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Témoignages. Lumière vive pour notre foi

Cette église, à la porte toujours grande ouverte,
à l’accueil musical hebdomadaire toujours si propice à la convivialité,
aux initiatives ecclésiales si nombreuses et proprement évangéliques est,
au centre de Paris, une lumière vive de la Foi chrétienne.

Pierre Yerlès

L’approche pastorale, plutôt que doctrinale, n’est-elle pas une voie pour co-construire : être à l’écoute, inviter à partager sa foi dans nos incarnations, pour trouver en Christ notre Unité, ne fonde-t-il pas le sens de nos communautés et leurs modalités d’expression et d’engagements dans les multiples groupes du CPHB ?

André Letowski

L’audacieuse bien que tumultueuse « expérience » initiée par le Cardinal Marty ne peut pas être interrompue sans mutiler l’Église, sans lui enlever sa capacité à être ouverte sur le monde et toutes ses périphéries.

François Boé, membre EAP

J’ai trouvé à St Merry une liturgie ouverte, inclusive et inventive où le chant et la musique ont toute leur place pour la beauté et la louange. Les chants, dont beaucoup ont été écrits par des membres de la communauté, sont choisis pour leurs mots, sans langue de bois, exprimant la foi et les questionnements de chrétiens d’aujourd’hui et pour qu’ils résonnent avec les textes du jour et le “fil rouge” choisi par l’équipe de préparation. “Qui bien chante, deux fois prie” disait Saint Augustin… J’aime prier et chanter dans ces liturgies, en y mêlant plusieurs voix dont celle de l’assemblée et la complicité des organistes pour leurs introductions, leurs improvisations… Et puis c’est aussi le partage avec d’autres communautés et animateurs (trices) de chants qui nous a portés lors de week-ends… au-delà d’un partage “technique” d’animation, de répertoire ou d’accompagnement instrumental, c’est la rencontre fraternelle avec ces communautés qui nous a illuminés, parfois bousculés dans nos différences, mais toujours enrichis : partages de vie, partages de foi et d’expériences humaines en Église.

Bernadette Capit
TA VOIX DEVIENT PAROLE (paroles : A. Cabantous – musique : L. Boldrini)

Toujours jaillie des vrais silences,
Matin des eaux nuit des bergers,
Quand la vie, aux souffles d’enfance,
Est ouverte à l’éternité

Si les bénis de ton Alliance
Siècle après siècle ravivée
De murmures en cris d’espérance
Tracent les chemins détournés

Quand l’aujourd’hui de l’Evangile
Convie la houle des priants
À soutenir ce corps fragile
D’une Église en commencement

Si, à la croisée des rencontres
Et des attentes en devenir,
Nous savons dire ta présence
Et témoigner de ton désir

Alors ta voix devient parole dans nos déserts et dans nos cieux
Nous la portons comme elle nous porte pour annoncer les temps de Dieu

Ce n’est pas « le prêtre qui célèbre l’eucharistie » mais bien « la communauté qui célèbre » ou encore mieux « l’Esprit qui célèbre dans la communauté́ ». La communauté doit faire eucharistie. Ce n’est pas dévaluer le prêtre, le réduire ; c’est au contraire le situer, l’intégrer. Bien plus authentiquement que notre église de pierre, la communauté rassemblée, invitée, la communauté de ceux qui se savent appelés par leur nom constituent notre lieu d’Église. 
La communauté qui célèbre est aussi celle qui chante : un groupe chant a donc été créé, qui écrit chants et mélodies, qui assure l’apprentissage des chants par la communauté, qui anime leur exécution, avec le souci constant que toute l’assemblée participe.

Joseph Pierron, Célébrer pour faire Église

Je crois au Christ vivant venu pour tous, à une parole semée pour tous, à une Église qui accueille, pas à une Église qui exclut.

renée Pichard

C’est l’entrée dans cette église, l’accueil, les célébrations eucharistiques dominicales à 11h15 qui ont fait de moi un “recommençant”, engagé dans une démarche de foi à Saint-Merry depuis plus de vingt ans dans la prière quotidienne et l’engagement aux marges de l’Église.

