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Dimanche 26 février. « Conduit au désert par l’Esprit pour être tenté »

Premier dimanche de carême, Jésus est conduit au désert par l’Esprit… pour être tenté. De même dans la Genèse, deux arbres bien tentants : celui de la vie et celui de la connaissance du bien et du mal. Et le diviseur qui introduit, mensonge, doute et tentation dans cette histoire, comme cela nous arrive souvent face à un choix : moment de désert, de prise de conscience, d’hésitations, de discernement. Comment s’y retrouver et se laisser inspirer par l’Esprit ?

Entrée en prière

Miklos Rozsa : Ben-Hur – Le désert

Accueil

Bonjour à tous, habitués de nos célébrations par Zoom, invités ou nouveaux venus avec une première connexion, présents à l’image ou derrière l’écran, nous sommes heureux de vous recevoir.

Aujourd’hui, premier dimanche de carême et comme chaque année, cette période s’ouvre sur un texte de la tentation de Jésus au désert. Cette année c’est l’évangile de Matthieu qui nous est proposé. Mais ce qui a animé notre préparation lundi soir, c’est la première lecture.

La Genèse, récit tellement misogyne pour certains, qu’ils auraient souhaité qu’on fasse l’impasse et qu’on ne le lise pas. Récit misogyne et tellement caricatural du fruit défendu, de la pomme qu’Ève croque allègrement et qui fera d’elle la femme cupide qui se laisse tenter et qui entraînera l’homme et l’humanité à sa perte. Jusqu’à nos jours, cette image collera à la femme et, pour certains, elle n’est pas prête de changer.
On nous rappelle souvent que Dieu nous laisse notre libre-arbitre. Nous avons préféré y voir Ève et Adam, mis devant un choix, et c’est Ève, la femme qui ose transgresser et décider de sa vie : rester au pays d’Éden ou faire le choix de la liberté.

Entrons dans la célébration. Au nom du Père, du Fils et de l’Esprit.

Claire B.

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David Salle, Tree of Life, Heavenly, 2022/Lucas Cranach l’Ancien, Adam et Ève, 1526, © Courtauld Institute of Art

📖  Au Livre de la Genèse (2, 7-9 ; 3, 1-7a)

Le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, et y plaça l’homme qu’il avait modelé. Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Or le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Alors, Dieu vous a vraiment dit : vous ne mangerez d’aucun arbre du jardin’ ? » La femme répondit au serpent : « Nous mangeons les fruits des arbres du jardin. Mais, pour le fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : « vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez.’ » Le serpent dit à la femme : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. » La femme s’aperçut que le fruit de l’arbre devait être savoureux, qu’il était agréable à regarder et qu’il était désirable, cet arbre, puisqu’il donnait l’intelligence. Elle prit de son fruit, et en mangea. Elle en donna aussi à son mari,
et il en mangea. Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils se rendirent compte qu’ils étaient nus.

Résonance – connaissance du bien et du mal : une responsabilité.

Premier texte de ce premier  dimanche de Carême : des  extraits de la  Genèse, le livre des commencements. Un texte protéiforme : deux récits de la création à la suite, des textes sans cesse traduits et retraduits, commentés et re-commentés, souvent repris dans nos liturgies au point qu’on croit les connaître sans les avoir jamais vraiment lus. Je suis incapable de proposer une synthèse des commentaires faits par les quatorze participants à la préparation de lundi dernier, certains proposant tout simplement de l’écarter, mais j’essaie d’y voir un peu plus clair.
Dans ce court extrait reconstitué, on trouve deux arbres dans le Paradis alors que l’iconographie, la mémoire collective, n’en retiennent qu’un seul en guise de décor. Deux arbres donc : l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Tous deux « au milieu du jardin » (si bien qu’on risque de les confondre). C’est celui de la connaissance du bien et du mal qui est interdit, l’autre, l’arbre de vie, il n’en sera de nouveau question qu’à la fin de ce même chapitre : « Maintenant, dit Dieu,  l’homme sait le bien et le mal, évitons qu’il touche à l’arbre de vie, qu’il en mange et qu’il vive toujours. » Donc l’homme et la femme mourront un jour, mais, ayant mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, contrairement à ce que Dieu leur a dit, ils n’en meurent pas sur le champ, ce qui peut arriver quand on mange des fruits défendus. En cela, le diable avait raison quand il disait : « Pas du tout ! Vous ne mourrez pas !»

