Dimanche 8 janvier 2023. « Toutes les nations sont associées au partage de la même promesse »

Célébration de 18 h à Notre-Dame d’Espérance, 47 rue de la Roquette, 11e.
L’épiphanie, c’est la manifestation de la présence de Dieu en Jésus, au cœur de l’humain. Comme les mages nous savons qu’en devenant amis de Jésus, nous allons nous aussi sans cesse nous mettre en marche, changer de chemins pour nous retrouver et construire ensemble un monde de justice
et de paix.

Chant tiré d’Isaïe 60, 1-6 : Debout resplendis

Debout, resplendis, car voici ta lumière, et sur toi la gloire du Seigneur.
Lève les yeux et regarde au loin, que ton cœur tressaille d’allégresse. 
Voici tes fils qui reviennent vers toi, et tes filles portées sur la hanche.

Jérusalem, Jérusalem, quitte ta robe de tristesse.
Jérusalem, Jérusalem, chante et danse pour ton Dieu !

Toutes les nations marcheront vers ta lumière,
et les rois à ta clarté naissante.
De nombreux troupeaux de chameaux te couvriront,
les trésors des mers afflueront vers toi.
Ils viendront d’Epha, de Saba, de Qédar,
faisant monter vers Dieu la louange.

Les fils d’étrangers rebâtiront tes remparts
et leurs rois passeront par tes portes.
Je ferai de toi un sujet de joie,
on t’appellera ”Ville du Seigneur”.
Les jours de ton deuil seront tous accomplis,
parmi les nations tu me glorifieras.

Lumière et ténèbres, se mettre debout, en marche et se rassembler

Cet extrait poétique et joyeux du chapitre 60 du prophète Isaïe nous parle surtout de deux choses : de Lumière et de Ténèbres, d’une part, de nous mettre debout, en marche et de nous rassembler, d’autre part. Deux thèmes qui ne sont pas sans liens.
Tout d’abord, lumière et ténèbres.
Notre chemin spirituel va en principe des ténèbres à la Lumière, dans une marche à l’étoile dont l’évangile nous parlera tout à l’heure.
Quelles sont nos ténèbres ? Quelles sont mes ténèbres qu’Isaïe m’exhorte à traverser ?
Les ténèbres, nous ne les connaissons que trop. C’est l’indifférence, le narcissisme, l’entre-soi qui prend la couleur de la peur de l’autre et/ou le désir de pouvoir et d’avoir. Dans notre Église c’est le cléricalisme des clercs comme celui des laïcs. Les ténèbres, ce sont tous ces guerres, en Ukraine et ailleurs. Les ténèbres, c’est une société qui multiplie les fractures, qui engendre injustice et violences, qui a ses victimes, ses responsables, ses complices et ses statuts composites. Ne participons-nous pas à « cette nuée obscure qui couvre les peuples » dont parle Isaïe ?
Après les ténèbres, la lumière. Quelle lumière pour nous, ici et maintenant ? 
Cette Lumière, cette étoile à suivre, est présence agissante de Dieu qui nous meut et que nous accueillons avec joie et une triple conviction : 

• La première : nous sommes une même famille, tous frères et sœurs, fils et filles d’un même père, Dieu Père, Fils et Esprit, Dieu créateur et sauveur, qui est don et pardon, dont je me sais aimé, parce que je me sens aimé de Lui. 
• La deuxième : le salut est donné à toutes les nations. Saint Paul nous le redira tout à l’heure. 
• La troisième : « Nul ne possède Dieu, nul ne possède La Vérité et j’ai besoin de la vérité de l’autre » a écrit Pierre Claverie, évêque d’Oran, assassiné le 1er août 1996, et martyr de l’espérance. 

J’ai annoncé deux parties : lumière et ténèbres, d’une part, nous mettre debout, en marche et nous rassembler, d’autre part. Les deux sont mêlées. J’ai, de fait, déjà parlé de cette seconde partie qui, en même temps, parle des objectifs du Réseau Spiritualités Fraternité de Saint-Merry Hors-les-Murs, SPIFRAT. Je continue donc d’éclairer en quelques mots la proposition d’Isaïe : se mettre debout, en marche et se rassembler. 
Concrètement, se lever et marcher pourquoi, vers où, avec qui ?
Le Réseau Spiritualités Fraternité, SPIFRAT, se veut un espace de rencontre entre personnes de religions, de convictions et de cultures diverses. Cette pratique de l’hospitalité réciproque, de la fraternité universelle est une aventure spirituelle et citoyenne, possiblement risquée. Elle demande prière et engagement, humilité et audace, patience et goût de l’autre, discernement des signes de la présence aimante de Dieu. Cette rencontre, loin de tout relativisme, se révèle nourriture et sculpture de ma propre foi, expérience féconde vérifiée par la joie. Joie qu’Isaïe nous promet : «Alors tu verras, tu seras radieuse, ton cœur frémira et se dilatera ». De ce climat d’amitié vécue émerge alors le désir d’agir ensemble, chrétiens, juifs, musulmans et tous nos frères en humanité, pour un monde plus juste, plus beau, plus fraternel. 
Alors, après Isaïe, nous pouvons dire :

