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La Bourse et la vie : Antonio Oba

La Bourse de Commerce – Pinault Collection, tant attendue, a enfin ouvert ses portes. Qu’on le déplore ou non, les institutions privées de la culture imposent désormais leur vision et, étrangement, on partage volontiers celle du commissaire milliardaire de « Ouverture » : François Pinault lui-même. C’est une occasion de découvertes multiples comme celle des œuvres belles et profondes du peintre Antonio Oba. La chronique-dossier de l’été par Jean Deuzèmes

Parmi toutes les œuvres de la première exposition à la Bourse de commerce, des séries différentes aux accrochages rigoureux à l’excès, parfois secs où rien ne doit distraire le regard, trois tableaux d’un artiste brésilien, tous très récents, sont une belle découverte. Ils sont beaux et fascinants, mais nécessitent un décryptage. Ils illustrent les orientations personnelles du commissaire, François Pinault, notamment son goût pour la jeune peinture.

Antonio Oba : une œuvre mystérieuse, politique et spirituelle

Né en 1983, à Ceilândia, une ville satellite de Brasília, Antonio Obá a été élevé dans une forte culture catholique mais porte aussi en lui une tradition rurale imprégnée de l’univers religieux brésilien. Il est peintre, performeur, sculpteur, pratique le monotype et l’installation, adapte le médium à la question qu’il va traiter. Depuis 2017, où il a obtenu le grand prix brésilien PIPA 2017, il bénéficie d’un renom international que la présence dans la Fondation Pinault ne fera qu’accroître.
Entre le moment où il choisit un sujet et l’achèvement de l’œuvre, bien des éléments vont se greffer de manière parfois critique. Car il ne se situe pas dans un syncrétisme facile, il se fait l’écho des préjugés ethniques. Il apporte dans ses œuvres une mémoire affective, il les enrichit d’une réflexion intime sur le corps, son propre corps métissé, noir, érotisé aussi, qu’il peut utiliser comme médium. Il produit en images des récits sur l’histoire brésilienne, à partir de sa propre histoire familiale, qu’il croise avec la tradition de la grande peinture occidentale.

Garoto com cabelo de pipoca, Atoto, 2019 (Garçon avec des cheveux en pop-corn)

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Antonio Oba, Garoto com cabelo de pipoca – Atotô, 2019, Huile sur toile/Oil on canvas, 180 x 110 cm, (c) Antonio Oba, Courtesy d’Antonio Oba et de Mendes Wood DM. Photo Bruno Leão

Une ambiance de cellule ou de chapelle du Quattrocento, sobre, d’où tout se détache. Le bleu, couleur royale devenue morale, au dire de Michel Pastoureau, permet le contraste entre toutes les couleurs, notamment le noir qui était d’ailleurs la grande découverte de ce XVe siècle. Le jeune homme, debout sur le sol rehaussé, à la place d’un autel, mange des pop-corn et ses cheveux en sont revêtus par allusion terminologique, ce terme désignant de manière familière les cheveux afros, au Brésil. Une colombe, allusion à l’Esprit, et son nid en forme d’auréole dont les brindilles retombent sur le garçon : c’est ainsi que l’on représentait la Parole de Dieu dans les vitraux et tableaux. Ici, l’ensemble fait aussi référence à un dieu très craint des Noirs brésiliens, Omoulou, qui leur envoyait des épidémies de variole, mais qui protégeait ceux qui lui rendaient un culte, notamment en lui offrant du pop corn rappelant visuellement les pustules de la peau. Il était revêtu d’un manteau de paille, comme la matière du Tee shirt du modèle. Ce dieu est devenu la divinité des cimetières et dans le syncrétisme brésilien est l’équivalent de Lazare. On voit bien comment Antonio Obá invente une version distanciée du syncrétisme.

