La tentation demeure de revenir en arrière et surtout de confondre l’adhésion de la foi avec le respect des rites et des coutumes. Un débat d’hier et d’aujourd’hui que nous décrit Jean-Claude Thomas (premier épisode).

Un débat de fond a traversé les premiers temps du christianisme, quelques années après la mort de Jésus et l’annonce de sa résurrection, quand le souffle de l’Esprit a poussé ses disciples sur les routes du monde. Ce débat a opposé ceux pour qui l’adhésion à la Bonne Nouvelle était indissociable du respect des lois et des pratiques religieuses juives et ceux pour qui il fallait absolument s’en libérer au nom de l’universalité du message évangélique. Si apparemment lointain et dépassé qu’il nous apparaisse, ce débat présente beaucoup de points communs avec celui qui porte actuellement sur l’avenir du christianisme, et qui oppose ceux qui « regardent dans le rétroviseur », comme le disait le pape François, à ceux pour qui il faut ouvrir portes et fenêtres pour proposer l’Évangile à tous. Un débat où s’affrontent ceux pour qui il n’est pas question de remettre en cause soutanes, mitres et encensoirs et ceux qui gardent toujours le pied dans la porte pour laisser entrer de l’air fais et le tout venant des « hommes et femmes de bonne volonté ».

Hier et aujourd’hui

Il a fallu du temps, beaucoup de temps, pour que les premiers disciples de Jésus osent imaginer une manière de vivre et une façon de croire vraiment nouvelles, différentes de celles qui structuraient jusque-là leur existence. On les comprend : quand on a grandi dans un univers religieux où la moindre prescription jouit de l’autorité divine, tout écart devient faute ou blasphème. Jésus avait ouvert le débat, en ne craignant pas d’affronter sur de nombreux points les autorités religieuses. L’appel qu’il adresse à tous les hommes, les invitant à s’ouvrir à l’amour du Père, par-delà les barrières de religion, de rite et de coutume, est au cœur des Évangiles. Mais on ne touche pas impunément à ce qui relève de l’autorité divine. Il l’a payé de sa vie.

Aujourd’hui, pour certains, l’accueil de l’Évangile ne peut se faire sans assumer totalement les pratiques, les rites, les manières de faire de l’Église, avec ses dogmes et son organisation hiérarchique. Le fait que ces pratiques et ces manières de faire soient devenues étrangères à la plupart de nos concitoyens, ne leur semble due qu’à une perte d’influence de l’Église. Et le nombre annuel des baptêmes d’adultes leur fait espérer un « printemps de l’Église » qui ne saurait tarder. Pour les autres, au contraire, il faut absolument manifester que tout homme de bonne volonté peut accueillir le message du Christ, être entraîné par lui dans la dynamique de la résurrection et s’ouvrir à l’Esprit.

À l’origine

Voici comment Joseph Moingt parle des premiers temps et de la première « sortie de la religion » : « Allez par le monde entier annoncer l’Évangile à toute créature ». C’est par ces mots que Jésus confie aux apôtres la mission qu’il avait reçue du Père. Les apôtres n’étaient pas des évêques ni des prêtres, et ils étaient bien plus que douze ; tous ceux qui avaient suivi Jésus sur les routes de Galilée, tous ceux qui avaient été de quelque façon témoins de sa résurrection, tous les nouveaux convertis qui avaient reçu de l’Esprit Saint un don de parole, tous ceux que les premières communautés chrétiennes envoyaient porter l’Évangile dans les villes et contrées voisines, tous ceux-là pouvaient être considérés comme des « apôtres », c’est-à-dire des « envoyés », et beaucoup d’eux, dont les noms ne nous sont pas connus, sont appelés de ce nom dans les premiers écrits chrétiens, les Actes et les Lettres des Apôtres. Ils sont « envoyés », c’est-à-dire invités au départ, à quitter les lieux saints, le Temple, la Ville, la Terre sainte d’Israël, la communauté des « saints » ou « sanctifiés », et à aller dans les territoires des païens, dans le monde impur, pas pour les amener dans les lieux de prière des chrétiens, qui ne disposaient pas encore de tels lieux, mais simplement pour prendre langue avec ces étrangers, converser avec eux. – Oui, mais pas pour leur dire n’importe quoi, pour leur annoncer l’Évangile. »