La traduction « connaissance du bien et du mal » ne satisfait pas tout le monde . On objecte que l’opposition entre le bien et le mal est grossière, alors que nous vivons sans cesse dans une zone grise où il est difficile de discerner le bien du mal. Pourtant le psalmiste, lui, sait bien ce qu’est le mal : « Ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait ». Certes tout le monde n’a pas conscience du mal qu’il fait. Jésus sur la croix pardonne à ceux qui « ne savent pas ce qu’ils font. » Et Paul dans le texte d’aujourd’hui : « Avant la loi de Moïse, le péché était déjà dans le monde, mais le péché ne peut être imputé à personne tant qu’il n’y a pas de loi. » Mais aujourd’hui, 26 février 2023, comment ne pas savoir que les guerres, les tortures, le massacre des enfants, le mensonge organisé, couvrent la Terre entière ? et nous ne saurions pas discerner le bien du mal ?

Image Clker-Free-Vector-sur Pixabay

Alors oui, parfois je suis tenté de ne pas vouloir savoir, de fermer télévision radios, journaux, trop c’est trop. Je suis tenté de renoncer à m’indigner (à quoi bon ?), tenté de renoncer à répondre aux appels des persécutés pour la justice, de renoncer à prendre parti avec ceux qui luttent contre la torture. Mais j’ai goûté à l’arbre de la connaissance du bien et du mal et je peux choisir en « connaissance de cause », comme on dit. Je n’ai pas goûté à l’arbre de vie, celui qui rend immortel comme ces dieux de l’Olympe indifférents aux espoirs, aux défaites comme aux victoires des hommes et des femmes de leur temps, sur cette Terre, notre Terre. Mais je suis libre de résister à la tentation du renoncement ou d’y céder.  Redoutable liberté que je ne pourrai jamais assumer qu’avec l’aide de Dieu.

Jean V.

Méditation musicale

Pergolèse : Stabat Mater – Duo: Inflammatus et accensus

Photo Andrew DesLauriers sur Unsplash

📖   Évangile de Jésus-Christ selon Matthieu (4, 1-11)

En ce temps-là, Jésus fut conduit au désert par l’Esprit pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné quarante jours et quarante nuits, il eut faim. Le tentateur s’approcha et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains. » Mais Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. » Alors le diable l’emmène à la Ville sainte, le place au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi des ordres à ses anges, et : Ils te porteront sur leurs mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre. » Jésus lui déclara : « Il est encore écrit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. » Le diable l’emmène encore sur une très haute montagne et lui montre tous les royaumes du monde et leur gloire. Il lui dit : « Tout cela, je te le donnerai, si, tombant à mes pieds, tu te prosternes devant moi. » Alors, Jésus lui dit : « Arrière, Satan ! car il est écrit : C’est le Seigneur ton Dieu que tu adoreras, à lui seul tu rendras un culte. » Alors le diable le quitte. Et voici que des anges s’approchèrent, et ils le servaient.

Résonance : Tentations, discernement et choix

Jésus fut « soulevé par le souffle au désert » comme Ézéchiel que « le souffle souleva et emmena… » (Ez 11,1) vers le lieu du discernement.

Eh oui, qu’il est bon de savoir que Jésus a lui aussi été tenté ou a dû discerner. Il nous devient proche en humanité. Mais qui de nous a été emporté dans le désert 40 jours ou 40 nuits, sans manger ?

Ensemble, lundi, nous nous sommes demandé si, dans nos vies, nous ne vivions pas, au moment de faire tout choix, la traversée d’un moment que nous pouvons appeler « désert ». Il est vrai que ce moment peut ne durer que 40 dixièmes de secondes ou 40 minutes, au lieu de 40 jours ! Mais que se passe-t-il dans cet espace avant la décision ? N’avez-vous pas alors, comme moi, différentes propositions qui se présentent et se bousculent en nous, nous empêchant de choisir ?

Nous sommes pris dans une oscillation entre différentes tendances. Quelquefois même, une option paraît évidente, mais quelque chose bloque la décision. Pourquoi ? D’où est-ce que ça vient ? Pouvons-nous y voir une ressemblance avec le tentateur dans l’Évangile de ce jour ? Dans ces instants les questions tournent dans notre tête et sont comme pour Jésus autour de trois types de tentations, de choix. Soit désirer combler le manque immédiatement par la magie (pierres en pain), soit désirer le pouvoir et la puissance matérialistes (avoir les royaumes du monde), soit désirer le pouvoir intellectuel ou religieux pris pour idoles (tomber à leurs pieds).

Heureusement que nous avons mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal pour pouvoir discerner, tout du moins si nous ne faisons pas une idole des fruits de cet arbre.

Michel M.

Image Gerd Altmann de Pixabay

Méditation musicale

Ravel, Miroirs III : Une barque sur l’océan  

Partage

Ne sont-elles pas nombreuses nos tentations aujourd’hui ? Quelles sont nos capacités de discernement ? Comment choisir en se laissant guider par l’Esprit

Face à mes tentations, où est ma liberté de choix ?

