Célébration eucharistique à l’église Notre-Dame d’Espérance préparée avec le groupe “Que sont nos amis devenus ?” pour rester en lien avec celles et ceux toujours proches par le cœur et en marche sur le chemin ouvert à tous.
Accueil
Au revoir François, bonjour Léon XIV ! Un grand merci à l’Esprit Saint qui vient de bien inspirer les cardinaux et bienvenue à Léon XIV ! Heureux sommes-nous de vous accueillir comme responsable de notre Église et évêque de Rome. Vous, dont l’héritage vient de vos ancêtres venus des quatre coins de l’horizon aider à construire les États-Unis et qui, en plus, avez choisi la nationalité péruvienne. Grâce à vous, nous allons pouvoir découvrir et comprendre, après le pape François et son Argentine, le Pérou et les richesses que vous ont apportées vos rencontres avec les Péruviens. Et que le synode continue…
Bienvenue à toutes et tous, venu(e)s d’ici ou d’ailleurs, jeunes et âgé(e)s, femmes et hommes, et vous, qui venez pour la première fois. Nous sommes heureux de vivre ce moment avec vous.
Tous unis, nous sommes venus pour célébrer ensemble, méditer les paroles fortes des textes que nous offre ce troisième dimanche après Pâques et partager le repas eucharistique, à Notre-Dame d’Espérance, la bien nommée !
Le cœur de nos prières qui nous réunit aujourd’hui, ce sont les absents, d’aujourd’hui et d’hier, empêchés car loin, malades, ou ayant pris d’autres chemins, et tous ceux qui les accompagnent : leurs proches, leurs amis, les simples passants qui se détournent de leur trajet pour les secourir spontanément. Certains qui ont des difficultés, aidés par des proches, sont là parmi nous, ainsi que, pour celles et ceux qui nous ont quittés, des familles et amis, venus vivre ce temps. Car, nous sommes toutes et tous unis. Toutes et tous nous faisons UN !
« Que la paix soit parmi vous » !
En ce début de célébration tournons-nous les uns vers les autres et donnons-nous un geste de paix, pas celle qui vient de nous, mais celle qui vient du Seigneur de tendresse. C’est lui qui nous conduit vers les sources de la Vie.
Geneviève P.
♬ Chant
- Pour ceux qui pleurent leur passé, à qui irais-je Seigneur ?
À cœurs perdus, à cœurs serrés, à qui irais-je Seigneur ?
Donne ta paix, laisse ta paix.
À QUI IRAIS-JE SEIGNEUR ?
TU DIS LA PAROLE ÉTERNELLE
À QUI IRAIS-JE SEIGNEUR ?
TU ES LA PAROLE DE VIE
À QUI IRAIS-JE SEIGNEUR ?
TU AS LES PAROLES DE VIE ÉTERNELLE
2. Toi qui penses l’homme essoufflé, à qui irais-je Seigneur ?
Et ne crois plus aux temps promis, à qui irais-je Seigneur ?
Si tu savais le don de Dieu.
3. Pour les voyageurs démunis, à qui irais-je Seigneur ?
Battus de vent, courbés de peine, à qui irais-je Seigneur ?
Deviens chemin et vérité.
(C. Barbey, A. Cabantous, L. Boldrini)
📖 Lecture des Actes des Apôtres (13, 14.43-52)
En ces jours-là, Paul et Barnabé poursuivirent leur voyage au-delà de Pergé et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Le jour du sabbat, ils entrèrent à la synagogue et prirent place. Une fois l’assemblée dispersée, beaucoup de Juifs et de convertis qui adorent le Dieu unique les suivirent. Paul et Barnabé, parlant avec eux, les encourageaient à rester attachés à la grâce de Dieu. Le sabbat suivant, presque toute la ville se rassembla pour entendre la parole du Seigneur. Quand les Juifs virent les foules, ils s’enflammèrent de jalousie ; ils contredisaient les paroles de Paul et l’injuriaient.