« Debout, Saint-Merry Hors-les-Murs, tu seras radieuse,
ton cœur frémira et se dilatera ! »  

Jean-Marc N.

Alléluia lumière des nations

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 2, 1-12)

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient
et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander
où devait naître le Christ.
Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : 
Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser
à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer
pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Après avoir entendu le roi, ils partirent.
Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait,
jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.
Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;
et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui.
Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents :
de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

Tous invités à rejoindre Jésus

Des mages venus d’Orient ! Qu’est-ce qui a bien pu les mettre en route pour se rendre finalement jusqu’à cette bourgade de Bethléem ? Matthieu nous indique que c’est un astre. Sans doute étaient-ils astrologues puisqu’ils connaissaient le langage des astres. Pour les bergers dont nous parle Luc, ce n’est pas un astre qui les a mis en route pour se rendre à la crèche ; sans doute n’auraient-ils pas su décrypter un signe astral mais eux, c’est grâce à l’intervention d’anges et à leurs chants, langage qui leur était familier, qu’ils sont arrivés.
Les mages, eux, ne croyaient probablement pas aux anges et à leurs chants.
Ainsi, tous sont invités à rejoindre Jésus, grâce au langage qui leur est accessible ; alors bien sûr, le chemin est plus ou moins long et difficile ; pour les bergers, pauvres et dormant dehors, la distance jusqu’à la crèche a été très courte ; pour les mages, intellectuels savants et probablement riches, le chemin a été beaucoup plus long et semé d’embûches. Mais ils sont conviés eux aussi. Puissants, ils vont demander leur chemin à quelqu’un de leur milieu, le roi Hérode. Et ils obtiennent de sa part, l’indication du lieu de naissance de Jésus. Alors, ils se remettent en route et parviennent jusqu’à l’endroit où était l’enfant. 

Vous connaissez la suite : Matthieu ne nous dit rien de la surprise qui a dû être la leur. Ils s’étaient mis en route à la rencontre de celui qu’ils ont appelé le roi des juifs et il nous est simplement indiqué qu’ils trouvent, à Bethléem, l’enfant avec Marie, sa mère ; pour autant, ils se prosternent et déposent leurs présents puis retournent dans leur pays sans repasser chez Hérode. Après cette rencontre avec l’enfant-Jésus, la connivence de classe ne fonctionne plus. À l’évidence, ils ne sont plus les mêmes.

À présent, nous allons vous proposer d’écrire sur une étoile distribuée, un mot ou une phrase exprimant :
qu’est-ce qui, aujourd’hui, vous met en chemin ?
Les étoiles seront rassemblées et portées à l’autel ;
à la fin de notre célébration, elles seront redistribuées
et chacun emportera l’étoile écrite par un autre.

Bruno G.

Préface

Vraiment il est juste et bon de chanter des chants de joie toujours et en tout lieu Seigneur, Père très saint, Dieu éternel. Nous sommes heureux de nous retrouver au début de cette nouvelle année, avec dans nos têtes plein de vœux, de projets, de désirs. En les exprimant simplement par ces « bonne année » partagés en famille, avec nos amis, sur nos lieux de travail, dans nos réunions nous tentons de donner corps à l’espérance que tu creuses en nos vies. Aujourd’hui tous les textes de la Parole que nous avons, nous tous autour de la table, partagé lundi soir dernier sont emplis de mots de joie ! Isaïe nous entraîne à voir la ville couverte de lumière, à oser un regard qui perce les ténèbres… Les mages s’émerveillent à la vision d’une étoile et se laissent guider. La Lumière les conduit vers toi, pour cela ils franchissent les obstacles du pouvoir, ils ne te trouvent pas chez Hérode.
Tu es à l’écart, là au milieu des bergers, en l’enfant, entre Joseph et Marie. Cet enfant Jésus nous remplit de joie. Aujourd’hui c’est l’épiphanie, la manifestation de ta présence en lui, au cœur de l’humain. Cela transforme nos parcours. Comme les mages nous savons qu’en devenant amis de Jésus, nous allons nous aussi sans cesse nous mettre en marche, changer de chemins pour nous retrouver et construire ensemble le monde de justice et de paix. 
Nous te bénissons, tu nous entraînes en ces jours vers un monde où fleurira la justice, la paix jusqu’à la fin des lunes…
C’est pourquoi tous ensemble avec Marie, Joseph, les bergers, les mages, toutes les femmes et les hommes qui nous ont précédés, nous chantons ton nom Dieu éternel, toi le seul Saint.

