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Dimanche 14 janvier 2024. « Tu m’as appelé, me voici. »

Célébration à Notre-Dame d’Espérance, 47 rue de la Roquette, Paris 11e

Présentation du groupe SPIFRAT qui a préparé cette célébration

Le réseau Spiritualités Fraternité, SPIFRAT, se veut un pont entre notre communauté et d’autres communautés de chrétiens, protestants, orthodoxes, la sphère œcuménique, et d’autres communautés de croyants, juifs, musulmans, bouddhistes jusqu’aux agnostiques, la sphère interreligieuse et au-delà.
Il a trois objectifs : connaître l’autre – approfondir sa propre foi – mettre en cohérence chemin spirituel et engagement citoyen.

Premier Livre de Samuel (3, 3b-10.19)

En ces jours-là, le jeune Samuel était couché dans le temple du Seigneur à Silo, où se trouvait l’arche de Dieu.
Le Seigneur appela Samuel, qui répondit : « Me voici ! »
Il courut vers le prêtre Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. »
Éli répondit : « Je n’ai pas appelé. Retourne te coucher. »
L’enfant alla se coucher.
De nouveau, le Seigneur appela Samuel.
Et Samuel se leva. Il alla auprès d’Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. »
Éli répondit : « Je n’ai pas appelé, mon fils. Retourne te coucher. »
Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur,
et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée.
De nouveau, le Seigneur appela Samuel.
Celui-ci se leva. Il alla auprès d’Éli, et il dit : « Tu m’as appelé, me voici. »
Alors Éli comprit que c’était le Seigneur qui appelait l’enfant, et il lui dit :
« Va te recoucher, et s’il t’appelle, tu diras : “Parle, Seigneur, ton serviteur écoute.” »
Samuel alla se recoucher à sa place habituelle.
Le Seigneur vint, il se tenait là et il appela comme les autres fois : « Samuel ! Samuel ! » Et Samuel répondit : « Parle, ton serviteur écoute. »

 Chant : Écoute la voix du Seigneur

1/ Écoute la voix du Seigneur,
Prête l’oreille de ton cœur.
Qui que tu sois ton Dieu t’appelle,
qui que tu sois, il est ton Père.

Toi qui aimes la vie, ô toi qui veux le bonheur,
Réponds en fidèle ouvrier de sa très douce volonté,
Réponds en fidèle ouvrier de l’évangile et de sa paix.

2/ Écoute la voix du Seigneur,
Prête l’oreille de ton cœur.
Tu entendras crier les pauvres,
Tu entendras gémir ce monde.

3/ Écoute la voix du Seigneur,
Prête l’oreille de ton cœur.
Qui que tu sois, fais-toi violence,
Qui que tu sois, rejoins ton frère. 

Résonance : la rencontre de l’autre

Un cadeau nous est fait ce dimanche : de beaux et riches textes que nous avons médités lundi dernier. Ceux-ci se marient fort bien avec les thèmes que porte le réseau Spiritualités Fraternité, l’œcuménisme et l’interreligieux, la rencontre de l’autre sur son chemin spirituel, l’autre qui croit différemment et qui est mon frère, ma soeur, créés à l’image de Dieu. 
Le texte de Paul sera commenté par Benoît. Les textes de Samuel et de Jean nous redisent que Dieu est toujours à l’initiative. Il appelle. Il ne téléphone pas forcément directement et peut choisir de passer par une autre personne. Ainsi Eli pour Samuel ou Jacques pour Pierre. 
Et pour moi, et pour nous ? Dans notre entière et redoutable liberté d’enfant de Dieu, n’avons-nous pas sur notre chemin spirituel une personne, un évènement, une lecture que nous discernons comme signe ou message de Dieu … à condition d’avoir les yeux et les « oreilles ouvertes » comme le précise le Psaume que nous entendrons dans la prière de louange de l’eucharistie ?

Appel, désir profond, écoute, accueil, déplacement, réponse libre à un appel, discernement, engagement : autant d’éléments qui composent la boite à outils
du réseau Spiritualités Fraternité ?

