Catégorie : Saint-Merry-Hors-les-Murs

« …tu l’as révélé aux tout-petits »
Blandine A. s'est arrêtée devant ce tableau trouvé à la Scottish national gallery d’Edimbourg, peint vers 1480-1490, par Bernardo Butinone : « Le Christ discutant avec les docteurs ». La scène lui a fait penser à un autre passage de l’Evangile : « Ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits. »

Le lion comme le boeuf…
Paul et Anne-Marie H. ont admiré le portail nord de la cathédrale d'Embrun, et devant le mystère des deux lions allongés qui nous menacent de leurs gueules grandes ouvertes, nous proposent de relire Isaïe : « Le lion comme le boeuf mangera la paille. On ne fera plus de mal ni de violence sur toute ma montagne sainte. »

« Apprends-nous la vraie mesure de nos jours »
Jean et Marie V. nous adressent aujourd'hui la photo de leur toit en travaux.
La réparation d’une fuite à la gouttière de notre pavillon de banlieue, plus que centenaire, vient de nous faire découvrir que le toit entier était près de nous tomber sur la tête. Coïncidence ? Nous lisons au lendemain de cette fâcheuse découverte, dans l’évangile du dimanche 31 juillet, « te voilà avec de nombreux biens pour de nombreuses années » pour tes enfants et tes petits-enfants, mais cette nuit même ta maison risque de disparaître.

« Le vent souffle où il veut… »
Claire S. nous adresse sa carte de la campagne bourguignonne où la légèreté du vent caresse l'air d'une douceur inégalée sous un ciel immense, et évoque ce verset de Jean : « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d'où il vient, ni où il va. »

Le grain de sénevé
Alain P. nous écrit de Madagascar où il met en oeuvre le projet d'une plantation de vanille sous ombrière, qui donnera du fruit dans 3 ans. Cela lui a rappelé la parabole du grain de sénevé : « le royaume des cieux est semblable à un grain de sénevé qu’un homme a pris et semé dans son champ. C’est la plus petite de toutes les semences ; mais, quand il a poussé, il est plus grand que les légumes et devient un arbre, de sorte que les oiseaux du ciel viennent habiter dans ses branches. »

Rencontre, hospitalité
Jacqueline C, aujourd'hui, nous adresse sa carte postale de Bretagne. Sur un chemin, à travers la barrière, ces fleurs lui ont fait penser soudain à la rencontre de l’autre, comme l’a écrit Christian Bobin : « Rencontrer quelqu’un, c’est découvrir son visage à toutes les fenêtres de l’immeuble, au même moment. »

« Maître, laisse vivre le figuier stérile, encore cette année »
Blandine et Guy A. nous ont adressé cette carte postale qui évoque la parabole du figuier stérile : « Maître, laisse vivre le figuier stérile, encore cette année.Je piocherai tout autour et je mettrai du fumier. » Ils nous proposent aussi de méditer sur la fécondité de notre propre communauté.

« Un trône se dressait dans le ciel »
Pietro et Anne P. nous adressent leur carte postale depuis le Lot, où la vision du Christ en majesté au tympan de l'église de Carennac leur a rappelé ce texte de l'Apocalypse : « Et voici, un trône se dressait dans le ciel, et, siégeant sur le trône, quelqu’un. Celui qui siégeait avait l’aspect d’une pierre de jaspe et de sardoine. Une gloire nimbait le trône de reflets d’émeraude ».

Bénissez le Seigneur
Solange de R. nous adresse aujourd'hui cette photo qu'elle a prise dans la petite église de son village qu'elle aime fleurir. Ce jour-là avaient lieu les obsèques de notre ami Patrice, et elle a allumé le cierge pascal en hommage à Patrice et médité sur cette phrase d'un chant de Taizé : « Vous, les plantes de la terre, bénissez le Seigneur, vous les fleurs et les fruits, bénissez le Seigneur ! »