Joseph-Moingt-et-Jean-Claude-Thomas, Arc-en-ciel 2013

Cela ne s’est pas fait sans tensions et affrontements. Autour de la question centrale de l’ouverture aux païens et du dépassement des pratiques religieuses juives (circoncision, interdiction de fréquenter des non-juifs, rituel des repas et code de pureté), il est intéressant de voir comment les mentalités des premiers chrétiens ont évolué, et comment ils ont géré les crises qui se sont produites, pour aller jusqu’à une ouverture réellement universelle. Les Actes des Apôtres et les épîtres de Saint Paul en témoignent à de nombreuses reprises.

Pour les Douze et pour ceux qui se retrouvent avec eux témoins de la résurrection, un premier grand changement s’est opéré : «  lls mettent tout en commun, vendant leurs biens et partageant le produit entre tous » (Actes 2,44-45). Mais il n’est pas question, dans un premier temps, de prendre une quelconque distance avec les pratiques juives qui étaient les leurs : la fréquentation du Temple, mais aussi, certainement, le respect des interdits alimentaires et le rapport aux non-juifs : « Chaque jour, d’un même cœur, ils fréquentaient assidûment le Temple, ils rompaient le pain dans les maisons, ils prenaient leurs repas avec allégresse et simplicité de cœur » (Actes 2,46). Car si Paul, dès son chemin de Damas, s’est d’emblée senti appelé à devenir « apôtre des païens », et en a tiré les conséquences, il a fallu à Pierre comme à la majorité de autres apôtres beaucoup plus de temps avant qu’ils comprennent ce qu’impliquait l’universalité du message dont ils étaient porteurs.

Pierre chez Corneille

Dans l’épisode savoureux de sa venue chez le centurion Corneille (Actes 10, 1-48), Pierre commence par avoir une réaction horrifiée lorsque, dans une vision, il voit une grande toile remplie d’animaux jugés impurs. Lorsqu’une voix venue du ciel l’invite à les manger, il répond : « Certainement pas, Seigneur ! Je n’ai jamais pris d’aliment interdit et impur ! ». Il faut en quelque sorte que Dieu lui force la main. La voix, par deux fois, s’adresse à lui : « Ce que Dieu a déclaré pur, toi, ne le déclare pas interdit. » Et « Comme Pierre était tout perplexe sur ce que pouvait signifier cette vision, voici que les serviteurs envoyés par Corneille, s’étant renseignés sur la maison de Simon, survinrent à la porte. » (10, 17).

A. Vouet, Le Centurion Corneille aux pieds de saint Pierre, Notre-Dame, Paris – Photo GO69 Wikimediacommons

Les deux envoyés l’emmènent à Césarée. Mais là encore, avant d’entrer chez Corneille, pour bien marquer qu’il s’agit pour lui d’un grand changement, Pierre déclare : « Vous savez qu’un Juif n’est pas autorisé à fréquenter un étranger ni à entrer en contact avec lui. Mais à moi, Dieu a montré qu’il ne fallait déclarer interdit ou impur aucun être humain. C’est pourquoi, quand vous m’avez envoyé chercher, je suis venu sans réticence. » (10, 28-29)

Pour Pierre, les surprises et les changements ne s’arrêtent pas là. Car après avoir parlé aux gens présents de Jésus, de sa venue au pays des juifs, de sa Passion et de sa résurrection : « Il parlait encore quand l’Esprit Saint descendit sur tous ceux qui écoutaient la Parole. Les croyants qui accompagnaient Pierre, et qui étaient juifs d’origine, furent stupéfaits de voir que, même sur les nations, le don de l’Esprit Saint avait été répandu. En effet, on les entendait parler en langues et chanter la grandeur de Dieu » (10, 41-43)

