Étiquette : billet&chroniques

La notion de « Fils de Dieu » dans l’Antiquité
Dans cette nouvelle chronique, Colette Deremble revient sur quelques concepts fondateurs de la foi chrétienne et montre comment ils se sont forgés au cours de l’histoire. Ses trois premiers chapitres seront consacrés à la notion de « Fils de Dieu ». Nous publions ici le premier.

Jeunesses
À l’occasion des manifestations protestataires contre la loi sur le travail, le petit monde journalistique a focalisé une bonne partie de ses commentaires préalables sur le degré de mobilisation de la jeunesse. Non sans raison d’ailleurs vu les antécédents. On nous a resservi la métaphore hygiéniste mais assez juste. En France, la jeunesse « c’est comme la pâte dentifrice ! Une fois sortie du tube, impossible de la faire rentrer ». La chronique d’Alain Cabantous du 14 mars 2016

Celle qui voulait dire non
« Étrange tableau, si loin des images de la Vierge agenouillée, soumise à la volonté de Dieu et prononçant ce fiat magique auquel nous souhaiterions tellement résumer le récit de l’Annonciation. Botticelli aurait-il réinventé celui-ci et dévoyé dans un sens un peu sulfureux ? » Pierre Sesmat nous montre dans cette nouvelle chronique des aspects inattendus ou inhabituels de l’art sacré.

A voté
Acquis de haute lutte en 1848, le suffrage universel est aujourd’hui boudé par un nombre croissant d’électeurs qui choisissent l’abstention. Faut-il rappeler l’importance de l’enjeu et la responsabilité de tous à l’égard de l’histoire et des combats pour la démocratie ? La chronique d’Alain Cabantous

Mourir en mer
« Depuis plus de deux ans, pas un jour pas une nuit sans apprendre que des réfugiés, de tout âge, de toute condition, partis des côtes de Libye, de Tunisie ou de Turquie sont morts noyés, que certains corps ont échoué sur les plages du littoral italien ou grec le plus souvent [...]. Certains éléments de ces histoires individuelles tragiques se retrouveraient dans le quotidien des gens du temps de la marine à voile. Pour eux aussi la mort en mer était terrible et redoutée ». La chronique d'Alain Cabantous du 19 novembre 2015.

La co-passion du retable d’Issenheim
C’est devant ce Christ mort dans des conditions atroces que les Antonins d’Issenheim conduisaient les malades du mal des ardents, avant même de tenter de les soigner. En contemplant le corps supplicié du Christ, souffrir avec Jésus prenait tout son sens. Et les malades pouvaient voir sur la peau du Crucifié les mêmes ravages que sur la leur. La chronique de Pierre Sesmat du 10 avril 2020

Administration des sacrements : une brèche, enfin
L'évêque d’Essen vient d’autoriser des laïcs, et plus particulièrement des femmes, à donner le sacrement du baptême, invoquant « la capacité d’adaptation de l’Église ». Ce qui nous ouvre un espoir : nous ne serions pas forcément condamné.e.s au cléricalisme ni au patriarcat. La chronique de Blandine Ayoub.

Marion et Dominique
La décision du diocèse de Toulon d’inviter la jeune Marion Maréchal-Le Pen, blonde et catholique, à l’université d’été de la Sainte-Baume le 29 août 2015 nous renvoie aux collusions récurrentes d’une partie des acteurs institutionnels de l’Église de France avec l’extrême-droite. Même ripoliné en bleu marine, c’est toujours le refus de la fraternité, de l’accueil de l’autre, l’appel à la haine, à l’exclusion, le repli sur soi et la revendication d’un pouvoir autoritaire qui dominent dans le discours du Front national.
La chronique d’Alain Cabantous du 8 septembre 2015

Complexités slaves
Poutine n’est pas seulement le « digne » continuateur des méthodes criminelles de l’ex KGB. Sa politique expansionniste et sanglante à l’égard de l’Ukraine, après et probablement avant d’autres hold-up de souveraineté, veut s’inscrire dans cette longue histoire de l’hégémonie russe sur le monde slave et les contrées que ce pays a estimée et estime encore nécessaire pour sa sécurité. La chronique d'Alain Cabantous

Ni toucher, ni voir… et croire ?
Un bleu outremer qui happe tout de suite le regard du spectateur. C’est ce bleu hautement spirituel dont Laurent de La Hyre revêt Jésus dans son « Noli me tangere » de 1656, expression d’une mystique qui a dû paraître trop abstraite en son temps, mais qui nous touche au plus profond de nous-mêmes. La chronique de Pierre Sesmat du 16 mai 2020.

Mes yeux se fondent en larmes
Des larmes. De douleur, de joie, de mélancolie. C’est par les larmes que Christine Barbey inaugure cette nouvelle chronique, recueil d’éclats poétiques, des brisures dont sont faits les drames, mais aussi la beauté de l’existence. Avec la trace subtile de la tendresse qui console, soigne, guérit et relie. À la manière de l’or dont les potiers japonais se servent pour, dans l’art du kintsugi, réparer un vase fendu ou brisé.