Eucalipto-corpo electrico, 2020 (Corps électrique en eucalyptus)

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Antonio Oba, Eucalipto – corpo elétrico, 2020, Huile sur toile/Oil on canvas, 100 x 76 cm
(c) Antonio Oba, Courtesy de Antonio Oba et de Mendes Wood DM., Photo Bruno Leã


Un homme allongé, endormi, ivre, ou en prière ? Pourquoi électrique dans le titre ? Portant une auréole et un calice, revêtu d’un simple périzonium vert, alors que, dans le champ du religieux, celui du Christ vertical en croix était blanc. Il y a une part de mystère enchanteur sur un fond bien réel. L’arbre est un eucalyptus, arbre immense à poussée rapide, donc très largement planté au Brésil pour sa rentabilité. Arbre sacré pour les autochtones australiens, il séparait le ciel et la terre : est-ce la signification de la coupure du tronc ? Sa feuille a un effet purifiant : est-ce l’intention de cette peinture ? Mais au Brésil, l’arbre détériore désormais la terre et est à l’origine de nombreuses pollutions de la part de grands groupes forestiers. Sa plantation à très grande échelle s’est accompagnée de l’éviction de peuples indigènes de l’extrême sud de Bahia, d’où la mobilisation d’ONG.
Cet homme noir à terre est à relier à l’histoire des esclaves du Brésil qui, après s’être enfuis, ont cultivé la terre et planté les arbres. Ici, couché à terre, l’homme communie avec la nature et semble implorer la protection de la lune, à moins que ce soit l’image d’une lointaine hostie. Une retransposition de symboles liés à la fois à la Cène, à la crucifixion, et à d’autres religions peut-être. Un réalisme magique, assurément.
La précision et les couleurs évoquent le mystère que l’on peut retrouver dans la peinture symboliste ou dans celle des nabis (Maurice Denis ou Emile Bernard par exemple) qui représentaient des arbres, essentiellement en forêt et non pas isolés, fréquentés par des esprits. On se rappelle aussi que le premier tableau acheté par François Pinault était de Paul Sérusier, l’initiateur des Nabis…


Strangers fruits – genealogia, 2020 (Étranges fruits – généalogie)

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Antonio Oba, Strangers fruits – genealogia, 2020, Huile sur toile/Oil on canvas, 200 x 76 cm


Ce tableau traite de l’histoire du lynchage des Noirs au Brésil et fait référence, par son titre, à l’hymne antiraciste[1] Southern trees bearing strange fruit
Blood on the leaves and blood at the roots
Black bodies swinging in the southern breeze
Strange fruit hanging from the poplar trees, etc.
de Billie Holiday (1986) ou mieux encore de Nina Simone.
Les grilles évoquent l’enfermement ancien, et les rayures élégantes, à la mode, de l’enfant grimpant aux branches y font aussi référence : la mémoire de l’esclavage se transmet. L’arbre où l’on pendait les hommes est en fleurs ; il renvoie à l’image de la généalogie familiale et à sa mémoire, la grand-mère est proche du tronc, tenant une grande fleur bien plus avancée que celles qui entourent l’enfant jouant dans les branches qui autrefois portaient des corps.
La balançoire tachée de sang, la bougie en souvenir, un peu surréaliste, tels sont les « étranges fruits ». Le singe rappelle la bestialité de l’acte, voire l’association dégradante aux esclaves . À l’arrière-plan, le jeune noir unijambiste en culotte rouge est un esprit traditionnel brésilien, une sorte de farfadet, qui accompagne les voyageurs, leur raconte des histoires. Ici, c’est le peintre qui, dans la complexité des images, étranges, mais non angoissantes (hormis les yeux de l’enfant), reprend cette histoire, l’arbre en rappelant la mémoire vive, comme dans une généalogie .

L’intérêt que l’on porte aux toiles d’Antonio Oba ne peut être dissocié des conditions dans lesquelles on les découvre : un nouveau musée dans le cadre d’un quartier en pleine mutation sur laquelle il faut poser un tout autre type de regard.

