Au-delà de nos cinq sens, les textes de ce jour nous convoquent à la foi : croire sans voir, sans preuve, faire confiance… et accueillir sa paix et le don de sa Vie.
Entrée en prière
♬ BACH- Et resurrexit – Messe en si m
Accueil
Habitués ou non de nos rencontres, « La paix soit avec nous !», ainsi que le proclame l’Évangile.
Avec nous, croyants et en recherche, rassemblés ce matin, pour célébrer la Parole de Jésus, mort crucifié à Jérusalem il y a 2000 ans mais « vivant pour les siècles des siècles ».
Avec tous ces hommes et ces femmes qui, en devenant croyants, se sont attachés au Seigneur jusqu’à demander le baptême pendant le week-end pascal.
Avec tous les catholiques et bien d’autres, orphelins de François depuis lundi, qui rendent grâce pour ce pape qui a fait bouger bien des lignes et qui écrivait il y a peu « face à la mort où tout semble finir, nous recevons la certitude que, grâce au Christ, par sa grâce qui nous est communiquée dans le baptême, la vie n’est pas détruite, elle est transformée pour toujours. Avant d’ajouter « nous recevons en Lui, le Christ ressuscité, le don d’une vie nouvelle qui brise le mur de la mort et en fait un passage vers l’éternité ».
Il y a une semaine, nous célébrions Pâques, à Notre-Dame d’Espérance… ou ailleurs. Il nous a fallu seulement quelques heures – notre calendrier nous en donne moins de 48 – pour fêter le Christ ressuscité. Je pense aux apôtres qui, eux, ont dû faire un long cheminement pour percevoir, ressentir au fond d’eux-mêmes, comprendre puis témoigner de la présence en eux et avec eux de ce Jésus vivant, leur ami qui leur avait donné tant à voir et à attendre de la vie et qu’ils ont vu mourir d’une ignoble façon. Cheminement de ces femmes et de ces hommes sans lequel nous ne serions pas là. Les récits d’aujourd’hui sont, du moins je le crois, la traduction de l’expérience personnelle, de ce parcours qu’ils ont accompli et qu’ils nous livrent avec leurs mots, leur culture et le besoin irrépressible que rien de cela ne se perde. On y lit la confusion des sentiments qui les traversent. Mais l’essentiel reste de nous ouvrir à cette Bonne Nouvelle qui les a poussés sur les chemins du monde et qui depuis 2000 ans fait vivre les Chrétiens. Oui Jésus, mort, est vivant et je reconnais Sa présence au milieu de nous, au nom du Père du Fils et de l’Esprit.
Bénédicte I.-R.
Psaume 117
♬ Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Oui, que le dise Israël :
Éternel est son amour !
Que le dise la maison d’Aaron :
Éternel est son amour !
Qu’ils le disent, ceux qui craignent le Seigneur : Éternel est son amour !
La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs
est devenue la pierre d’angle :
c’est là l’œuvre du Seigneur,
la merveille devant nos yeux.
Voici le jour que fit le Seigneur, qu’il soit pour nous jour de fête et de joie !
Donne, Seigneur, donne le salut !
Donne, Seigneur, donne la victoire !
Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient !
De la maison du Seigneur, nous vous bénissons !
Dieu, le Seigneur, nous illumine.
♬ Alléluia, Alléluia, Alléluia ! (bis)
📖 Évangile de Jésus-Christ selon Jean (20, 19-31)