Saint, saint, saint le Seigneur, le Dieu de l’univers !
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire et béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna, hosanna !

Prière eucharistique

Nous voici rassemblés devant toi, Dieu notre Père et dans la communion de toute l’Église nous célébrons le jour
où ton Fils qui partage ta gloire s’est manifesté à nos yeux dans un vrai corps pris de notre chair.
Quel éblouissement dans la crèche de Bethléem !
Les puissants sont bouleversés et tremblent…
Les étrangers venus d’Orient sont éblouis et se réjouissent, le salut est là, tout simple, fragile,
il a quitté les hauts sommets, le temple,
il est là au cœur du peuple. 
Par lui, nous te prions d’accepter et de bénir les offrandes que nous avons apportées, elles sont déposées sur la table. Elles sont aujourd’hui éclairées par les étoiles que nous t’offrons.
Elles portent des mots, des situations, des noms qui nous invitent à marcher à la suite de ton Fils pour faire advenir concrètement le monde où fleurira la justice, la grande paix jusqu’à la fin des lunes…  Sanctifie ces offrandes, accepte nos étoiles en répandant sur elles ton Esprit : qu’elles deviennent le corps et le sang de Jésus le Christ notre Seigneur.

Source de vie, Père très bon, vienne ton souffle sur nos dons !
Gloire à toi pour l’Esprit qui nous anime, gloire à toi pour ce pain et ce vin !

La veille de sa passion il partageait le repas pascal avec ses apôtres devenus ses amis, il prit le pain sur la table de la fête, il rendit grâce, le rompit et le leur donna en disant :
« Prenez et mangez-en tous : ceci est mon corps livré pour vous ».
Il prit également la coupe remplie de vin, de nouveau il te rendit grâce Père pour tous tes dons et la donna à ses amis en leur disant :
« Prenez et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi. »

Nous rappelons ta mort, Seigneur ressuscité, et nous attendons que tu viennes !

Seigneur notre Dieu nous célébrons aujourd’hui encore ce mémorial qui nous rappelle que nous sommes toutes et tous appelés à la Vie. Nous t’offrons Seigneur notre Dieu ce pain et ce vin, corps et sang de ton fils, pour le salut du monde. 
Nous te demandons de nous accepter tous dans ton mouvement d’amour ; que nous sachions vivre le chemin qui nous reste à accomplir en compagnes et compagnons de Jésus le Christ. Nous le savons proche de nous, il rencontre chacune et chacun d’entre nous et nous invite comme les mages à la crèche à emprunter des chemins nouveaux sans cesse à adapter tout au long de notre vie, de nos rencontres, des sollicitations qui nous sont faites. 
Il nous engage à construire un monde de justice et de paix où tous les peuples puissent vivre libres. Toutes les nations sont associées au partage de la même promesse dans le Christ Jésus par l’annonce de l’évangile. Pour que nous puissions vivre la joie de cet évangile nous te demandons d’envoyer sur nous tous ton Esprit, celui que Jésus nous a remis au cœur de sa Pâque.

Source de vie, Père très bon, vienne ton souffle sur ton peuple !
Gloire à toi pour l’Esprit qui nous rassemble, fais de nous un seul corps dans le Christ !