La rencontre de l’autre croyant et priant autrement a trois objectifs :
– tout d’abord, s’entre-connaître culturellement et spirituellement,
   reconnaître que je ne possède pas Dieu ni la Vérité et que j’ai besoin de la part de vérité de l’autre,
   comme aimait à le dire le bienheureux Pierre Claverie,
– ensuite, nourrir et sculpter sa propre foi dans un contexte fraternel d’émulation ;
– enfin, conjuguer foi et action dans une démarche citoyenne.
Ces trois objectifs ouvrent à des expériences multiples où le respect et la dignité de l’autre sont premiers. Démarche d’humilité et d’écoute où l’Esprit est présent. Démarche d’hospitalité réciproque, de fraternité vécue qui n’exclut pas et permet de traverser les conflits. École de patience et de non-violence où l’on peut paisiblement se mettre d’accord sur ce sur quoi on n’est pas d’accord. Chemin qui exclut prosélytisme, relativisme ou syncrétisme.  
Par ailleurs ces rencontres ne vont pas sans risque, sans déstabilisation ni trouble. Il peut arriver que l’herbe semble plus verte ailleurs. On peut aussi s’étonner, chez d’autres, d’un cléricalisme venant de laïcs comme de clercs ainsi qu’un intellectualisme qui engendre le hors-sol et éloigne du service des blessés de la vie.
Enfin notre chemin est jalonné de lieux, d’évènements, de propositions de réflexions et d’actions initiées par d’autres ou par nous-mêmes. À l’heure où certains ne voient que « choc des civilisations » et soufflent la peur porteuse de haine, de violence et de meurtres, SpiFrat est à la fois un parcours, un processus d’élagage, de radicalisation, de conversions successives et, en même temps, un chemin citoyen qui, tel le colibri devant l’incendie, tente de construire des ponts entre communautés pour un vivre ensemble dans la justice, la paix, la fraternité, au niveau local et au-delà. Ainsi notre participation aux Cercles de silence pour un cessez-le-feu immédiat et durable en Israël-Palestine. 

Deuxieme Marche Hospitalite Reciproque Photo Alain Clement
Deuxième marche de l’Hospitalité Réciproque : Dominique,
Jean-Marc, Siimab, Jean-Louis. Photo Alain Clément

Ces rencontres personnelles ou de groupe ont quelquefois parfum de Visitation, moments où la présence de Dieu est presque palpable. De ces multiples rencontres émergent en partage émerveillement, gratitude, joie. 
Une anecdote pour terminer. Lors de la dernière Marche de l’Hospitalité Réciproque en juillet 2022 entre le Mont-Saint-Michel et les 7 Saints-Vieux Marché en Bretagne, une jeune musulmane, à la fin de la marche-pèlerinage confie : « Il y a six jours, je ne connaissais pratiquement personne, aujourd’hui, nous sommes comme frères et sœurs. » 

Jean-Marc N.

Introduction à la lecture de Paul

Le texte de Paul que nous allons entendre maintenant nous invite à méditer sur l’incarnation, sur la réalité du corps, le mien, celui de l’autre. La fermeté de la première conviction d’emblée exprimée (« le corps n’est pas pour la débauche ») et ses relents d’interdits sans nuance de la sexualité et du plaisir, de valorisation intransigeante de la pureté voire des mortifications dont l’Église s’est confusément et notoirement fait porte-parole, avec violence parfois, a suscité pas mal de débats pendant le temps de préparation de cette célébration, au point que la question de laisser ce texte de côté s’est posée. Que venait-il donc faire entre le livre de Samuel et l’Évangile, sinon nous encombrer ? Nous avons finalement décidé de le garder et de le laisser nous bousculer. Écoutons-le peut-être en gardant au cœur l’autre affirmation aussitôt soutenue : « le Seigneur est pour le corps ».

Benoît V.

