V

Vendredi saint 15 avril 2022. « Mon serviteur réussira, dit le Seigneur »

Nous voici devant un homme en croix, ramenés au silence de sa mort scandaleuse. Nous sommes conduits devant Jésus qui révèle le summum de l’humanité qui est de « donner sa vie pour ceux qu’on aime ».
Nous sommes conduits devant cet homme, Jésus, qui nous révèle jusqu’au bout cette extrême confiance en un Dieu qui n’est que Père,
et qui, grâce à cela, nous pousse à être frères. Nous sommes conduits devant cet homme en croix qui nous dit tout à la fois la grandeur et la fragilité de l’homme, la beauté et la vulnérabilité de Dieu « parmi nous ».
(Raphaël Buyse, La cendre avant le feu)

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Aujourd’hui vendredi saint : les chrétiens font mémoire de la mort de Jésus.
La mort de Jésus n’est pas un accident, elle est un événement.
La croix de Jésus n’est pas un instrument, elle est lieu de rencontre.
Celui qui est venu habiter parmi nous a aussi habité le rejet, l’humiliation, l’angoisse, la violence.
Il a planté au milieu de l’humanité la tente de l’extrême : c’est une croix.
Oui à l’amour, non au mal, oui à l’amour jusqu’au bout. Dans le silence.
Silence d’une présence qui engloutit tous les outrages.
Silence d’une source de vie qui noit tous les instruments de mort.
Silence d’une douleur qui va se muer en sérénité.
Silence et fécondité. Il vient au cœur de nos détresses.

Nicolas G.

Au cœur de nos détresses H128

Écouter le chant (Scouarnec – Akepsimas)

Au cœur de nos détresses
Aux cris de nos douleurs
C’est toi qui souffres sur nos croix
Et nous passons sans te voir
 (bis)
Au vent de nos tempêtes
Au souffle des grands froids
C’est toi qui doutes sur nos croix
Et nous passons sans te voir
 (bis)

Aux pas de nos déroutes
Aux larmes du remords
C’est toi qui pleures sur nos croix
Et nous passons sans te voir
 (bis)
Aux nuits de solitude
Aux soirs de l’abandon
C’est toi qui meurs sur nos croix
Et nous passons sans te voir
 (bis)

Mon serviteur réussira

Par suite de ses tourments, il verra la lumière. Nous ne voulons pas être bloqués par le flot d’images d’horreurs, de crimes, de guerres, que connaissent beaucoup d’hommes et de femmes aujourd’hui, et qui nous entraînent dans la désolation. Nous voulons bien être solidaires des malheurs du monde, et surtout des victimes. Et nous croyons que justice peut être faite et que le salut est apporté par la passion du Christ serviteur à tous ceux qui se tournent vers Dieu.
Alors plutôt que nous désoler, nous pouvons être consolés et être à notre tour des consolateurs, en agissant auprès des victimes, des exclus, des précaires, de tous ceux qui sont dans la détresse, proches ou lointains.
Nous sommes co -créateurs, nous sommes co-responsables.
Le défi pour nous : donner et redonner sans cesse goût à la vie.
Le Serviteur d’Isaïe qui réussira, c’est qui ? C’est le peuple d’Israël, c’est Jésus, c’est nous-mêmes, chaque fois qu’ensemble dans la coresponsabilité nous choisissons de réparer le monde en actes et en vérité. Avec patience. La passion c’est la patience, et la patience c’est la persévérance dans la lutte pour la vie.

Nicolas G.

Lecture du livre du prophète Isaïe (Is 52, 13 – 53, 12)

Mon serviteur réussira, dit le Seigneur ; il montera, il s’élèvera, il sera exalté !
La multitude avait été consternée en le voyant,
car il était si défiguré qu’il ne ressemblait plus à un homme ;
il n’avait plus l’apparence d’un fils d’homme.
Il étonnera de même une multitude de nations ; devant lui les rois resteront bouche bée,
car ils verront ce que, jamais, on ne leur avait dit,
ils découvriront ce dont ils n’avaient jamais entendu parler.
Qui aurait cru ce que nous avons entendu ?
Le bras puissant du Seigneur, à qui s’est-il révélé ?
Devant lui, le serviteur a poussé comme une plante chétive,
une racine dans une terre aride ;
il était sans apparence ni beauté qui attire nos regards,
son aspect n’avait rien pour nous plaire.
Méprisé, abandonné des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance,
il était pareil à celui devant qui on se voile la face ;
et nous l’avons méprisé, compté pour rien.
En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il était chargé.
Et nous, nous pensions qu’il était frappé, meurtri par Dieu, humilié.
[…]
Par suite de ses tourments, il verra la lumière, la connaissance le comblera.
Le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, il se chargera de leurs fautes.
C’est pourquoi, parmi les grands, je lui donnerai sa part,
avec les puissants il partagera le butin,
car il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, et il a été compté avec les pécheurs,
alors qu’il portait le péché des multitudes et qu’il intercédait pour les pécheurs.

Psaume 30

Ô Père, dans tes mains, je remets mon esprit

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ;
garde-moi d’être humilié pour toujours.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.
Je suis la risée de mes adversaires
et même de mes voisins ;
je fais peur à mes amis,
s’ils me voient dans la rue, ils me fuient.

