Beaucoup d’entre nous ont le moral dans les chaussettes. Il n’a jamais fait gris aussi longtemps un mois de février. Et puis…Gaza, Ukraine, Trump, Poutine, Xi, Y, Z, et cœtera. On se dit comme Clov dans  Fin de Partie de Samuel Beckett : « Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir. » En ces temps incertains j’entends la voix des poètes. En voici quelques échos :

D’abord Christian Bobin :

Et puis  Jean Grosjean qui me fait sourire et rêver de prochaines vacances :

En peu de mots Marie Huot elle aussi me redonne confiance :

Bon, mais attention, me dit Pierre Dumayet :

Alors, un conseil de Jean Tardieu, facétieux et résigné :

Sur un mode plus grave, Philippe Longchamp ne retient que le désir :

Un jour, l’ami a donc plié bagage. Sans que je le sache. Ça m’est arrivé plusieurs fois ces temps derniers. J’entends alors la voix de mon ami le poète gallois Colin Evans :

Printemps présent de Dieu.

CategoriesTémoignages
Jean Verrier

Universitaire à la retraite (Paris 8 Vincennes à Saint-Denis, département de littérature, de 1970 à 2000). Membre du CPHB, devenu le Centre pastoral Saint-Merry, depuis 1981. Sept petits-enfants.

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