Paul et Barnabé leur déclarèrent avec assurance : « C’est à vous d’abord qu’il était nécessaire d’adresser la parole de Dieu. Puisque vous la rejetez et que vous-mêmes ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle, eh bien ! nous nous tournons vers les nations païennes. C’est le commandement que le Seigneur nous a donné : J’ai fait de toi la lumière des nations pour que, grâce à toi, le salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. » En entendant cela, les païens étaient dans la joie et rendaient gloire à la parole du Seigneur ; tous ceux qui étaient destinés à la vie éternelle devinrent croyants. Ainsi la parole du Seigneur se répandait dans toute la région. Mais les Juifs provoquèrent l’agitation parmi les femmes de qualité adorant Dieu, et parmi les notables de la cité ; ils se mirent à poursuivre Paul et Barnabé, et les expulsèrent de leur territoire. Ceux-ci secouèrent contre eux la poussière de leurs pieds et se rendirent à Iconium, tandis que les disciples étaient remplis de joie et d’Esprit Saint.
♬ Psaume 99 (100)

Chantez au Seigneur un cantique nouveau, qu’exulte la terre entière.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
servez le Seigneur dans l’allégresse,
venez à lui avec des chants de joie !
Reconnaissez que le Seigneur est Dieu :
il nous a faits, et nous sommes à lui,
nous, son peuple, son troupeau.
Oui, le Seigneur est bon,
éternel est son amour,
sa fidélité demeure d’âge en âge.
📖 Lecture de l’Apocalypse selon saint Jean (7,9.14b17)
Moi, Jean, j’ai vu : et voici une foule immense, que nul ne pouvait dénombrer, une foule de toutes nations, tribus, peuples et langues. Ils se tenaient debout devant le Trône et devant l’Agneau, vêtus de robes blanches, avec des palmes à la main. L’un des Anciens me dit : « Ceux-là viennent de la grande épreuve ; ils ont lavé leurs robes, ils les ont blanchies par le sang de l’Agneau. C’est pourquoi ils sont devant le trône de Dieu, et le servent, jour et nuit, dans son sanctuaire. Celui qui siège sur le Trône établira sa demeure chez eux. Ils n’auront plus faim, ils n’auront plus soif, ni le soleil ni la chaleur ne les accablera, puisque l’Agneau qui se tient au milieu du Trône sera leur pasteur pour les conduire aux sources des eaux de la vie. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux. »
♬ Acclamation de l’évangile
Alléluia !
Ta parole nous invite vers des rivages nouveaux
Souffle murmurant la vie au-delà de tous les mots
Alléluia !
P. et M. Léandre Boldrini
📖 Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean (10,27-30)
En ce temps-là, Jésus déclara :
« Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données,
est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher
de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN. »

Résonance : la figure de l’Agneau
Dans les textes de ce jour, il est question de pastorale et de service, de foules et d’assemblées, de rejet ou d’adhésion, d’attachement ou de jalousie, de territoires et de troupeaux… et d’un Agneau sacrifié.
Ce qui parlait sans doute aisément aux femmes et aux hommes d’il y a quelques siècles rencontre en nous quelque résistance. Il semblerait que ce ne soit pas si vrai que cela, et que l’animal aurait des capacités cognitives avérées, mais dans notre imaginaire collectif, le mouton n’est pas vraiment l’animal avec lequel on a envie d’être confondus. On se le représente volontiers comme animal enclin à se laisser mener sans cogiter, imitant l’autre, quitte à se mettre en danger. Il se débat si on cherche à l’attraper mais à peine un brin d’herbe trouvé et il se remet à manger… incapable de voir beaucoup plus loin que le bout de son museau. Bref, si l’on s’en tient à ces apparences, imiter sans se poser de questions, suivre instinctivement ce que fait le plus grand nombre, ne pas exercer son esprit critique et se laisser exploiter sans réagir (« se laisser manger la laine sur le dos ») serait le programme d’une vie de foi…
Les choses sont peut-être plus complexes, et si la figure de l’Agneau a été choisie pour parler du Fils de Dieu, c’est sans doute plus pour dire combien Dieu est venu nous rejoindre dans notre immense vulnérabilité que pour vanter l’esprit grégaire. Mais il est vrai qu’on marche sur une ligne de crête : la figure de l’agneau, c’est la porte ouverte à l’asservissement, au sacrifice et aux abus en tout genre.