Le nouveau territoire de l’art et le projet Pinault


La transformation du Centre de Paris par l’art, le luxe et la restauration s’accélère. L’ouverture presque simultanée de la Fondation Pinault et de la Samaritaine a été interprétée par certains comme un épisode de la lutte engagée depuis fort longtemps entre deux grands barons de la finance et du luxe. Mais, en y regardant plus précisément, c’est tout un territoire artistique qui mute avec la Fondation Lafayette, pour un art très élitiste, la nouvelle Fondation Pernod-Ricard, qui a propulsé de nombreux jeunes artistes et bientôt le déménagement de la Fondation Cartier, étonnamment engagée sur l’environnement et l’Amérique latine. Ces fondations privées renvoient le Centre Pompidou aux fonctions traditionnelles de musée alors qu’il va fermer entre 2024 et 2027. Le grand axe Rivoli, Bastille-Concorde, ce tronçon doré, commercial, touristique et culturel, gagne en visibilité pour une clientèle internationale. Quant aux églises, elles sont partout, mais elles deviennent de simples bâtiments se fondant dans la masse urbaine.

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La Bourse de Commerce et son ouverture sur la ville. Saint-Eustache à gauche en arrière-plan


À la veille des JO de 2024, cette mutation va être d’une ampleur comparable aux transformations des années 70 avec les Halles, le RER et le Centre Pompidou. Mais l’échelle est plus grande et c’est le privé, non plus le public, qui décide et finance. On aurait imaginé une réactualisation de la mission du Cardinal Marty : dialoguer avec les acteurs de la culture et accueillir de nouvelles populations venues du monde entier. Or, force est de constater que l’archevêque de Paris d’aujourd’hui ne présente aucune perspective face à ce mouvement de fond lié à la mondialisation, face à la transformation humaine de Paris, et ne propose aucune stratégie pastorale nouvelle, hormis le recentrement sur Notre-Dame. Les églises deviennent des bastions indépendants riches d’une culture patrimoniale[2]Une brochure invitant à voir le patrimoine de 15 églises autour de Notre-Dame a récemment été produite. Il serait vraiment intéressant d’en connaître, si cela est possible, la réception et … Continue reading, certes non dépourvue de valeurs et de quelques chefs d’œuvre, mais sans prise avec les enjeux du temps : le catholicisme identitaire d’aujourd’hui s’appuie sur des œuvres identitaires mises à son service dont la plupart n’ont plus de sens pour la plupart des visiteurs ; elles reflétent un ordre artistique et social fondamentalement ancien. Certes, en dehors des célébrations, ces espaces du retour sur soi tels que Christian Boltanski les appréciait (lire) demeurent accessibles, mais bien loin des discours d’ouverture portés par l’art contemporain. Le clergé ne semble pas intéressé par ce questionnement, voire y est hostile comme l’attestent la suppression du Centre pastoral Saint-Merry ou les refus de la majorité des églises de participer aux Nuits Blanches proposées par la Ville. Saint-Eustache fait exception avec la présence récurrente d’œuvres contemporaines ou d’évènements proposés par des professionnels de l’art. S’y insèrent désormais des prêts temporaires issus de la collection Pinault, qui trouvent leur origine dans le maintien de relations personnelles anciennes. Cette église seule face au ” Musée Pinault” portera-t-elle dès lors un partenariat original ?