Fresque du Monastère Dionysiou du Mont Athos
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
Résonances
Voir n’est pas suffisant
« Voir » ! tout n’est pas qu’une question de voir. Heureux ceux qui croient sans avoir vu nous dit l’Évangile d’aujourd’hui. Et plus loin, il nous est dit que beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence de ses disciples ne sont pas écrits dans ce livre. Le point d’orgue dans cet Évangile est de croire que Jésus est le christ et avoir ainsi la vie en son nom.
Dans notre passage des actes des apôtres, il est dit que « beaucoup de signes s’accomplissent dans le peuple et tous les croyants se tiennent sous le porche de Salomon ». Cela n’a pas l’air de fonctionner car « personne n’ose se joindre à eux ». Mais, que le peuple fasse leur éloge semble important, puisqu’il est dit juste après que de plus en plus d’hommes et de femmes, en devenant croyant s’attachent au Seigneur.
C’est probablement que voir n’est pas suffisant, autre chose doit se passer. Cet autre chose ne serait-il pas de l’ordre de la relation ? Quand Jésus apparaît, il dit « La paix soit avec vous » répondant à l’inquiétude présente chez les apôtres à ce moment-là ; plus loin, Jésus prend le temps de parler avec Thomas de ce qu’il a sur le cœur depuis quelque temps. Dans le passage des Actes des apôtres, les souffrants cherchent à être couverts par l’ombre de Pierre pour espérer être guéris. L’ombre, pour moi, est le signe d’une certaine intimité, c’est un lieu de relation en sécurité permettant l’échange et le passage de la Vie autrement.
Dans la relation respectueuse, aimante, comme nous l’enseigne Jésus, un seul de nos sens n’a pas l’air de suffire pour la rendre fructueuse. Utiliser non seulement la vue pour voir, mais l’ouïe pour entendre, le toucher pour le contact et le cœur pour s’émouvoir permet de vraiment être en relation, pourquoi pas d’être couvert par l’ombre du Seigneur qui est aussi Père aimant.
Michel

Respiration musicale
Josue Grace : La harpe de David

L. de Vinci
Des mains pour agir
Avec ces paroles : « il leur montra ses mains », « vois mes mains », « avance ta main » et cette progression presque jusqu’au toucher, Jésus montre bien l’importance de ce contact essentiel à la relation entre les hommes. Geste de douceur, de compassion, de fraternité, la main qui apaise, qui guide, qui accompagne. En regardant le film de Wim Wenders sur le Pape François, j’ai été frappé par les nombreux bains de foule où ce contact des mains serrées et embrassées était là en permanence. J’aime le geste d’un ami aveugle qui s’il est accompagné par sa femme pose sa main sur son épaule pour être guidé.
Ne la retrouvons nous pas, cette main, actuellement sous le slogan de SOS-Racisme « Touche pas à mon pote » ?
Bernard
Respiration musicale
Sainte Colombe
Par la bonne volonté et la foi des femmes et des hommes
Miracles, apparitions de la vierge, du Christ ou de telle ou tel saint.e, guérisons qui défient les connaissances scientifiques… Qu’en penser ? Faut-il cela pour croire ? Faut-il croire à cela ? Je ne vous cache pas ma circonspection, mais je dois avouer que, ce qui se vit à Lourdes ou ailleurs, de solidarité, d’entraide, d’amour du prochain abîmé et souffrant, ne me laisse pas du tout indifférent, que Marie soit apparue ou non à Bernadette. Là-bas comme ailleurs, aujourd’hui comme hier, Jésus multiplie les pains et les poissons avec la simplicité, la bonne volonté et la foi des femmes et des hommes.
Benoît
Méditation en musique
Hildegard von Bingen : O eterne Deus
Passant par toutes les émotions, ne cherchons-nous pas des preuves pour croire ?
Après ce qu’il s’est passé à Jérusalem, les apôtres sont animés de sentiments contradictoires comme nous le sommes sur notre chemin de foi. On sait déjà leur tristesse après avoir vu leur ami crucifié, leur désespérance alors qu’ils avaient tant d’attentes. Ce matin, ils sont dans la crainte puis remplis de joie quand Jésus leur apparaît. Ou peut-être seulement quand ils ressentent si fortement sa présence de la même façon que nous la ressentons parfois. Car les récits des Évangiles nous donnent d’expérimenter, comme aux apôtres, la présence du Christ vivant. La mort n’a pas le dernier mot, l‘éternité se cache en toute vie. Le Christ les délivre en leur donnant la paix, non pas celle qui vient du monde mais celle qui vient du Père. Thomas, lui, est incrédule et nous rejoints dans nos questionnements et nos doutes. Ne cherchons-nous pas souvent des preuves alors que les signes sont là ? Mais Jésus par sa parole, nous libère « heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Ne plus voir pour croire ? A moins que ce ne soit le contraire : Que faut-il voir pour croire ?
Bénédicte
Partage
Que faut-il voir pour croire ?
Méditation en musique

