Le groupe Femmes de Saint-Merry Hors-les-Murs n’en est pas un… Quelques personnes de la communauté participent à la CEPFE – Commission d’étude sur la place des femmes dans l’Église depuis fin 2022 (pour lire des échos du travail de ce groupe, cliquer ICI ).
À la suite de quoi, quelques saintmerryennes se sont réunies à plusieurs reprises durant l’année 2023-2024, pour réfléchir à ce que pourrait apporter un apport spécifiquement féministe à notre communauté. Nous avons constaté, à cette occasion, que la plupart des revendications des femmes dans le cadre du Synode sur la synodalité, fort justifiées, étaient depuis longtemps résolues à Saint-Merry Hors-les-Murs : les femmes sont présentes dans toutes les instances de gouvernance, et non seulement elles lisent les textes lors des célébrations mais, de surcroît, elles prêchent !
Par ailleurs, dans notre esprit, nous n’en sommes pas à revendiquer plus de cléricalisme avec l’ordination de femmes diacres ou prêtres, nous préférons nettement que les laïcs s’engagent plus et qu’on leur reconnaisse les responsabilités pastorales et temporelles actuellement réservées aux prêtres.
De ce fait, ce diagnostic étant posé, nous avons décidé de ne pas poursuivre de rencontres régulières, mais de continuer dans la mesure du possible à participer aux propositions de la CEPFE, et d’autre part de proposer occasionnellement des rencontres en visio à toutes les femmes et hommes intéressés par ces questions dans la communauté, en fonction de l’actualité.
Une première rencontre a déjà eu lieu, en octobre 2024, rassemblant vingt-cinq personnes, pour réagir à la mise à l’écart par le pape de la question du diaconat féminin lors de la dernière session du synode. C’est en s’appuyant sur les avis alors exprimés que nous avons pu signer dans la foulée une pétition internationale à ce sujet, au nom de l’ensemble de la communauté.
> Pour lire les échos de cette rencontre, cliquer ICI
Par ailleurs, nous restons bien sûres vigilantes sur le sujet, non seulement pour proposer de nouvelles rencontres, mais aussi pour veiller tout simplement au sain fonctionnement de notre communauté dans les relations entre les hommes et les femmes, et à l’équité du langage inclusif à utiliser lors de nos assemblées et célébrations.