« Ce que le CPHB a cherché se poursuivra sous d’autres formes ». La lettre du président de la Conférence épiscopale.

Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence épiscopale répond à notre lettre.

Le 14 mai nous adressions une lettre à Mgr de Moulins-Beaufort. Voici la réponse :

  1. alice salvan
    alice salvan says:

    Nous voilà bien avancés ! ll prie pour nous, alors…
    Je crois que nos responsables non pas compris que le monde d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier.
    Il me semble que le travail des Chrétiens aujourd’hui serait de se demander quels sont les besoins de l’Homme d’aujourd’hui et en quoi le message de Jésus y répond. Inutile de prendre des places. Le problème est comment permettre à chacun de développer les talents reçus pour continuer à être co-créateur. La CREATION, Dieu nous l’a confiée. Alors, allons !

    Alice

  2. ALAIN CABANTOUS
    ALAIN CABANTOUS says:

    Il est formidable le “Prince Eric “. Non seulement il prie pour nous, si, si, mais en plus il est plein d’optimisme puisque ce que nous avons cherché se poursuivra (sans nous) et enfin il est visionnaire. Prêtre du diocèse de Paris depuis 1991, il avait dès cette époque perçu les prodromes de la crise provoquée par le haut fonctionnaire diocésain. Chapeau ! Mais cela ne nous avance à rien. C’est du cléricalisme épistolaire pur jus. Fallait-il vraiment s’attendre à autre chose ?
    Seul mérite incommensurable, contrairement à Aupetit, il a répondu.

    1. Jacqueline BARBIN
      Jacqueline BARBIN says:

      Qu’espérait au juste le Comité provisoire de pilotage en écrivant au président de la Conférence des évêques de France, en décrivant minutieusement l’affaire, ajoutant que “notre communauté a entrepris un travail sur les attitudes reprochées et les dysfonctionnements ayant pu se produire. Des groupes accompagnées par des personnes compétentes se sont aussi formés pour approfondir les enjeux ecclésiologiques et évangéliques afin de contribuer à la préparation du synode prévu pour octobre 2022.”, et terminant en sollicitant “ardemment vos prières et votre soutien pour notre communauté blessée mais confiante” ?
      Il a su tirer parfaitement tout le profit qu’il pouvait tirer d’une telle lettre (laquelle m’avait mise très, très, mal à l’aise !) et “promet volontiers les prières demandées”… (le “volontiers” est presque drôle !)
      Écrire “que ce que le CPHB a cherché se poursuivra sous d’autres formes” n’est-ce pas joindre sa confiance dans les forces du Pneuma sacré à celle de la communauté ? Le soutien, si quelque chose de cette expérience doit demeurer, germer et donner du fruit, viendra de l’Esprit… et tu ne sais pas d’où il vient ni où il va… Cheminons…

  3. Jean-claude Devèze
    Jean-claude Devèze says:

    Saint Bernard de Montparnasse a expérimenté la cohabitation avec Sant’Egidio

    La communauté de Saint Bernard de Montparnasse a vécu pour sa part l’arrivée de Sant’Egidio il y a quatre ou cinq ans. La différence était dans le fait que l’évêché de Paris, ne trouvant pas de prêtre pour notre communauté vieillissante, opta pour la solution de nommer un “chapelain” qui amena avec lui sa communauté plus jeune et plus classique. Le choc des deux cultures se passa mal, les messes étant préparées de façon séparée, les chants trustés par Sant’Egidio… Les anciens fidèles se sentirent exclus par une nouvelle communauté qui n’avait que faire de la riche histoire de notre chapelle et de ses fondamentaux. Les travaux en cours à la gare de Montparnasse, entraînant la fermeture de la chapelle, mirent fin à cette cohabitation douloureuse.
    Le point commun à noter avec Saint Merry, c’est le manque de dialogue avec une hiérarchie religieuse qui semble indifférente à ce que vivent des communautés de base ouvertes sur le monde.

  4. SIMON
    SIMON says:

    Voici la réponse de Monsieur de Moulins-Beaufort. C’est une non réponse qui envoie de son siège épiscopal une bénédiction sur le bas peuple. Il y a vraiment deux peuples dans cette Eglise. Les consacrés et les autres.
    J’ai appris de la lecture de l’Évangile et des épîtres que Jésus qui était de condition divine ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mai il s’anéantit lui-même prenant condition d’esclave, devenant semblable aux hommes…
    Toutes ces réponses et non-réponses me confirment un fossé infranchissable entre l’institution et la foi venue de Jésus. Je ne peux qu’admirer le chemin synodal de l’Église en Allemagne et le dégoût que m’inspire la suffisance de ceux qui prétendent nous diriger.

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