Quelques échos du partage : que faut-il voir pour croire ?
- Je suis soutenu par l’engagement indéfectible de celles et ceux qui se rassemblent ici et dont je vois enfin les visages après les soucis techniques pour se connecter.
- Voir des visages
- Une identification à Thomas. Nous n’avons que la parole aujourd’hui, donc c’est maintenant plus l’écoute que le voir. Il faut le saut de la foi : décider de croire
- Importance du son, du silence, des relations avec les autres ; il n’y a pas que la vue
- Thomas m’a appris à prier. “Mon Seigneur et mon Dieu”. J’ai l’impression de tout dire. Une supplique. J’ai l’impression de parler à l’inconnu, à celui que je ne vois pas mais que Thomas a vu pour moi. La parole de foi est mystérieuse.
- Ce que je vois me permet de dire “merci”, “s’il te plaît”, “pardon” ; pas sûr que voir nourrisse ce que je crois. Mais croire me permet de changer mon regard. Croire me donne de voir, de regarder autrement. »
- Je repense à des phrases comme “Faut-il en attendre un autre ?”, “les aveugles voient, les boiteux marchent” : heureuse surprise de voir quelque chose que je croyais mort mais qui revit. C’est ça pour moi croire.
- C’est à la vue du partage du pain que le Christ se révèle : partager la vie avec d’autres, comprendre ce lien que nous avons avec notre prochain, dans l’écoute, dans l’attention à ce qui est important pour lui. Ce qui me fait croire, ce sont les actes posés par de nombreux jeunes, leurs choix professionnels qui donnent du sens, où ils choisissent autre chose que la seule réussite financière.
- Que voit Thomas ? Il voit les stigmates. Il voit que le Ressuscité est le crucifié. Les stigmates sont toujours là et il dit “Mon Seigneur et mon Dieu”. Dieu porte toujours les stigmates. Thomas et les disciples n’ont pas détourné leur regard devant celui qui a des stigmates. On tend la main. Où faut-il chercher Dieu ? Sans doute pas sur le trône ou dans un temple, mais auprès de celles et ceux qui portent des stigmates. Cf. Nicodème (Jean 3) qui demande “Où est le Royaume ?”
- Voir la foi en actes chez des personnes que j’ai rencontrées, qui ont une intense vie de foi et qui en vivent
- Ce qui importe aussi, c’est l’étude des textes bibliques et si possible avec d’autres, en partage !
- Je suis en train de lire le livre d’Étienne Klein, “Transports physiques”, qui vient de paraître et qui invite à aller au-delà des apparences : la terre n’est pas plate et le ciel n’est pas bleu. Seul cela permet une vraie rencontre, l’audace de changer son regard. »
- Parfois, les autres voient quelque chose d’intérieur en nous… Et on repart avec ce regard qui nous soutient pour retourner à nos vies difficiles.
- Voir avec les yeux du cœur. Voir en l’autre la présence du Christ, quel que soit l’autre, quelle que soit la rencontre. Comment le reconnaître ? C’est une épreuve chaque jour »

♬ Chant : Thomas
Paroles : J. Debruynne – Musique : Nomade
Thomas, Thomas, c’est grâce à toi
Qu’aujourd’hui, quand nous vient le doute,
Il peut nous ouvrir une route
Qui nous conduit jusqu’à la foi
-1-
Et foi de Thomas le sceptique,
Si je ne vois pas dans ses mains
Les trous des grands clous authentiques
Je ne croirai pas, c’est certain.
-2-
Thomas, touche ici ma blessure
Regarde ici le trou des mains,
Thomas, Thomas, je te rassure
Dieu est toujours aussi humain.
-3-
Thomas, tout n’est pas dans la tête
La foi ne naît qu’au bord du coeur
Ce n’est pas une idée abstraite
C’est toujours un amour vainqueur.
-4-
Thomas, tu as dû voir pour croire,
Ils sont heureux ceux qui ont crû
Dans les brouillards et les nuits noires,
Là où l’humain n’existait plus.
Prière universelle
Quelles intentions souhaitez-vous confier à la communauté ?
♬ Que ta volonté soit faite, Seigneur des temps nouveaux,
Et que ton royaume vienne au milieu de nous.
La communauté a porté dans sa prière :
- Pour celles et ceux qui ne voient pas. Et pour nous quand nous ne voyons pas.
- Pour celles et ceux qui nous aident à voir
- Pour mon neveu qui a fait une tentative de suicide et qui ne croit plus en la vie
- Rendre grâce pour le pontificat de François, même si je n’étais pas toujours d’accord avec lui. Prions pour que les successeurs ne reviennent pas sur ce qu’il a fait, sur le vent de fraîcheur qu’il a fait souffler »
- Signes d’espérance, d’attente à l’annonce de la naissance à venir d’un bébé
- Je raconte ma vie à mes petits-enfants. Je pense que c’est important que des grands parents racontent leur vie à leurs petits-enfants
- Pour Marie-Odile de Lannoy, dont on croit et espère qu’elle est maintenant en pleine lumière. Pour Xavier, son frère
- Je voudrais confier au Seigneur les Palestiniens privés de tout et pour toutes celles et tous ceux qui sont sous des conflits
- Je veux prier pour une amie qui est malade, et pour mon mari, très malade lui aussi ; je voudrais savoir comment les accompagner jusqu’au bout.
- Je veux prier pour approcher plus mes mains de ma mère qui souffre.