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Vue du 2ème étage de la Bourse de Commerce : Saint-Eustache, la Canopée des Halles, le Centre Georges Pompidou en arrière-plan


Sur fond d’une économie où les œuvres acquièrent une valeur d’actif financier international à court et long terme, où les institutions privées rivalisent de coups d’éclat de communication dans l’art, la Bourse de Commerce s’affirme comme lieu unique. Durant cet été 2021, elle attire du monde, agrège de la vie, tandis que Beaubourg et son environnement connaissent une certaine désaffection. Ce lieu réaménagé avec bonheur par Tadao Ando est d’abord le projet enfin réalisé d’un homme passionné par l’art contemporain et grand collectionneur depuis les années 90, qui créée une institution pour ses 10 000 œuvres et 350 artistes (souffrez du peu !), dont le budget d’acquisition est 100 fois celui de Beaubourg.
« Cette collection doit être en résonance permanente avec son temps. J’ai voulu qu’elle ne se limite pas aux seules œuvres qui flattent mon goût » affirme François Pinault à Fabrice Bousteau, le rédacteur de Beaux-Arts Magazine. Ce lieu correspond à un modèle parmi tant d’autres : il y montre, par rotation, les acquisitions qu’il a toutes choisies personnellement après rencontre et négociation avec les artistes[3]Il accorde aussi généreusement des prêts (Rennes, le MUCEM cet été), ce qui n’est pas neutre dans le maintien de la valeur marchande des œuvres.. Le lieu est géré de main de maître avec un professionnalisme que l’on rencontre jusque chez les jeunes médiateurs et médiatrices qui sont des ponts efficaces d’accès à cet art d’aujourd’hui.


Cette première exposition, ou séquence selon la terminologie de la Fondation, est intitulée « Ouverture » avec cette particularité que le collectionneur s’est fait lui-même commissaire[4]Confronté à la troisième vague, et alors qu’il devait ouvrir en janvier 2021 (avant la Samaritaine…) François Pinault a refait toute l’exposition, jusqu’à mettre au pilon le catalogue … Continue reading :
« Le collectionneur s’affirme par les choix qu’il fait et les risques qu’il prend. Une collection, c’est un regard. Faire un projet d’exposition à partir de cela, c’est forcément prendre position par rapport à ce regard, et cela est très stimulant. Il s’agit de la seule exposition dont je suis le commissaire. »
Dans la conjoncture actuelle et, surtout, si l’on vient de Saint-Merry, on ne peut que se réjouir de cette « ouverture » :
« Le terme Ouverture renvoie à une idée précieuse : l’ouverture d’esprit, l’ouverture au monde. L’ouverture, c’est l’accueil, mais c’est aussi l’humilité. C’est admettre que l’on ne peut pas tout, et que l’autre ne vient pas nous mettre en en danger, mais nous compléter. C’est accepter le risque de se remettre en question et aller au-devant de ce qui nous inquiète. L’art même est une école d’humilité, parce qu’il nous enseigne qu’on n’en a jamais fini avec la beauté du monde, et que nos vies, si passagères, ont tout à gagner à embrasser le monde plutôt qu’à prétendre le dominer. C’est d’ailleurs tout l’enjeu de ce nouveau musée. »


La Bourse de Commerce apparaît comme un lieu des paradoxes : un bâtiment reflétant le passé commercial et colonial de la France, la collection d’un milliardaire, qui se montre généreux à l’égard des visiteurs (la qualité de la visite, les tarifs, les services) et qui se met à nu en quelque sorte par ses choix de commissaire. Des œuvres sont impressionnantes et grand public, comme l’ensemble central « Untitled » d’Urs Fischer dont la cire fond lentement sous les yeux, mais d’autres, de format courant, énigmatiques et difficiles, affirment une vérité crue sur le monde, celle d’artistes vivants auxquels François Pinault est fidèle, même s’ils ne pensent pas comme lui, voire critiquent le système auquel il appartient ou sont en totale dissonance avec ce lieu célébrant le colonialisme. L’exposition est dominée par les questions de la figure humaine, de sa représentation dans les médiums traditionnels, peinture et sculpture, à l’heure de l’image numérique ; elle fait une place importante aux artistes de couleur noire ou métis, aux radicaux, aux résistants. François Pinault ne recherche pas le glamour et nous oblige parfois à regarder la violence du monde en face.