Méditation musicale

Palladio concerto grosso : Karl Jenkins


Entendu lors du partage

Tentation d’abandonner certains de mes engagements à Saint-Merry ou dans ma municipalité… Être tenace, patient, déterminé mais vouloir aussi que cela bouge.

Ma liberté de choix est assez faible: “les actes libres sont rares” (Bergson). À quoi me raccrocher ? méthode de discernement chez Saint Ignace.?.. Une conviction ou une confiance acquise : que quel que soit mon choix, Dieu continue d’être avec moi, quelle que soit l’issue.

Pour les questions importantes, le discernement ne se fait pas tout seul, mais je crois qu’il se fait avec des compagnons de route qui peuvent me questionner.

Pour choisir, j’ai trop le nez dans le guidon…. besoin de prise de recul, de distance…. quelques phrases que je me redis : quand je dis oui, à quoi je dis non.

Touché par ce moment où je me retrouve seul pour décider… après avoir pris des avis à droite ou à gauche ; est-ce cela la liberté ?

La tentation vraie, pour moi, c’est faire des choix qui pourraient me faire du mal ou faire du mal aux autres.

Il nous arrive parfois de faire les mauvais choix… et alors là heureusement qu’il y a le pardon, et des façons de revenir sur ce qu’on a fait.

Prendre de la distance ou du temps avant de décider. Ne pas trop de précipiter, ne pas trop foncer…. accepter de prendre ce temps de réflexion seule ou à plusieurs.

Traverser des moments de désert où je ne sais pas quel est le bon choix. Faire un choix c’est se mettre en chemin sur une certaine route; lâcher prise, abandon total… et oui je prie, sans avoir de réponse.

L’arbre de David Salle me dit que les gens n’ont pas entretenu leur arbre – qui est mort, sans feuille-, ils n’en n’ont pas pris soin…. faisons attention à la manière dont nous faisons nos choix.

On n’est jamais abandonné par Jésus, il y a des chemins de traverse, des chemins de récupération…

Quand on a fait un mauvais choix, au moins essayer qu’il en sorte, malgré tout, quelque chose de bien.

Les lieux de discernement et de choix collectifs comme nos assemblées communautaires, les groupes carême, etc, sont à entretenir soigneusement.

Un bon indice pour discerner, éprouver la paix et la joie qui en résultent.

Choisir, par nature, c’est renoncer à d’autres voies. Notre civilisation ne nous porte pas à cela, là où il faut toucher et goûter à tout.

Nos tentations, ce qui nous emprisonne dans une attitude qui fait qu’on a besoin de choses qui ne sont pas essentielles. Comment mettre au cœur de nos vies ce qui est essentiel pour nous ? Pour nous mais aussi collectivement, pour que notre liberté puisse s’inscrire dans quelque chose de plus grand que nous.

Parfois ne pas choisir, le temps passe et cela peut se faire autrement.

Pour moi, c’est être en accord avec moi-même; dans le fond de mon cœur, à ce que j’entends, en accord avec l’Esprit ?

♫ Chant : En quel pays de solitude

Paroles / D. Rimaud – Musique : J. Akepsimas
Photo Patrick Schneider sur Unsplash

1. En quels pays de solitude
Quarante jours, quarante nuits,
Irez-vous, poussés par l’Esprit ?
Qu’il vous éprouve et vous dénude !
Voyez ! Les temps sont accomplis
Et Dieu vous convoque à l’oubli
De ce que furent vos servitudes.

3. Ne forez plus vos puits d’eau morte
Vous savez bien le don de Dieu,
Et quelle est sa grâce et son jeu
Il vous immerge, il vous rénove !
La vie s’élève peu à peu
Les champs sont dorés sous vos yeux
Embauchez-vous où Dieu moissonne.

Photo de Rhett Wesley sur Unsplash


4. Pourquoi rester sur vos ornières
Baissant vos fronts d’aveugles-nés ?
Vous avez été baptisés !
L’amour de Dieu fait tout renaître.
Croyez Jésus ; c’est l’Envoyé :
Vos corps à son corps sont branchés :
Prenez à Lui d’être lumière.

Prière universelle

Fais paraître ton jour et le temps de ta grâce,
Fais paraître ton jour, que l’homme soit sauvé.

Paroles : D. Rimaud – Musique : J. Berthier

Prions pour Élisabeth : qu’elle ait encore beaucoup de courage devant les épreuves qu’elle traverse, et pour Damien qui tente de récupérer sa lecture et sa parole.

Pour tous ceux qui n’arrivent pas à faire des choix, que nous puissions les aider. / R

Pour tous les bébés qui naissent aujourd’hui, Joséphine et Zoé.