Pierre a alors une parole étonnante, qui dit sa surprise devant l’humour de Dieu, et la conversion qu’il est en train de vivre : « Quelqu’un peut-il refuser l’eau du baptême à ces gens qui ont reçu l’Esprit Saint tout comme nous ? » Et il donna l’ordre de les baptiser au nom de Jésus Christ. » (10, 47-48). C’est bien d’une conversion qu’il s’agit. Car ce qui s’opère sous ses yeux, et dont il est à la fois l’acteur et le témoin, amène chez lui un retournement profond, un changement radical de regard et d’appréciation de l’appel de Dieu. Cela entraînera pour lui bien d’autres rebondissements.

Dès son retour à Jérusalem : « Ceux qui étaient juifs d’origine le prirent à partie, en disant : « Tu es entré chez des hommes qui ne sont pas circoncis, et tu as mangé avec eux ! » (Actes 10, 23). Pierre est obligé de se justifier et d’expliquer comment l’Esprit lui-même lui a, en quelque sorte, forcé la main : « Pierre reprit l’affaire depuis le commencement et leur exposa tout dans l’ordre. » (Actes 10, 4) Quand il en arrive à la descente de l’Esprit Saint sur ces « païens », il explique : « L’Esprit Saint descendit sur eux, comme il était descendu sur nous au commencement. Alors je me suis rappelé la parole que le Seigneur avait dite : “Jean a baptisé avec l’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés.” Et si Dieu leur a fait le même don qu’à nous, parce qu’ils ont cru au Seigneur Jésus Christ, qui étais-je, moi, pour empêcher l’action de Dieu ? » En entendant ces paroles, ils se calmèrent et ils rendirent gloire à Dieu, en disant : « Ainsi donc, même aux nations, Dieu a donné la conversion qui fait entrer dans la vie ! » (Actes 11, 15-18).

On pourrait dire qu’en agissant comme il l’a fait, Pierre, sous l’impulsion vigoureuse de l’Esprit, passe d’une pratique et d’une appartenance religieuses à ce qu’on pourrait appeler, avec Joseph Moingt « une foi critique ». Foi critique au sens où son adhésion au Christ et son accueil de la Bonne Nouvelle, telle qu’il les comprend maintenant, l’amènent à remettre en cause toutes ses conceptions religieuses. Dans son adhésion à Dieu passe désormais un grand souffle de liberté auquel, nous le verrons, il a encore du mal à s’habituer.

De multiples rebondissements

Le débat ne va pas s’arrêter là. Le groupe des « juifs d’origine », à Jérusalem, veille au grain. Au début, tout va bien. Luc raconte : « Les frères … allèrent jusqu’en Phénicie, puis à Chypre et Antioche, mais sans annoncer la Parole à personne d’autre qu’aux Juifs. » (12, 19) Jusque-là, pas de problème : ces juifs qui s’ouvrent à la Bonne Nouvelle et reconnaissent Jésus comme le Seigneur, vont continuer à respecter la Loi. Mais comme « certains s’adressaient aussi aux gens de langue grecque… un grand nombre de gens devinrent croyants et se tournèrent vers le Seigneur ». Ceux-là ne sont plus des juifs pratiquants. Alors comme « La nouvelle parvint aux oreilles de l’Église de Jérusalem, l’on envoya Barnabé jusqu’à Antioche » (12, 22).