Première lettre de Paul apôtre aux Corinthiens (6, 13c-15a.17-20)

Frères, le corps n’est pas pour la débauche, il est pour le Seigneur, et le Seigneur est pour le corps ; et Dieu, par sa puissance, a ressuscité le Seigneur et nous ressuscitera nous aussi.
Ne le savez-vous pas ? Vos corps sont les membres du Christ. Celui qui s’unit au Seigneur ne fait avec lui qu’un seul esprit. Fuyez la débauche. Tous les péchés que l’homme peut commettre sont extérieurs à son corps ; mais l’homme qui se livre à la débauche commet un péché contre son propre corps. 
Ne le savez-vous pas ? Votre corps est un sanctuaire de l’Esprit Saint, lui qui est en vous et que vous avez reçu de Dieu ; vous ne vous appartenez plus à vous-mêmes, car vous avez été achetés à grand prix.
Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps.

Résonance :
« Le corps est pour le Seigneur, le Seigneur est pour le corps ».

Tout à l’heure, nous entendrons un psaume qui soutient que Dieu ne demande ni sacrifice, ni victime. Dieu ne semble donc aucunement nier, minimiser ni censurer la réalité de nos corps de chair. Ce serait chose étrange d’ailleurs que de nous donner un corps dont il ne faudrait que se méfier et qu’il faudrait haïr…
La question qui semble nous être renvoyée, c’est : qu’en faisons-nous, individuellement, collectivement ? Peut-être pouvons-nous être sensibles à la place du corps dans l’expérience spirituelle et humaine : Samuel se lève, court, se couche, parle, écoute. Le psaume nomme les oreilles, les entrailles, les lèvres. L’évangile expose la rencontre avec Jésus en ces termes : suivre, se retourner, voir, venir, aller, entendre, pour, au final, trouver.
Le corps lui aussi est donc appelé.
Car le corps est chose noble, malgré sa nature concrète, biologique, organique, anatomique, son armature parfois robuste, parfois fragile, vulnérable, malade, souffrante, et de toute façon imparfaite, incomplète, périssable et mortelle.
Mais le corps est aussi lieu de détestation, de domination et de violence : on le maltraite, on le torture, on le mutile. On le fétichise, on l’exalte, on l’érige, on le gave. On le cache, on l’enferme, on l’emprisonne.
Quand Paul nous dit que « le corps n’est pas pour la débauche, il est pour le Seigneur et le Seigneur est pour le corps », il semble nous mettre en garde contre les risques de fermeture, les excès contre soi, contre l’autre, qui abîment la dignité de l’être humain. Quand on jouit des expériences corporelles (la motricité, l’alimentation, la sexualité) non pas avec l’autre mais contre l’autre.
La débauche que Paul condamne, on peut peut-être penser, pour nous, femmes et hommes d’aujourd’hui, que c’est ce que nous faisons de notre corps quand nous convoitons plutôt que quand nous désirons, quand nous imposons, contraignons, frappons plutôt que quand nous soutenons et réconfortons, quand nous dédaignons plutôt que quand nous regardons, quand nous nous gavons et que nous ne partageons pas. Quand nous oublions que nous sommes un et complexe : corps fragile et sensible, souffle et désir, esprit.
Sans doute est-ce en veillant à cela que mon corps peut se laisser habiter et aller à la rencontre…
et peut-être exulter et rendre gloire à Dieu.

Benoît V.

Fra Angelico, La Vierge En Gloire (détail)
Fra Angelico, La Vierge en gloire, entourée d’anges et de saints, tempera sur bois, 1434-1435,
Galeries des Offices, Florence (détail)

Évangile selon Jean (1, 35-42)

En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. »
Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Képhas » – ce qui veut dire : Pierre.

Le Perugin Remise Des Clefs A St Pierre 1481 82 Chapelle Sixtine Rome
Le Pérugin, Remise des clefs à saint Pierre, 1481-82, Chapelle Sixtine, Rome
Ecoute La Voix Du Seigneur

Prière universelle


Qu’as-tu à me dire Seigneur ?
Qu’as-tu à me dire de Toi ?
Ô Dieu de bonté et de tendre amour.
Parle, parle, Seigneur, ton serviteur écoute !

