous ; ceci est mon corps livré pour vous ».
De même à la fin du repas, il prit la coupe, il la bénit et la donna à ses disciples en disant : « Prenez et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle qui sera versée pour vous et pour la multitude en rémission des péchés ». Il les invita à partager le pain et le vin en mémoire de lui.
ANAMNÈSE
Par ta croix Seigneur, tu nous as sauvés
Plus fort que la mort, tu es ressuscité
Dans la gloire tu reviendras
Viens Seigneur, guide nos pas
Dieu notre Père, en faisant ce soir mémoire de ton Fils, de sa vie, de son action en son temps, de son rejet par les puissants, religieux comme politiques, de sa mort, de sa résurrection, de la victoire de ta Parole qui donne vie, nous veillons ensemble pour garder le cap. Nous prions pour que ta sagesse nous habite, que le discernement nous soit donné. Regarde, nous t’en prions, l’offrande de ton Église rassemblée autour de la table de la Pâque de ton Fils. Que l’Esprit nous garde unis, confiants, et fasse de nous un seul corps et un seul esprit dans le Christ.
Nous te prions particulièrement pour notre Église catholique, pour toutes celles et ceux qui souffrent en son sein. Qu’elle garde ta Parole comme une parole vivante, énergique, tranchante. Qu’elle sache toujours se renouveler afin d’être un lieu de résonance pour plus de justice, pour la paix. Nous te prions en communion avec les femmes et les hommes rassemblés pour la deuxième session synodale. Qu’avec l’évêque de Rome, notre pape François, cette assemblée nous aide à construire des espaces ouverts d’écoute et de relation, d’accompagnement, des lieux où s’expérimente le discernement communautaire, ouvert au dialogue entre les églises chrétiennes et toutes les religions.
Nous te prions Seigneur pour notre monde secoué par trop de conflits en toutes parts. Nous te prions pour les victimes des violences d’aujourd’hui en terre sainte, au Liban ; nous te prions pour tous les victimes de ces guerres…
Nous te prions pour nous tous ici réunis, amis de Saint-Merry Hors-les-Murs : tu connais notre attachement à ta parole, notre désir d’être des serviteurs de l’Évangile ici à Paris. Nous te confions les étapes à venir, le temps de discernement ouvert pour constituer une nouvelle équipe pastorale. Nous espérons parvenir à être des porteurs de ton projet pour le monde, d’être comme nous l’avons chanté « Porte de Dieu qui ouvre » qui soutient toutes celles et ceux qui s’adresse à Jésus ton Fils, lui demandant que dois-je faire pour vivre dans l’amour ? Nous pourrons alors avec la création tout entière libérée de la mort te glorifier par le Christ, notre Seigneur par qui tu donnes au monde toute grâce et tout bien.
Jean-Louis W.
Notre Père : chanté par les Petits chanteurs à la croix de bois
Agnus
Agneau de Dieu, toi qui enlèves le péché du monde, prends pitié de nous, prends pitié de nous.
Agneau de Dieu, toi qui enlèves le péché du monde, donne-nous la paix, donne-nous la paix.
♬ chant : Le regard de Dieu
(Cabantous/Boldrini/ADF-Musique)
1/ C’est lui le Fils de l’homme
Qui ouvrira tes yeux
Pour t’enseigner le ciel
Et le peupler de jours
Que nul ne peut compter.
Car le regard de Dieu a pris notre visage
Et sa parole court dès nos commencements
Car le Verbe de Dieu a risqué un passage
Entre l’éternité et la fuite des temps.
2/ C’est lui le Fils de l’homme
Qui lavera ton deuil
Pour t’ouvrir au matin
Et raviver le puits
Que tu croyais tari.
3/ C’est lui le Fils de l’homme
Qui te mettra debout
Pour quitter le désert
Et découvrir la voie
Où Dieu est pèlerin.
4/ C’est lui le Fils de l’homme
Qui t’apprendra les mots
Pour partager le pain
Et accueillir l’amour
Que promet chaque jour.