Une situation inédite et critique : plus de célébration, plus de mission. Un choc immense : liquider quarante-cinq ans en trois semaines ? Nous avons besoin d’échanger, d’être ensemble pour l’absorber. Il faudrait donc tout reconstruire ?
Malgré le choc, en temps de crise, il faut réagir très vite par une communication qui est un élément stratégique essentiel, où le temps compte. On en a vu le résultat avec une couverture de presse et des milliers de témoignages.

Ainsi le chantier est tel qu’il fallait élargir l’équipe pastorale, avec les responsables de pôle, les chargés de mission, et le cas échéant de quelques personnes portant des enjeux forts.
Devant l’urgence, il a donc été décidé en commun de constituer ensemble un « comité de pilotage » pour cette période transitoire. En tout état de cause l’avenir ne pourra être que différent et les institutions seront à repenser en fonction de la nouveauté qui nous attend. A la charge de ce comité plus nombreux de définir des modes de fonctionnement efficaces.

Alors la communication entre nous tous ? Elle est particulièrement chaotique ! Pour assouvir notre besoin de comprendre, d’interpréter, des mails à rallonge, envoyés à 15, ou 42, ou 76 personnes, renvoyées à l’infini… chacun ajoutant son commentaire, sur tous les sujets possibles, transmettant vraies ou fausses nouvelles, des supputations improbables, des fureurs qui montent en graine… parfois peu évangéliques. Quel dynamisme, quelle vitalité ! mais quel désordre ! On ne sait plus où donner du mail. 

Devant cette montagne insubmersible, un sage nous recommande de retenir deux niveaux de communication bien complémentaires.
Premier niveau : avec les proches, les amis, échangeons nos réactions – par mail peut-être, mais aussi par téléphone, pour approfondir en petits groupes les effets de ce tsunami qui nous touche profondément
Deuxième niveau : une communication globale, qui permet à chacun d’avoir le même niveau d’infomation.  Nous nous efforcerons de faire des flash régulièrement, et des lettres également.

Mais surtout, l’essentiel est de pouvoir avancer ensemble sur des tâches utiles pour l’avenir, se mettre au service de tous au travers des groupes de travail – et aussi, seuls ou à plusieurs, prendre des contacts divers, aller voir ce qui se passe ailleurs, dans d’autres réseaux, d’autres églises, et qui peuvent nous interpeller, rechercher des avis ou des analyses de personnes expérimentées – sur tous nos thèmes de réflexion, liturgie, coresponsabilité, expériences artistiques etc – . Et rapporter les trésors découverts pour les mettre à disposition de tous. 

Un grand chantier à la hauteur de nos quarante-cinq ans d’expérience !

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  1. ALAIN CABANTOUS
    ALAIN CABANTOUS says:

    Il serait souhaitable de rétablir sur le site change.org avec la pétition de soutien afférente.
    Nous arrivons à 12 000 avec un essoufflement dû à la censure des dictateurs ecclésiastiques au petit pied.
    Merci à l’équipe Com’

  2. Jacques Charlemagne
    Jacques Charlemagne says:

    Je suis consterné par cette fermeture.
    Merci de me tenir informé de la suite que vous donnerez.

  3. CATRICE Bernadette
    CATRICE Bernadette says:

    (commentaire déjà publié sur le site initial)
    Bonjour, je suis attérée par la nouvelle de la fin du centre pastoral saint Merry. Mon mari et moi sommes quelques fois allés (à des conférences et) à la célébration de 11h15 pour nous ressourcer. C’était vivifiant. Nous reprenions de l’énergie pour continuer à subir les célébrations de notre paroisse. Nous sentions que l’avenir était là. Et pourtant venir à saint Merry est un périple difficile. Il nous faut compter au moins deux heures de transport: train + métro. Et le dimanche les dessertes sont rares quand elles ne sont pas supprimées pour travaux. Depuis le covid nous n’osons plus prendre les transports en commun.
    Mais savoir qu’à saint Merry la petite flamme du partage est présente nous fait garder le moral. Alors si la flamme s’éteint!!!

  4. Djevelekova
    Djevelekova says:

    Bonjour,
    Saint Merry est précieux pour mon mari et moi qui nous y sommes rencontrés. De plus si je suis encore dans l’église c’est grâce à Saint Merry. Que deviendrons nous sans le CPHB? Nous avons besoin d’une église qui réveille et qui agit comme Jésus est allé au devant des plus petits et comme Saint Merry le fait depuis tant d’années.
    Continuons le chemin tracé par l’Evangile sans baisser les bras.

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