Préface

Vraiment il est juste, il est bon pour ta gloire, pour la vie, pour nous tous, de t’offrir Seigneur Dieu notre action de grâce par le Jésus le Christ, notre frère et notre Seigneur.
Nous sommes entraînés ce soir par nos amis du groupe SpiFrat : motivés par la parole de Jésus ils nous disent que tu appelles à la vie tout homme, de par le monde. Tu es un Dieu qui appelle chacune et chacun d’entre nous dans et avec son corps. Ton Esprit est à l’œuvre en toutes les nations en nous et permet des rencontres inouïes. Un grand nombre de femmes, d’hommes peuvent reprendre à leur compte les mots du psalmiste :

D’un grand espoir, j’espérais le Seigneur : il s’est penché vers moi.
En ma bouche il a mis un chant nouveau, une louange à notre Dieu. 
Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice, tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime, alors j’ai dit : voici, je viens. 

Ps 39

Seigneur notre Dieu,
tu ne souhaites plus recevoir des offrandes
de victimes, des sacrifices anciens,
tu nous veux libres, tu ne souhaites que notre venue, que nos pas les uns vers les autres à la suite de ton Fils.
Donne-nous Seigneur ton Esprit, afin que chacun de nous puisse dire ton amour et ta vérité… 

Vois, je ne retiens pas mes lèvres, Seigneur, tu le sais.
J’ai dit ton amour et ta vérité à la grande assemblée.

Ps 39

Prière eucharistique

En notre assemblée unie à l’assemblée de tous les amis de Jésus, à l’Église toute entière, nous chantons ton amour et te louons dans la joie en proclamant que tu es SAINT. 
Père tout-puissant, nous te bénissons par Jésus Christ, ton Fils, venu dans la fragilité, au cœur du monde, en ton nom. Il est Parole de salut pour tous, la main que tu tends à toute femme à tout homme quel que soit sa condition, le chemin par où nous arrive la paix que tu donnes. Alors que nos péchés, nos divisions, nos tendances idolâtres nous avaient écartés de toi, Seigneur, tu nous as conduits à la réconciliation, pour que, tournés vers toi, nous nous aimions les uns les autres. Ce renversement est possible par ton Fils, qui fidèle à ta Parole de Vie est allé dans son propre corps jusqu’au bout du parcours humain, jusqu’à la mort. Ta Parole a vaincu sa mort ; elle est victorieuse de toute mort…
Et maintenant que nous célébrons la réconciliation définitive du matin de Pâques, nous te prions ; sanctifie ces offrandes en répandant sur elles ton Esprit, qu’elles deviennent le Corps et le Sang de ton Fils, qui nous a dit de célébrer ce mystère.
Au cours du repas, lui qui allait donner sa vie pour nos vies, il prit le pain dans ses mains et, te rendant grâce, il dit la bénédiction, il rompit le pain, et le donna à ses disciples, en disant : 
« PRENEZ, ET MANGEZ-EN TOUS : CECI EST MON CORPS LIVRÉ POUR VOUS. »
De même, ce soir-là, il prit dans ses mains la coupe de bénédiction, en proclamant ta miséricorde ; puis il donne la coupe à ses disciples, en disant : « PRENEZ, ET BUVEZ-EN TOUS, CAR CECI EST LA COUPE DE MON SANG, LE SANG DE L´ALLIANCE NOUVELLE ET ÉTERNELLE, QUI SERA VERSÉ POUR VOUS ET POUR LA MULTITUDE EN RÉMISSION DES PÉCHÉS. VOUS FEREZ CELA, EN MÉMOIRE DE MOI.
En faisant ainsi mémoire de la mort et de la résurrection de ton Fils, qui nous a laissé un tel gage de son amour, nous te présentons cette offrande qui vient de toi, elle nous nourrit et nous donne la force d’être dans le concret de nos vies des porteurs de réconciliation et de paix. 
Père très saint, nous t’en supplions, accueille-nous avec ton Fils, et, dans ce repas accorde-nous son Esprit : qu’il fasse disparaître les causes de nos divisions. Nous nous présentons ce soir devant toi un et complexe : corps fragile et sensible, souffle et désir, esprit. Que ton Esprit nous rassemble en un même corps en Église. Que notre assemblée réunie ici ce soir témoigne de l’unité que tu désires entre les hommes et qu’elle soit l’instrument de ta paix. 
Nous te prions Seigneur pour tous les amis que nous rencontrons au sein des Églises Chrétiennes, Églises d’Orient, Églises issues de la Réforme. Nous te demandons de nous aider à sans cesse tisser de nouveaux liens avec tous afin que la parole que tu as porté en ton Fils puisse faire sens au sein de notre monde. Que ton Esprit nous aide à être des porteurs de Paix. Nous te prions Seigneur pour tous nos amis proches ou lointains qui ne partagent pas la foi des chrétiens, qu’avec eux nous soyons des constructeurs d’un monde de justice et de paix. 