François Réfrégiers

En 2012, j’ai été invitée à élaborer un projet artistique dans l’église Saint-Merry. La préoccupation pour le lieu, les gens, l’atmosphère – m’ont également conduit à une nouvelle interrogation sur ma relation à la foi. Ce fut un grand événement pour moi de faire briller dans l’église l’une de mes sculptures transparentes, légères et lumineuses. Les œuvres transparentes sont prédestinées à “parler” d’une présence intangible mais très forte. Dans son silence et son présent translucide, l’œuvre émettait de la lumière et captait et reflétait la lumière. Ce fut une grande expérience pour moi de toucher des personnes très différentes. Des gens du monde des arts qui, autrement, ne seraient peut-être pas venus à l’église et des gens qui rassemblés dans une église ont été touchés par l’art.
L’art traite de la vie, de son origine et de son sens. L’église est un lieu qui correspond très bien à la formulation de ces questions, pour la dignité humaine, pour le sublime. L’atmosphère qui s’est développée au cours des siècles répondait de façon incomparable à mes œuvres lumineuses éphémères et transparentes.

Victorine Müller, artiste

Le Centre pastoral Saint-Merry représente pour moi le symbole d’une Église ouverte sur le monde. Pas frileuse à l’idée d’accueillir des artistes porteurs de propositions, ouverte à la discussion, ouverte au public nouveau qui vient s’engouffrer dans les murs, ouverte à la jeunesse. Lors de la dernière Nuit Blanche intitulée “Zen Garden” en collaboration avec la musicienne Jacotte Chollet et organisée à Saint-Merry en octobre 2020, j’ai pris le temps d’écouter les propos de ceux qui venaient participer à l’événement. Le public était visiblement touché par l’installation dans la nef. Mais j’ai surtout retenu ce propos d’une jeune fille d’une vingtaine d’années : « Quand on vient à Saint-Merry, on n’est jamais déçu. » Les battants de la grande porte de l’église étaient grand ouverts. Le vent et le public s’engouffraient dans la nef. La magie opérait. L’identité de l’église semblait rayonner dans cette rencontre forte avec toutes ces personnes. Merci à l’église Saint-Merry. Merci au Centre pastoral. Merci au public anonyme. Seules durent les pensées qui unissent. La voie isolée est sombre.

Hugo Verlinde, artiste
Hugo Verlinde, Outerspace

Arrivant à Saint Merry en 1981, j’ai tout de suite été mise dans le bain. Nos réflexions, nos recherches, nos réalisations en commun chacun apportant son caractère, son identité, ont été aisées avec Xavier, Antoine, Joseph, Gérard, Nicolas. C’est avec René Simon, que notre coresponsabilité a été la mieux vécue, en adultes, et m’a profondément marquée et orientée pour le reste de ma vie. Le 14 janvier 1991, avec René Simon, Salésien, moraliste, homme libre dans ses paroles et ses actes, et J.B. Libouban, de l’Arche Lanza del Vasto, nous avons ouvert grand les portes de Saint-Merry pour accueillir la veille de la guerre du Golfe. Juifs, musulmans, bahaïs, bouddhistes, chrétiens. Ils sont venus très nombreux, prier ensemble, en hébreux, en arabe, en khmer, en français pour la paix dans le monde. Moment intense.
De cette prière en commun, se sont créées naturellement, les « rencontres chrétiens musulmans », rencontres fraternelles autour de questions essentielles sur nos fois réciproques, notamment avec Ghaleb Bencheick, Président de la Fondation de l’Islam de France et de la Conférence Mondiale des Religions pour la Paix. Amitiés encore actuelles. Toujours avec René nous avons cheminé vers d’autres associations ouvertes aux dialogues, telles que Marseille Espérance… Gennevilliers de la Maison islamo chrétienne (Michel Jondot, Christine Fontaine). Cette aventure riche de découvertes et d’amitiés avec des musulmans et musulmanes a duré dix ans. Autrement dit, il ne m’a pas été difficile d’œuvrer ensemble en hommes et femmes différents, mais libres, ouverts, soucieux de l’égalité et de la fraternité.

Geneviève Poitou

Puisse se rallumer la flamme de l’espérance qui risque de s’éteindre !

Marie-Joséphine

L’Église doit se réinventer face à la réalité du manque de prêtres, et avoir l’audace de poursuivre sa mission en donnant du pouvoir aux laïcs.
Il y a urgence ! Il faut apprendre de l’expérience de Saint-Merry et des intuitions visionnaires de Xavier de Chalendar.

Nicole Didot

Il y a un modèle riche d’avenir.

André, dominicain au Québec

Je suis sensible à l’importance de la diversité et de la quête de sens.
Une Église vivante est une Église qui donne la parole à tous. 

Antoine Campion
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