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La rotonde de la Bourse de Commerce


En conclusion d’ouverture


L’intérêt que l’on peut porter aux tableaux d’Antonio Oba tient à la beauté des couleurs et des sujets, à leur construction maîtrisée, au mystère du sujet abordé que l’on cherche à résoudre, à la sensibilisation à la société brésilienne. La manière dont l’artiste mélange les notations religieuses, sociales, historiques, personnelles permet de mettre à distance la notion de syncrétisme et à lui préférer le terme d’hybride. Ces peintures tiendraient alors du métissage contemporain des traditions, comme l’artiste est lui-même métis. Une fenêtre sur son monde intérieur comme l’est, à une toute autre échelle, « Ouverture » dans son rapport à François Pinault.


Le plaisir que l’on éprouve à voir les tableaux de la Bourse de Commerce tient à l’espace lumineux, dépouillé et lisible ; à la multiplication de petites séries d’œuvres d’un même plasticien, à la différence d’une exposition plus didactique avec ses longs cartels, qui répondent visuellement à d’autres séries ; à la familiarité que l’on a avec un médium traditionnel, la peinture, qui dans ses modalités contemporaines résiste bien à la domination de l’image numérique et aux écrans. « Ouverture » permet de faire de très nombreuses belles découvertes et d’engager le visiteur à l’interprétation, avec l’appui des jeunes médiateurs et médiatrices très cultivés. Ce n’est pas une exposition réalisée par un commissaire qui développe une thèse sur l’art[5]La passionnante exposition Ex Africa du Musée du quai Branly sur la revisitation de l’art africain se situe à l’opposé ( voir la belle vidéo https://youtu.be/RUUPDioZo3w).. C’est la porte ouverte sur collectionneur passionné qui se/nous fait plaisir à montrer ce qu’il aime, à interroger notre sens critique sur ses choix, à susciter chez le visiteur une variété d’émotions.

Comment ne pas partager alors ce soupir du collectionneur-commissaire :
« Ceux qui rejettent la création contemporaine et se réfugient dans le passé, pensant que tout a été fait, me désespèrent. »

Jean Deuzèmes

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Urs Fischer, Untitled (Giambologna) 2011, cire, pigment, mèches, acier
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Urs Fischer, Untitled (Giambologna), 2011, cire, pigment, mèches, acier

Notes

Notes
1 Southern trees bearing strange fruit
Blood on the leaves and blood at the roots
Black bodies swinging in the southern breeze
Strange fruit hanging from the poplar trees, etc.
2 Une brochure invitant à voir le patrimoine de 15 églises autour de Notre-Dame a récemment été produite.
Il serait vraiment intéressant d’en connaître, si cela est possible, la réception et les effets dans l’après COVID
3 Il accorde aussi généreusement des prêts (Rennes, le MUCEM cet été), ce qui n’est pas neutre dans le maintien de la valeur marchande des œuvres.
4 Confronté à la troisième vague, et alors qu’il devait ouvrir en janvier 2021 (avant la Samaritaine…) François Pinault a refait toute l’exposition, jusqu’à mettre au pilon le catalogue initial !
5 La passionnante exposition Ex Africa du Musée du quai Branly sur la revisitation de l’art africain se situe à l’opposé ( voir la belle vidéo https://youtu.be/RUUPDioZo3w).
  1. ALAIN CABANTOUS
    ALAIN CABANTOUS says:

    Merci Jean Dezèmes pour la richesse protéiforme et analytique de cet article qui nous dit en creux la place importante qu’aurait pu continuer à tenir le Centre pastoral dans cette découverte entremêlée et incessante de la spiritualité avec les expressions artistiques contemporaines. Quel magnifique passeur qu’ Antonio Oba pour un tel dialogue.
    Au terme de la lecture, c’est toujours la colère qui, chez moi, sourd devant les décisions de ces clercs bas du front et sans autre horizon que le pouvoir de la cléricature.

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