Icône de Paul et Barnabé, église saint Pantaléon, Nicosie Chypre

Qui est Barnabé ? « Un homme de bien, rempli d’Esprit Saint et de foi »(Actes 11, 24). C’est quelqu’un qui compte à Jérusalem. Juif lévite devenu disciple de Jésus, il ne fait pas partie des Douze mais il est qualifié d’apôtre comme eux (Actes 14, 14). C’est lui qui a présenté Paul aux Apôtres « alors que tous avaient peur de lui » (Actes 9, 26-27). C’est donc lui qu’on envoie à Antioche pour superviser ce qui se passe là-bas. Il va chercher Paul à Tarse et pendant toute une année, ils participèrent aux assemblées de l’Église, ils instruisirent une foule considérable. Et c’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de « chrétiens » (Actes 11,26). De là, ils vont partir ensemble en mission à Chypre et en Asie Mineure, Barnabé devenant le principal compagnon de Paul. De retour à Antioche de Syrie, « ayant réuni l’Église, ils rapportèrent tout ce que Dieu avait fait avec eux, et comment il avait ouvert aux nations la porte de la foi. » (Actes 14, 27).

Mais la question de ce qui est nécessaire au salut et de l’obéissance à la loi juive revient sur le tapis. « Des gens, venus de Judée à Antioche, enseignaient les frères en disant : « Si vous n’acceptez pas la circoncision selon la coutume qui vient de Moïse, vous ne pouvez pas être sauvés. » Cela provoqua un affrontement ainsi qu’une vive discussion engagée par Paul et Barnabé contre ces gens-là. Alors on décida que Paul et Barnabé, avec quelques autres frères, monteraient à Jérusalem auprès des Apôtres et des Anciens pour discuter de cette question. » (Actes 15, 1-2)

La question de la circoncision nous est aujourd’hui étrangère. Mais elle ne doit pas être l’arbre qui nous cache la forêt. Ce qui est en jeu, comme Paul s’acharnera à le clarifier, c’est de savoir si c’est l’obéissance à la Loi religieuse qui est chemin de salut, ou si c’est l’ouverture à la liberté de l’amour et l’accueil du don de Dieu en Jésus-Christ qui nous ouvre à l’Esprit. Il l’écrira avec vigueur aux Galates tentés de « regarder dans le rétroviseur » : C’est pour que nous soyons libres que le Christ nous a libérés. Alors tenez bon, ne vous mettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage…Vous qui cherchez la justification par la Loi, vous vous êtes séparés du Christ… Nous, c’est par l’Esprit, en effet, que de la foi nous attendons la justice espérée. Car, dans le Christ Jésus, ce qui a de la valeur… c’est la foi, qui agit par la charité. (Ga 5, 1-6). Pour lui, il faut choisir clairement entre l’obéissance stricte à la Loi religieuse (qu’il ose appeler « le joug de l’esclavage ») et l’accueil libérateur du don de Dieu en Jésus-Christ.

Le Concile de Jérusalem

Le débat va faire l’objet de ce que l’on a appelé « le Concile de Jérusalem ». On se rencontre pour discuter, sous l’autorité des Apôtres et des Anciens, parmi lesquels un certain « Jacques » frère du Seigneur, qui jouit d’une grande autorité. L’enjeu, tel qu’il est formulé dans les Actes, est le suivant : « Faut-il circoncire les païens devenus croyants et leur ordonner d’observer la loi de Moïse. » (15, 5)

Jacques le juste, icône

Cette question provoque « une discussion intense » nous dit Luc. Alors Pierre raconte ce qui s’est passé lors de sa visite chez Corneille et comment Dieu lui-même a rendu témoignage à ces païens s’ouvrant à la foi au Christ « en leur donnant l’Esprit Saint tout comme à nous ». Et il ajoute « Pourquoi donc mettez-vous Dieu à l’épreuve en plaçant sur la nuque des disciples un joug que nos pères et nous-mêmes n’avons pas eu la force de porter ? » (15, 8-10). Les auditeurs sont fort perplexes. Il y a d’abord un grand silence. Puis Paul et Barnabé racontent « les prodiges que Dieu a accomplis grâce à eux parmi les nations. »