Mais cela ne vient pas de Dieu. Dieu nous rejoint dans notre vulnérabilité face aux hommes et aux femmes qui sont des loups pour d’autres hommes et d’autres femmes. Le troupeau de moutons n’est pas symbole d’exaltation de la médiocrité et de la servilité, ni complaisance avec la lâcheté et l’aveuglement. Il est invitation au respect de la fragilité, reconnaissance de notre irréductible difficulté à comprendre et maîtriser les choses du monde. Le mouton est invitation à l’humilité, à la simplicité, au consentement. Mais cela n’est possible qu’à la condition de pouvoir faire confiance pour pouvoir traverser les épreuves à défaut de les éviter.
« Je suis doux et humble de cœur » dit Jésus dans un autre texte. Il n’est pas de ces pasteurs qui nous conduisent dans les ténèbres et les ravins, qui mentent, qui séduisent et qui abusent de notre faiblesse et de notre crédulité. Pasteur à qui nous confions nos vies, notre quête de sens, nos angoisses et nos douleurs, Jésus est Agneau et un avec le Père. Il consentit au sort que lui réservèrent des hommes, mais il le fit en liberté et décida d’aller jusqu’au bout. Jésus n’était pas dupe ; il n’était pas servile, il était serviteur. Et même si on nous rapporte ses cris d’angoisses, ses appels à l’aide, son souhait même que la coupe s’éloigne de lui, que l’abattoir lui soit épargné, il demeura sans doute habité de confiance et d’espérance et il nous invite, nous, son troupeau, son peuple, à faire de même.
Benoît V.

♬ Prière universelle
Vers toi Dieu fidèle et plein d’amour, nous levons le regard de notre cœur.
Sème en nous la confiance, garde-nous dans la paix.
- Simplement mais avec confiance, nous Te confions, Seigneur, les présents et les absents de notre communauté. La question « Que sont nos amis devenus ? » résonne avec fréquence et force dans nos prières parce que notre souci est que nul ne se sente oublié. Les paroles de l’Évangile « Personne ne les arrachera de la main du Père » nous rassurent et nous encouragent.
Aide-nous tous à suivre Ton exemple, en prenant soin les uns des autres, dans un esprit de service fraternel. Nous Te prions. - Aujourd’hui nous accueillons l’Association pour le Développement des Echanges entre la France et la Roumanie, l’ADEFRO, créée en 1991, au moment de la chute de Ceausescu. Pendant plusieurs années des enfants ont été victimes de maltraitance et d’abandon dans des orphelinats, et les séquelles pour leurs familles ont été très lourdes ; elles n’ont pas pu ou su accompagner leurs propres enfants du fait de leur histoire. L’ADEFRO s’est efforcé depuis plusieurs années, d’aider des enfants de ces familles en difficulté, accueillis à la « casa Familli » et au lycée « Timoteu Cipariu » de Bucarest. Par la pratique d’activités théâtrales, culinaires, culturelles, ils retrouvent le goût d’apprendre, ils se restaurent psychiquement. Ces activités se déroulent principalement lors de camps d’été, où ils découvrent aussi la richesse et l’histoire de leur propre pays et cette année de la France.
Nous te remercions Seigneur pour l’engagement de l’ADEFRO auprès de ces enfants qui, grâce à ses actions, ont repris goût à la vie et ont pu se projeter vers l’avenir.
Nous te prions aussi aujourd’hui pour les enfants qui souffrent en ce moment des guerres, notamment au Congo, en Ukraine, et qui meurent de faim à Gaza.
Que nos engagements permettent de continuer à dénoncer ces actes et nous poussent à agir avec les associations qui essayent d’aider les survivants à croire et vivre dans un monde meilleur. - « Je serai leur Pasteur pour les conduire aux sources de la vie. »
Les temps que nous vivons sont riches en fâcheries, migrations, expulsions, guerres.
Seigneur, aide-nous à les vivre dans la confiance du psalmiste, en s’appuyant sur son chant :
Oui, le Seigneur est bon, éternel est son amour, sa fidélité demeure d’âge en âge.
