Fut-ce une si douce nuit ?
Après un voyage à dos d’âne et forcé,
N’être pas accueillis, dans cette nuit glacée,
Mettre au monde un enfant sur la paille animale,
Parmi les bêtes, seuls, dans une sombre étable,
C’est peine, solitude, humiliation, souffrance !
Non, douce elle ne fut pas !
La nuit qui ouvre à tous un destin inouï,
La nuit qui transfigure toute humanité,
Cette brûlante nuit, cette très sainte nuit,
La nuit qui met aux cœurs douceur et jubilation.
Bernard Fauconnier
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