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L’Évangile,  la Bonne Nouvelle, c’est quoi ?

« Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu (…)
Il disait (…) : croyez à l’Évangile”

Marc 1, 14-15

Évangile, en grec euaggelion, Bonne Nouvelle  !
« Heureuse nouvelle » traduit Frédéric Boyer.
Quelque chose de réjouissant, quoi !
Allez, – nous dit Jésus – : croyez et partagez !

Mais quelle est donc cette réalité réjouissante à croire et à partager ?

Un savoir ? Des mots ? Une doctrine ? Une religion ? Une vision du monde ? 
Quelle est cette heureuse nouvelle à proclamer, à manifester pour réjouir, faire vivre les humains ?
L’heureuse nouvelle, serait-ce de croire que Jésus est Fils de Dieu ? Que les péchés sont pardonnés ?
Que Dieu est un en trois personnes, ou trois personnes en une seule réalité ?
Que Jésus est descendu aux enfers ? Qu’il est monté aux cieux ?
Serait-ce de croire que nous sommes faits pour aller au paradis, ou que notre religion, c’est la bonne ?
Est-ce tout ce  « pseudo savoir »  qui est l’Évangile, la bonne, l’heureuse nouvelle à croire et à transmettre ?

Théologiens, doctes clercs, et beaucoup de « pratiquants » me disent bien qu’il faut croire et se réjouir de tout cela, et ils cherchent à me montrer pourquoi. Mais cela me réjouit-il vraiment ? Cela me fait-il vraiment vivre ?
Est-ce réellement cela l’incroyable nouvelle qui peut faire le bonheur des humains, mon salut et leur salut, comme dit la religion ?

Pour moi, quelle est donc cette heureuse nouvelle, celle qui me réjouit, celle que j’ai vraiment envie de partager aux personnes « lambdas » de ma vie quotidienne, celle qui me semble pouvoir transformer leur aujourd’hui ?

Permettez-moi de m’essayer, en attendant que vous le fassiez pour vous-mêmes si cela vous appelle.
Pour moi, la Bonne Nouvelle, elle est multiple, me semble-t-il. 
C’est – et là, je tente de réécouter, de mémoire et de cœur, ce que je crois entendre dans l’Évangile :

J’arrête cette litanie qui reste ouverte bien sûr… pour vous laisser la place.
Oui, pour vous, c’est quoi l’heureuse nouvelle ? Quel contenu a-t-elle ?
Ne vaut-il pas la peine d’en tenter l’inventaire ?
Et puis, comment la partager ? Qu’est-ce qui pourra donner envie à  nos contemporains de s’en emparer à leur tour ?

Si les jeunes nous semblent parfois si étrangers à  notre foi, ne serait-ce pas simplement parce que ce que nous appelons  « la Bonne Nouvelle » n’en est pas  vraiment une pour eux ? Ont-ils l’impression qu’on leur a transmis une façon joyeuse de vivre, d’être des femmes et des hommes épanouis, heureux d’exister et de faire exister autour d’eux ?

Alors pour nous, marcheurs avec Jésus, pourquoi ne pas oser réécouter son appel pressant et toujours actuel ? « Allez ! Convertissez-vous et croyez à  cette heureuse nouvelle !« 
Et son Esprit ne nous suggère-il pas quelque chose du genre :
« Ma vie et mes paroles ont tenté de vous partager cette bonne et heureuse nouvelle,
que je découvrais jour après jour comme la clé du bonheur et du bonheur ensemble !
À votre tour, partagez-la avec invention, simplicité, tendresse et humanité.
C’est sûrement autant à  vivre qu’à dire ! Allez ! Je suis avec vous jusqu’à la fin des temps ! »

Jean-Luc Lecat

Coeur De Mains
Photo Pexels de Pixabay
CategoriesTémoignages
  1. Martine Rigaudière-Real says:

    Ce que j’aime particulièrement dans le commentaire de Jean-Luc, c cette idée qu’on ne donne peut-être pas assez à ceux qui nous suivent, nos enfants ou ceux des autres, qu’importe, le sentiment que la vie est belle !
    Belle et bonne à vivre. Nous ne leur communiquons pas assez la joie de vivre !
    « Vivre pour vivre… » (Barbara). Nonobstant tous les écueils qu’on y rencontrera. Autrement dit qu’il faut l’aimer la vie.
    « Et l’aimer même si… ». (Renaud Séchan). Et que, même sans le souvenir de l’avoir demandée, elle est « cadeau ».
    Empoisonné parfois ? Peut-être. Mais pourquoi ? « Que sait-on des choses ? ». (Le crapaud de V.Hugo, si j’ai bonne mémoire).
    Comme tout un chacun, je ne sais rien. Rien, à part ce que j’ai vu, entendu et vécu. Assez pour être en accord avec M. Séchan. Et avec toi Jean-Luc.
    La vie est belle et bonne. Pleine de joie. C nous qui en faisons ce qu’elle devient. Nous en sommes les acteurs. Mais ce n’est pas un « One man show ! Nous devons l’être ensemble.
    Regardons-nous parfois ! Et regardons autour de nous !
    La vie, elle, elle est là. Tout près. Et toute prête.

    « La vita è bella ! ».
    Vous avez raison M. Benigni.
    Et comme votre héros en assurait son fils, nous le dirons à nos enfants et à ceux des autres qui le répèreront aux leurs.

    🌹🍀🌹

  2. Aloyse Schaff says:

    La Bonne nouvelle a un nom : « Jésus ». Elle n’est pas un contenu, mais une personne. Nouvelle chaque fois qu’on y pense, qu’on en parle. Un puits qui ne tarit pas, un pain qui s’épuise pas et bien plus

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