Revivifie chez tous ceux qui te cherchent, chez tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté, le désir d’écouter ta voix, de la suivre et d’être conduits vers les sources de la vie. Nous t’en prions Seigneur !
Offrandes
Tu es béni Seigneur Dieu de l’univers, tu nous donnes la vie et tu comptes sur nous pour la protéger et la partager. Nous avons reçu aujourd’hui ta Parole, nous l’avons longuement goûtée, nous percevons mieux la saveur de cette nourriture qui ne passera pas. Ce pain apporté aujourd’hui est à la fois le don que tu nous fais et le fruit de nos travaux. Nous sommes heureux de l’offrir, il vient de nous et de toi, il deviendra lors du repas partagé le pain de la vie.
Tu es béni Seigneur Dieu de l’univers, tu ouvres nos cœurs à ta joie. Cette coupe que nous présentons est un vin pour la fête, pour le jour où tu essuieras toute larme de nos yeux. Ce vin du Royaume éternel est là il nous a été donné par ton Fils : il est aujourd’hui sur notre table, nous sommes heureux de le partager. Fruit de la vigne, du soleil, il vient de toi, pour le produire nous tentons de respecter la terre, ses rythmes. Il demande de la constance, de la douceur. Il deviendra pour nous tous lors du repas partagé le vin du royaume éternel.
Préface
Vraiment il est juste et bon de t’offrir Seigneur notre Dieu, ce soir en cette église, notre action de grâce. Les mots du psalmiste résonnent au cœur de notre assemblée : nous reconnaissons que tu es Dieu, tu nous as faits, nous sommes à toi, nous sommes ton peuple, un peuple riche de la différence de ses membres, un peuple debout devant toi, un peuple qui connaît l’épreuve, les marques de la dureté du monde. Conduits par toi, comme jadis tu as conduit Israël sur vers la liberté, nous sommes tendus par l’espérance : ne plus avoir faim, ne plus avoir soif…
Tu as accompagné Jésus ton Fils, il a vécu comme nous l’épreuve des jours. En marchant à sa suite, en vivant avec lui l’Évangile, nous sommes unis à toi. « Le Père et moi nous sommes un », nous dit-il : nous voilà entraînés dans cette relation d’amour. Par lui nous nous savons que ta fidélité demeure d’âge en âge et nous ouvre des horizons de joie où les larmes disparaîtront de nos yeux.
Aussi la joie pascale rayonne ce soir au cœur de notre assemblée et sur toute la terre qui avec celles et ceux qui nous ont précédés te chantent sans fin.
Saint, Saint, Saint le Seigneur : il est le Dieu de l’univers
Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire,
Et béni soit celui qui vient au nom du Seigneur.
Hosanna, hosanna !
Sanctus (Messe de la Saint-Jean, L. Boldrini)
Prière eucharistique
Tu es vraiment saint Dieu de l’univers et il est juste que toute la création proclame ta louange car c’est toi qui donnes la vie.
Ton Fils, uni à toi, est pour nous un guide, il nous conduit vers les sources des eaux de la vie. Il connaît nos peines, nos doutes, nos quêtes. Avec douceur il nous mène vers des terres nouvelles. Il soutient nos engagements pour permettre à chacune et chacun de construire un monde où les larmes s’effaceront et laisseront la place au sourire sur tous les visages.
Nous sommes dans la joie ce soir, sachant qu’il ne nous laisse pas seuls : il a envoyé sur les disciples, sur nous tous l’Esprit qui nous permet de tenir bon. Nous pouvons alors dans la communion de toute l’Église célébrer le jour de la résurrection de Jésus, le jour de la vie. Par lui, par sa parole qui ravive notre espérance nous te supplions d’accepter et de bénir nos offrandes, le pain et le vin qui sur la table du partage représentent tous nos travaux pour construire un monde à ta ressemblance. Sanctifie-les par ton Esprit pour qu’elles deviennent le corps et le sang de Jésus le Christ notre Seigneur.