Dans ce mouvement garde-nous unis à notre pape François, à notre évêque Laurent, à Emmanuel son auxiliaire, à l’ensemble des évêques, et à ton peuple tout entier.  
Comme tu nous as réunis maintenant à la table de ton Fils, rassemble-nous un jour, auprès de la Vierge Marie, de Joseph son époux, des deux premiers disciples qui ont, dans le texte partagé aujourd’hui, été transformés par la Parole de ton Fils, d’André, de Simon et tous les saints. 
Avec nos frères et sœurs, avec les hommes et les femmes de toute origine et de toutes langues qui sont morts dans ton amitié, rassemble-nous au banquet de l’unité à jamais accomplie, dans les cieux nouveaux et la terre nouvelle où resplendit en plénitude la paix qui vient de toi dans le Christ Jésus, notre Seigneur.

Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant,
dans l’unité du Saint-Esprit,
tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles. 
Amen.

Jean-Louis Wathy

Psaume 39

D’un grand espoir, j’espérais le Seigneur :
il s’est penché vers moi.
En ma bouche il a mis un chant nouveau,
une louange à notre Dieu. 

Tu ne voulais ni offrande ni sacrifice,
tu as ouvert mes oreilles ;
tu ne demandais ni holocauste ni victime,
alors j’ai dit : « Voici, je viens. 

« Dans le livre, est écrit pour moi
ce que tu veux que je fasse.
Mon Dieu, voilà ce que j’aime :
ta loi me tient aux entrailles. » 

Vois, je ne retiens pas mes lèvres,
Seigneur, tu le sais.
J’ai dit ton amour et ta vérité
à la grande assemblée. 

Lutrin Me Voici
Lutrin à Saint-Merry, par Mireille Berbonde

♫ Chant : Seigneur, que veux-tu que je fasse ?

Paroles : C. Croteau – Musique : Robert Lebel

1/ Seigneur, que veux-tu que je fasse ?
Je n’ai pas grand-chose à t’offrir
Sinon mon unique désir
De te laisser toute la place.
Depuis longtemps tu me façonnes
Entre révoltes et beaux jours
Voilà qu’entre tes mains d’amour
Ô Dieu, mon Dieu, je m’abandonne.



Seigneur, que veux-tu que je fasse ? (bis)
Je ne veux vivre que de toi et pour toi.



2/ Que désormais tu sois l’espace
Où je me laisse aimer le cœur,
Que je ne cherche plus ailleurs
Ce qui ne vient que de ta grâce.
Que toute ma vie t’appartienne
Et mes hivers et mes étés
Car je n’ai d’autre volonté
Que de vivre selon la tienne.

3/ Toi qui m’as donné de t’apprendre
À même l’espoir et la nuit,
Je voudrais tant que d’autres aussi
Retrouvent ton feu sous leurs cendres.
Vers ceux qui se meurent d’attendre
Que ma tendresse soit tendue,
Qu’elle révèle ta venue
À ceux qui souffrent sans comprendre.

Annonce

La semaine de prière pour l’unité des chrétiens du 18 au 25 janvier approche. SpiFrat constate avec bonheur que de nombreuses communautés ont leur propre rencontre œcuménique dans leur quartier ou ville. Nous proposons donc deux choses : 
> La première : chacun se renseigne et participe à la veillée œcuménique proche de son domicile comme il le fait peut-être déjà. 
> La seconde : à l’initiative de SpiFrat, le vendredi 26 avril de 20 h à 21 h 30 au Forum 104, rue de Vaugirard, aura lieu une veillée œcuménique regroupant les membres de différentes communautés catholiques, protestantes et orthodoxes. Le Flash vous en dira plus. Retenez déjà la date, merci !

Semaine Unite Des Chretiens 2024

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