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Dimanche 22 décembre 2024. « Fais-nous vivre ! »

En ce quatrième dimanche de l’Avent, aux portes de Noël, nourrissons-nous de tout le bien que ces textes bibliques proposés à notre méditation nous procurent, pour en vivre.

Corelli, Concerto grosso, Op. 6, No. 8 “Christmas Concerto”: II. Allegro
 

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Soyez les bienvenus vous toutes et tous avec vos joies, vos espoirs mais peut-être aussi avec vos lourdeurs et vos craintes, encore plus pesantes dans ces jours où tant préparent et vivent la fête.
Nous sommes là ce matin, non pas pour attendre la venue de Jésus, car lui est déjà venu et il est toujours là, disponible et interpellant, mais pour nous réjouir qu’il existe.
Soyons-en bien conscient, en ce Noël ce n’est pas Jésus qui vient, c’est nous tous qui pouvons nous tourner un peu plus vers lui et vivre à sa façon dans le monde.
Alors rassemblés au nom du Père et du Fils et de l’Esprit, laissons-nous surprendre !
Que Jésus, inspirateur d’une vie renouvelée, nous donne, par cette rencontre, de la joie. Et reprenant la phrase du psalmiste, osons dire : “Seigneur que ta main nous soutienne ! Fais-nous vivre !”

Jean-Luc L.

📖  Du Psaume 79

Berger d’Israël, écoute
Réveille ta vaillance
Et viens nous sauver
Que ta main soutienne ton protégé
Fais-nous vivre !

Charpentier, Messe de minuit pour Noël

Photo de Muhamad Harun Rabiyudin sur Unsplash

📖  Lecture du livre du prophète Michée (Mi 5, 1-4a)

Ainsi parle le Seigneur :
    Toi, Bethléem Éphrata,
le plus petit des clans de Juda,
c’est de toi que sortira pour moi
celui qui doit gouverner Israël.
Ses origines remontent aux temps anciens,
aux jours d’autrefois.
    Mais Dieu livrera son peuple
jusqu’au jour où enfantera…
celle qui doit enfanter,
et ceux de ses frères qui resteront
rejoindront les fils d’Israël.
    Il se dressera et il sera leur berger
par la puissance du Seigneur,
par la majesté du nom du Seigneur, son Dieu.
Ils habiteront en sécurité,
car désormais il sera grand jusqu’aux lointains de la terre,
    et lui-même, il sera la paix !

📖   Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 1, 39-45)

En ces jours-là,
Marie se mit en route et se rendit avec empressement
vers la région montagneuse, dans une ville de Judée.
Elle entra dans la maison de Zacharie
et salua Élisabeth.
Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie,
l’enfant tressaillit en elle.
Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint,
et s’écria d’une voix forte :
« Tu es bénie entre toutes les femmes,
et le fruit de tes entrailles est béni.
D’où m’est-il donné
que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles,
l’enfant a tressailli d’allégresse en moi.
Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles
qui lui furent dites de la part du Seigneur. »

Résonance

Nous connaissons bien ces textes, entendus chaque année à la même époque, et pour le deuxième si souvent représenté sur les tableaux de nos musées.
Nous nous rappelons que les Évangiles ont été écrits après la Résurrection et à sa lumière, en relisant la vie de Jésus a posteriori.
Nous savons que les Juifs de cette époque, comme ceux de toujours, sont nourris par la rumination du Premier Testament, et font des liens permanents entre les textes pour mieux comprendre leur vie et ce qui leur arrive.

Les théologiens nous ont expliqué la valeur profondément symbolique de ces textes, notamment de l’Évangile, qui ne doit pas être compris comme un récit historique, et encore moins une dépêche d’agence de Presse ou un constat d’huissier, en particulier pour tout ce qui évoque la naissance et l’enfance de Jésus.
Mais qui dit symbolique ne veut pas dire « fake news » : la vérité profonde de ce récit est réelle, au-delà de la rencontre, factuelle ou pas, entre ces deux femmes et des propos qu’elles échangent. Et les judéo-chrétiens, pétris de midrash *, y accédaient d’autant mieux qu’ils avaient le texte de Michée en tête et dans leur cœur.

A notre tour d’essayer d’accéder à une part de cette vérité profonde qui nous est ainsi transmise. Et nous vous proposons ce matin d’y entrer en essayant de répondre à la question suivante :
« Qu’est-ce qui nous fait du bien dans ces textes ? »

Blandine A.

(* midrash : « Méthode d’exégèse rabbinique de la Bible qui, au-delà du sens littéral fixé à partir d’un certain moment de l’histoire, tend à rechercher dans les écrits bibliques une signification plus profonde », définition du dictionnaire Larousse.)

Messiaen, Vingt regards sur l’Enfant-Jésus – 2. Regard de l’étoile

Photo de Rune Enstad sur Unsplash

Temps du partage

« Qu’est-ce qui nous fait du bien dans ces textes ? »

Intentions de prière partagées

Suite aux échanger en petits groupes sur ce qui nous fait du bien dans ces textes proposés aux communautés chrétiennes en ce dimanche, nous rendons grâce pour :

  • La beauté des rencontres
  • L’enthousiasme de l’élan vers les autres
  • L’esprit de service
  • Les rencontres qui construisent la paix
  • Le travail des sages-femmes

Nous portons aussi dans notre prière les femmes qui n’ont pu avoir les enfants qu’elles souhaitaient, ou qui ont perdu des enfants. Et nous prions pour toutes les autres intentions, exprimées ou non durant ce partage.

Notre Père

Envoi et bénédiction

Allons à la rencontre, sachons écouter, donnons-nous de l’élan pour aller vers les autres avec l’aide de l’Esprit !

Annonces :
Célébration eucharistique de Noël le 25 décembre à 18h à Saint-Gabriel
Pas de préparation lundi 23
Partage libre sur les textes en visio le dimanche 29 décembre à 11h
Prochaine préparation en visio le lundi 30 décembre à 19h, pour le zoom du dimanche 5 janvier

Visitation de Notre-Dame de Chartres

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