Alors Jacques, qui préside la rencontre, prend la parole. Les prophètes, dit-il, avaient annoncé ce temps nouveau où Dieu accueillerait dans son peuple « toutes les nations sur lesquelles son nom a été invoqué. » Et il conclut : « Dès lors, moi, j’estime qu’il ne faut pas tracasser ceux qui, venant des nations, se tournent vers Dieu, mais écrivons-leur de s’abstenir des souillures des idoles, de ce qui est immoral ou malhonnête, de la viande non saignée et du sang. » (Actes 15,19-20). C’est un pas décisif. Mais que signifient ces mots qui nous sont passablement étrangers ? J’ai longtemps cru qu’il s’agissait de prescriptions toutes liées à la loi juive. Mais il s’agit surtout de prendre ses distances avec des pratiques venues du paganisme, où les viandes offertes aux idoles et non consommées dans les temples étaient souvent revendues sur les marchés. Et donc de mettre en place les conditions du « vivre ensemble » entre croyants juifs et non-juifs. Notamment autour des repas, point sensible comme on le verra dans les épisodes suivants. Non seulement on reconnaît que la religion et la pratique juive ne s’imposent plus universellement, mais il s’agit de façonner des communautés nouvelles réellement ouvertes à tous.

La proposition de Jacques est approuvée par l’assemblée et prend la forme d’une lettre aux communautés qui commence par une phrase savoureuse : « Il a semblé bon à l’esprit saint et à nous de ne vous imposer aucun poids de plus, si ce n’est ce qui est absolument nécessaire. » Qu’est-ce qui est absolument nécessaire ? Essentiellement ne pas consommer ces viandes offertes aux idoles, ni des viandes non saignées et s’abstenir de ce qui est immoral ou malhonnête.Et la lettre se termine par ces mots : ». Vous agirez bien, si vous vous gardez de tout cela. Bon courage ! » (15, 28-29).

Paul et Barnabé repartent à Antioche, chargés de cette missive et accompagnés par Silas et Jude, délégués officiels de l’Église-mère. A leur arrivée, « à la lecture de la lettre, tous se réjouirent du réconfort qu’elle apportait. Jude et Silas, qui étaient aussi prophètes, parlèrent longuement aux frères pour les réconforter et les affermir « (15,31-32). Mais toutes les difficultés ne sont pas résolues pour autant et pour beaucoup de ceux qui sont d’origine juive, ce changement de comportement pose un énorme problème. Il mettra longtemps à être assimilé.

Quand on voit, aujourd’hui comme hier, l’attachement aux rites et aux pratiques religieuses, on comprend cette lenteur, ces freins et ces difficultés. Jacques, en son temps, a eu cette phrase percutante « qu’il ne faut pas tracasser ceux qui, venant des nations, se tournent vers Dieu. » Si l’on fait le parallèle avec notre époque, n’est-il pas légitime de s’interroger sur le poids du religieux imposé à ceux qui sont prêts à accueillir l’Évangile ? Comment ne pas les « tracasser » ? Que faut-il remettre en cause pour élargir la capacité d’accueil des communautés et leur ouverture à tous ?

à suivre… ICI

Jean-Claude Thomas

Co-fondateur du Centre Pastoral Halles-Beaubourg, avec Xavier de Chalendar, de 1975 à 1983. Particulièrement impliqué dans les relations de solidarité et la défense des Droits de l’Homme.
Président de l'Arc en Ciel de 2003 à 2024, il a invité fréquemment Joseph Moingt et cherche à mieux faire connaître aujourd’hui l’œuvre de ce grand théologien.

  1. margueritedesmondes says:

    Un vrai feuilleton, ces débats ! Merci Jean-Claude pour ce récit clair. Oui, c’étaient des choix difficiles. J’attends la suite !

  2. Pingback:14 septembre 2025 | Synode quotidien

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