Elles ont poussé
comme l’herbe sauvage,
au bord du ruisseau
elles ont dansé des rondes.
Dans les prairies,
elles se sont installées.
La lune a souri.
Ainsi va la vie,
des barrières à claire-voie,
mais de courte durée.
Avec le temps
elles se ferment
dans un entre-soi…
Elles enferment.
L’horizon s’est enfui
cela va de soi.
Le souffle s’est envolé,
et l’amour
et la parole aussi.
Le danger serait-il là,
dans l’enclos verrouillé ?
Mais à claire-voie
sont les barrières,
petites fenêtres, petits passages,
à la hauteur
des plus petits, des plus fragiles,
pour passer
vers le pays de l’horizon
ou bien l’escalade
pour les plus audacieux.
Par delà
le passage franchi,
aucune empreinte,
rien.
Les premiers pas
dans les ombres traversées
feront le chemin
vers l’Autre.
Leurs cœurs se sont
attendris et humanisés
en chemin vers les autres,
tous les autres
visités eux aussi
par l’Esprit.
Très beau, Jacqueline.
Merci Dominique
Merci chère Jacqueline pour cette ronde des mots , cet appel à l’évasion, au coeur des nuits du repli, et l’horizon ouvert, toujours proposé.
Un beau message au moment où nous allons baptiser Charlotte 2 ans , notre 7 ème petite fille … messagère de tant d’horizons.
Nous t’embrassons. Guy et Blandine
Oui oser sortir et oser laisser entrer l’autre, même le galiléen.
Merci Jacqueline
Chère Jacqueline Casaubon
Merci ! Ce merveilleux texte qui me touche beaucoup. Je suis heureux d’y reconnaitre ma famille.
Jean-Pierre Dorchene