La nuit même où les forces de la mort se déchaînaient contre lui, il prit le temps de célébrer la Pâque avec ses disciples. Il prononça la bénédiction puis partagea le pain en leur disant :
« Prenez et mangez-en tous ; ceci est mon corps livré pour vous ».
De même à la fin du repas, il prit la coupe, il la bénit et la donna à ses disciples en disant :
« Prenez et buvez-en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’alliance nouvelle et éternelle qui sera versée pour vous et pour la multitude en rémission des péchés ».
Il les invita à partager le pain et le vin en mémoire de lui.
À Toi qui es mort pour nous,
À Toi qui es vivant,
À toi qui reviendras,
Honneur, louange et gloire.
Anamnèse (Kita – Boldrini)
Seigneur notre Dieu, nous célébrons encore aujourd’hui ce mémorial qui nous rappelle que nous sommes toutes et tous appelés à la vie. Nous t’offrons ce pain et ce vin pour nous tous et pour le monde entier. Les partageant ensemble nous construisons l’Église, nous appelons encore et toujours l’Esprit c’est lui qui nous rassemble en un seul corps.
Nous te prions pour ton Église : qu’elle soit source d’Espérance pour la terre, pour le monde. Qu’elle sache toujours se renouveler, s’élargir afin de ne pas enfermer la Parole, qu’elle soit attentive aux appels des femmes et des hommes en souffrance dans toutes les parties du monde. Fais-la grandir dans la paix, avec Léon choisi cette semaine comme évêque de Rome, notre nouveau pape, avec notre évêque Laurent, Emmanuel qui le représente au sein de notre communauté et avec l’ensemble des baptisés.
Nous prions ce soir, Seigneur notre Dieu, avec et pour ceux qui nous ont quittés, tous nos amis décédés que nous pouvons nommer aujourd’hui devant toi… Que tous ces amis que nous avons nommés nous soutiennent aux jours joyeux comme aux jours plus tristes.
Nous prions pour nous tous, les uns pour les autres, que nous sachions simplement accorder nos pas sur le chemin avec ton Fils. Nous te prions afin que nous sachions concrètement garder au fond de nous ta Parole, par-là ton amour pourra rayonner en tous lieux. Nous pourrons alors avec Paul et Barnabé, avec tous les apôtres et leurs compagnons, avec toutes celles et ceux qui ont été saisis par le Christ, avec la création tout entière, libérée de tout mal, te glorifier par le Christ par qui tu donnes la Vie.
Par Lui, avec Lui et en Lui, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles !
Jean-Louis W.
La paix, la paix, donne-nous Seigneur la paix,
Non pas celle qui vient du monde,
Mais la paix qui vient de toi.
1/ Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix.
Si vous ouvrez votre cœur, alors la paix fleurira.
2/ Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix.
Si vous partagez le pain, alors la paix fleurira.
Agnus (G. Lefebvre – L. Boldrini)
♬ Chant : Plonge-moi mon Dieu
PLONGE-MOI, MON DIEU, DANS LES FLOTS DE TON MYSTÈRE,
DANS LE COURANT QUI EMPORTE VERS LA VIE.
PLONGE-MOI, MON DIEU, DANS LE FLEUVE QUI LIBÈRE,
DANS LE TORRENT D’EAU VIVE DE L’ESPRIT.

- Comment trouverai-je ma place au sein de ton immensité,
Si je ne passe par ton Fils, chemin de vie et vérité ?
Comment pourrai-je te connaître, percer le secret de tes mots,
Si tu ne fais naître en mon être un cœur et un esprit nouveaux ?
Alors, je t’en prie. - Comment saurai-je dénouer les liens perfides du péché,
Si tu ne m’offres le salut, victoire du Christ ressuscité ?
Comment pourrai-je pénétrer dans l’univers de ton pardon,
Si je ne m’abandonne à toi, humble et confiant devant ton nom ?
Alors, je t’en prie. - Comment saurai-je témoigner, offrir un visage de joie,
Si ta parole ne nourrit mon cœur, mes gestes et ma voix ?
Comment irai-je propager le feu nouveau dont tu m’embrases,
Si tu ne m’aides à affronter un monde que le doute écrase ?
Alors, je t’en prie.
P. et M. Jean-Marc Duménil