On m’ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu’on jette.
J’entends les calomnies de la foule :
ils s’accordent pour m’ôter la vie.
Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s’acharnent.

Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !

Bras ouverts sur la croix

écouter le chant (texte : C. Barbey – musique : G. Previdi)

Intentions de prière en forme de croix à ND des Anges

Laisse pleuvoir ta grâce
Qui féconde la terre.
Le grain enfoui 
Témoignera de ta lumière.

Bras ouverts sur la croix
Ton fils a tout remis.
Ne tenant rien pour lui
Il ne tenait qu’en toi.
Son cri tendu a déchiré la nuit.

Il faudrait tout lâcher
Pour mieux tomber en toi,
Laisser là notre exil
Puisque tu es pardon.
Ta main tendue écartera la nuit.

Bras ouverts comme un ciel
Tu nous prends sans compter
Et nous berces en ton sein
Pour mieux nous mettre au jour.
La vie donnée traversera la nuit.

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples et traversa le torrent du Cédron ; il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples. Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi, car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis. Judas, avec un détachement de soldats ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens, arrive à cet endroit. Ils avaient des lanternes, des torches et des armes. 
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver, s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » 
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. » 
Il leur dit : « C’est moi, je le suis. » Judas, qui le livrait, se tenait avec eux. Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis », ils reculèrent, et ils tombèrent à terre. Il leur demanda de nouveau : 
«  Qui cherchez-vous ? » 

Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. » Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis. Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. » Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. » Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite. Le nom de ce serviteur était Malcus. 
Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée au fourreau. La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? » Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs se saisirent de Jésus et le ligotèrent. Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là. Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil : 
« Il vaut mieux qu’un seul homme meure
pour le peuple. »

Laisse pleuvoir ta grâce qui féconde la terre.
Le grain enfoui témoignera de ta lumière.

Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus. Comme ce disciple était connu du grand prêtre, il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre. Pierre se tenait près de la porte, dehors.
Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre – sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre. Cette jeune servante dit alors à Pierre : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? » Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! » Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid, ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer. 
Pierre était avec eux, en train de se chauffer. 
Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement. J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple, là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette.

Pourquoi m’interroges-tu ? Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu. Eux savent ce que j’ai dit. » 
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! » 
Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal. Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? » Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.
Simon-Pierre était donc en train de se chauffer. On lui dit : N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? » Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! » Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille, insista : 
« Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? » 
Encore une fois, Pierre le nia. 
Et aussitôt un coq chanta.

Écouter le reniement de saint Pierre, de Marc-Antoine Charpentier

Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire. C’était le matin. Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire, pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal. Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda : « Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? » Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur, nous ne t’aurions pas livré cet homme. » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. » Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. » Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite pour signifier de quel genre de mort il allait mourir. 
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ; il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? » Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même, Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? » Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? » Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ; si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. » Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? » Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi. Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »   Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs, et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque : voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? » Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! » Or ce Barabbas était un bandit. Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé. Les soldats tressèrent avec des épines une couronne qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le

revêtirent d’un manteau pourpre. Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! » Et ils le giflaient. Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit : « Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. » 
Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre. Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. » Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! » Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ; moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »  Ils lui répondirent : 
« Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. » Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte. Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? »   Jésus ne lui fit aucune réponse. Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? » Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. » 
Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher.
Mais des Juifs se mirent à crier : « Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur. Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. » En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors ; il le fit asseoir sur une estrade au lieu-dit le Dallage – en hébreu : Gabbatha. C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi. Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. » Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! » 
Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? »
Les grands prêtres répondirent : 
« Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. » 
Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.

Écouter la première lamentation du vendredi saint, de Fiocco

Ils se saisirent de Jésus. Et lui-même, portant sa croix, sortit en direction du lieu-dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha. C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu. Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs ». Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville, et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec. 
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : « N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »

Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas. Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. » 
Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture :
Ils se sont partagé mes habits ; 
ils ont tiré au sort mon vêtement. 
C’est bien ce que firent les soldats.

Laisse pleuvoir ta grâce qui féconde la terre.
Le grain enfoui témoignera de ta lumière.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » 
Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ; et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez. Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture, Aucun de ses os ne sera brisé. Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.

Écouter l’office des ténèbres de Palestrina

Après cela, Joseph d’Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de Jésus. 
Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.

Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts. 
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne. 
À cause de la Préparation de la Pâque juive,
et comme ce tombeau était proche,
c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

Mise au tombeau, église Saint-Etienne de Saint-Mihiel-Godong

Fais paraître ton jour Y53

Par la croix du fils de Dieu
Signe levé qui rassemble les nations
Par le corps de Jésus Christ
Dans nos prisons, innocent et torturé
Sur les terres désolées, terres d’exil
Sans printemps, sans amandier

Fais paraître ton jour
Et le temps de ta grâce
Fais paraître ton jour
Que l’homme soit sauvé

Par la croix de l’Homme-Dieu, 
arbre béni où s’abritent les oiseaux,
Par le corps de Jésus-Christ recrucifié 
dans nos guerres sans pardon,
Sur les peuples de la nuit et du brouillard 
que la haine a décimés.

Fais paraître ton jour
Et le temps de ta grâce
Fais paraître ton jour
Que l’homme soit sauvé

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