Notre Père
📖 Au livre des Actes des Apôtres (5, 12-36)
À Jérusalem, par les mains des Apôtres, beaucoup de signes et de prodiges s’accomplissaient dans le peuple. Tous les croyants, d’un même cœur, se tenaient sous le portique de Salomon. Personne d’autre n’osait se joindre à eux ; cependant tout le peuple faisait leur éloge ; de plus en plus, des foules d’hommes et de femmes, en devenant croyants, s’attachaient au Seigneur. On allait jusqu’à sortir les malades sur les places, en les mettant sur des civières et des brancards : ainsi, au passage de Pierre, son ombre couvrirait l’un ou l’autre. La foule accourait aussi des villes voisines de Jérusalem, en amenant des gens malades ou tourmentés par des esprits impurs. Et tous étaient guéris.

Résonance prière
Que pouvons-nous comprendre, Seigneur, de ce que vécurent les apôtres au lendemain de ta mort ?
Ils avaient tout abandonné pour te suivre, tu les avais envoyés annoncer la bonne nouvelle, ils avaient connu les accueils froids, les portes closes, mais avaient sans doute aussi été témoins de la soif de femmes et d’hommes de paroles d’Espérance et de Vérité, prêts à s’aventurer sur le chemin avec toi.
À qui s’étaient attachés tes apôtres, Seigneur ? Pas à un dieu séducteur, rassurant et écrasant, amateur de pouvoir et de prestance, de confort et de richesses ; mais à un homme simple, un des leurs, fils du Dieu Vivant, qui vécut avec eux dans des conditions difficiles, qui préférait le désert aux marbres du temple, un âne à un cheval, l’aumône discrète à la prodigalité bruyante, et qui fut humilié, torturé, crucifié, mis à mort… Est-ce que ça fait envie ?
À qui s’étaient attachés tes apôtres, Seigneur ? À l’un des leurs dont la foi, la sagesse, la liberté leur ouvraient des portes inattendues. À un homme qui leur disait « aimez vos ennemis », « vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent », « qui est ma mère, et qui sont mes frères ? », « si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive », « avance en eau profonde »… Est-ce que ça fait envie ?
Et nous Seigneur, à qui nous attachons-nous ? Tu es silence, tu es absence… Mais pourtant, nous sommes réunis ce jour en ton nom. Et nous croyons que tu es là, au milieu de nous, au milieu de nos questions, de nos doutes et de nos souffrances, de notre angoisse pour l’avenir de notre monde et de notre espérance balbutiante. Et nous croyons que tu es avec chacune et chacun d’entre nous quand nous nous retirons pour prier dans la pièce la plus retirée.
Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là…
Seigneur, à qui irions-nous ?
Benoît

Méditation musicale
B. Andrès : Ribambelle (harpe)
Bénédiction et Envoi
Riche de tous nos partages, vivons cette semaine dans la confiance, en relation avec nos frères et soeurs,
Et que Dieu, tout Amour, nous bénisse Lui qui est Père, Fils et Esprit-Saint
Cette célébration a été préparée, mardi 22 avril, par Bénédicte, Benoît, Bernadette, Bernard, Colette, Danièle, Michel et Patricia.
Retrouvons-nous pour préparer celle du dimanche 4 mai, en Visio, lundi 28 avril à 19 h (lien sur l’agenda du site).

Par Korea.net/Service Coréen pour la Culture et l’information
(Haemi Castle, Seosan-si, Chungcheongnam-do),
CC BY-SA 2.0