Pour Al, la dernière accueillie d’hiver solidaire : mets sur sa route, Seigneur, des personnes qui feront un filet de sécurité pour reconstruire un environnement de soutien heureux, / R

Pour toutes les personnes que nous rencontrons à la permanence RCI-Cimade…personnes qui ont fait des choix forts et souvent difficiles

Pour tous les enseignants, et aussi pour tous les enfants qui ont assisté en direct à cet assassinat. / R

Une pensée pour Pierre Palmade et pour tous mes amis toxicomanes qui n’arrivent pas à s’en sortir.

Une pensée aussi pour nous, pour que nous sachions accueillir tous ceux qui font les mauvais choix. / R

Autre prière au Père

En ce Carême, une autre prière au Père, inspirée du Notre Père, sera proposée chaque dimanche pendant la célébration. N’hésitez pas, à votre tour, à proposer votre réécriture personnelle de cette prière centrale de notre foi.

Notre Père qui n’es pas aux cieux,
Toi, puissance de vie où tout s’origine, toi, au plus secret de l’univers et au plus secret de ma vie, de toute vie humaine, sois reconnu.
Puissions-nous te faire une place, et aller à ta découverte pour faire nôtre ce que nous croyons être ton espérance et ton rêve sur le monde et sur nous les humains.
Que ton ambition pour nous tous, hommes et femmes, enfants et vieillards, se réalise et que nous participions à la construction de ce monde en marche vers plus d’humanité.
Permets que, grâce à nous, chaque humain puisse manger à sa faim chaque jour, et exister dignement, reconnu dans sa valeur unique et irremplaçable.
Apprends-nous à vivre les uns avec les autres de vraies relations animées de respect et d’amour.
Garde-nous en lien avec toi, origine et source de vie, à l’écoute de l’esprit au plus intime de nous-mêmes.
Apprends-nous à ne jamais désespérer des autres, de nous-mêmes, de l’humanité.
Que nos échecs ne soient pas des alibis pour arrêter.
Donne-nous de toujours croire en la force de la vie et des recommencements.
Délivre-nous du défaitisme, du « chacun pour soi » et du « à quoi bon ».
Que tout cela se réalise chaque jour et toujours !

Jean-Luc L.

Prière d’action de grâce

Moment de désert, de discernement, de choix, mais accompagné par l’Esprit si nous savons nous ouvrir à la grâce. Les deux dernières strophes du Psaume 50 disent notre désir de la présence de Dieu et de l’Esprit au fond de nos cœurs et notre louange lorsque cette présence nous habite.

Ouvre mes lèvres Seigneur, ma bouche alors proclamera ta louange. (bis)

Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu,
renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Ne me chasse pas loin de ta face,
ne me reprends pas ton esprit saint.

Rends-moi la joie d’être sauvé ;
que l’esprit généreux me soutienne.
Ouvre mes lèvres, Seigneur
ma bouche, alors, proclamera ta louange.

Bénédiction finale

Échange dense où nous avons entendu que le discernement ne se fait pas seul, qu’il est bon de prendre de la distance et du temps avant de choisir, et que réfléchir, augmente l’espace de notre liberté de choix. Et quand le mal est fait, tenter d’en faire quelque chose de bien.

Bonne semaine à tous ! Nous vous invitons à venir préparer lundi soir 27 février à 19 h, la prochaine rencontre autour de la Parole du dimanche 5 mars.

Photo Javier Allegue Barros sur Unsplash
  1. Jacques CLAVIER
    Jacques CLAVIER says:

    Notre Père, qui est Dieu,
    que ton nom soit sanctifié
    que ton règne arrive
    que ta volonté soit faite
    comme au ciel et sur la terre.

    Le pain de demain, de nos rêves, de nos faims,
    donne-le nous aujourd’hui.
    Remets-nous nos dettes
    et donne-nous des entrailles de compassion
    pour nous-même et pour nos compagnes et compagnons de service.
    Ne nous emporte pas en épreuves, tentations, provocations et défis
    mais rends-nous libres.

    1. Bernadette Capit
      Bernadette Capit says:

      Merci Jacques pour ce Notre Père. Pouvons le prendre l’un ou l’autre dimanche de ce Carême ? Serez-vous là pour le lire ?
      En tous les cas, merci pour votre apport.
      Bernadette

      1. Jacques CLAVIER
        Jacques CLAVIER says:

        Merci Bernadette. Vous pouvez prendre ce Notre Père l’un ou l’autre Dimanche de ce Carême. Je ne serai pas là pour le lire car j’habite en province.

        “Toi que nul homme n’entendit,
        Nous t’écoutons, Parole enfouie
        Là où nous sommes !
        Béni sois-tu d’avoir semé
        Dans l’univers à consacrer
        Des mots qui parlent aujourd’hui
        Et nous façonnent !”
        (Dieu, au-delà de tout créé)

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