Fais de nous Père un seul corps dans le Christ. Que notre Église tout entière soit signe de ta présence sur tous les chemins du monde. Conduis-la dans la fidélité à l’évangile entraînée par notre pape François, par Laurent notre évêque. 
Nous te prions avec toutes les Eglises orientales pour qui la fête de l’épiphanie est célébrée avec grande joie, nos frères orthodoxes la nomment Théophanie, pour nos amis arméniens c’est la seule fête de la naissance de Jésus. Nous te prions Seigneur pour toutes ces communautés qui vivent sur des terres ravagées par les conflits et qui tentent de garder vive ta parole portée par les mages de tous les temps. 
Nous te prions pour notre communauté de Saint-Merry Hors-les-Murs, afin qu’elle nous permette, par l’attention des uns aux autres à rester fidèle à ta Parole.
Tu connais notre attachement à suivre ton Fils, notre capacité à inventer des gestes concrets d’accueil et de dialogue pour être des serviteurs de l’Évangile ici à Paris.
Nous te confions notre année, les rencontres à venir qui vont permettre de tracer de nouvelles voies. Nous espérons par-là porter ton projet pour le monde et avec le psalmiste te chanter sans fin avec joie ta venue pour « gouverner ton peuple avec justice et donner droit aux malheureux ». 
Nous te prions pour tous nos amis qui nous ont quittés en cette année, nous pouvons les nommer chacun dans le secret de nos cœurs. Avec eux, nous pourrons alors avec la création toute entière, libérée de la corruption du péché et de la mort, te glorifier par le Christ, notre Seigneur par qui tu donnes au monde toute grâce et tout bien.

Par lui, avec lui et en lui, à toi Dieu notre Père tout-puissant, dans l’unité du Saint-Esprit, 
tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles. 

Jean-Louis Wathy

Par ton corps offert, nous avons part au même pain.
Par ce pain rompu, nous formons le même corps.

Lettre de saint Paul apôtre aux Éphésiens (Ep 3, 2-3a. 5-6)

Frères, vous avez appris, je pense, en quoi consiste la grâce que Dieu
m’a donnée pour vous : par révélation, il m’a fait connaître le mystère.
Ce mystère n’avait pas été porté à la connaissance des hommes des générations passées, comme il a été révélé maintenant à ses saints Apôtres et aux prophètes, dans l’Esprit. Ce mystère, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile.

Envoi

Lorsque nous sommes rassemblés, lorsque nous partageons la parole de Dieu pleine de paix et de joie comme ce soir, lorsque nous mangeons le pain en amitié, lorsque nous sommes accueillis dans un lieu clair et beau alors que la nuit est tombée, nous n’avons pas envie de nous séparer de regagner nos lieux de vies souvent remplis de questions. Alors que nous célébrons et chantons, nous savons bien que la vie de notre monde est bien moins gaie que notre assemblée de ce soir.  Nous ne sommes pas inconscients ! Alors que faire, ne plus chanter ? Non, nous voulons garder nos chants, la Parole, la nourriture reçue et partagée comme une force pour continuer la route… Les mages à la crèche ont laissé leurs cadeaux, ils sont partis plus légers mais aussi plus forts enrichis par la rencontre avec l’enfant.

Comme nous ce soir – le texte ne nous dit pas si l’étoile brillait toujours sur le chemin de retour… Pour nous elle va encore briller ! L’équipe qui a préparé la célébration de ce soir va vous confier une étoile : elle porte l’inscription de ce qui met en chemin l’une ou l’un d’entre nous. Ce sera pour nous tous un encouragement à poursuivre la marche avec la présence d’un frère d’une sœur qui nous soutient, soyons des chercheurs d’étoiles, allons dans la paix de Christ !

Jean-Louis W.

Chant

Chercheurs d’étoiles, chercheurs de Dieu venus de l’Orient
Ils se sont mis en route, ils ont trouvé l’enfant (bis)

Bénédiction solennelle

Dieu nous a appelés dans les nuits de notre monde
pour que nous entrions dans sa lumière :
qu’il bénisse en nous la foi, l’espérance et l’amour,
qu’il les fasse croître et donner leurs fruits.
AMEN.
Aujourd’hui, le Christ s’est manifesté au monde,
il est la lumière qui en dissipe les ténèbres ;
marchons avec lui, pleins de confiance,
et que Dieu fasse de nous des lumières
pour guider nos sœurs, nos frères sur leurs chemins.
AMEN.
Et, quand nous parviendrez au terme de la route,
nous verrons celui que les mages ont cherché en se guidant sur l’étoile :
notre Seigneur, le Christ, lumière née de la lumière. 
Toutes les nations associées pourront alors vivre dans la paix définitive. 
AMEN.
Et que Dieu tout-puissant nous bénisse !
Lui qui est Père, Fils et Saint-Esprit.
AMEN.

Jean-Louis W.