Catégorie : Édito

Ils se mirent à marcher !
Le 14 octobre prochain, un an avant la réunion à Rome du synode des évêques sur la synodalité, la communauté de Saint-Merry Hors-les-Murs et d’autres groupes invitent ceux qui ont marché comme celles et ceux qui sont restés sur le bord du chemin, à partager la joie qu’ils ont éprouvée en participant à la réflexion sur l’avenir de l’Église lancée par le pape François. Par la prière, des chants, des ateliers de création, ils nous proposent une veillée pour célébrer l’aventure étonnante que vécurent deux quidams fuyant Jérusalem il y a plus de deux mille ans : ils « se rendaient à un village du nom d’Emmaüs… ». L'édito de Guy Aurenche

Synodalité. Marchons avec le monde !
Marcher ensemble, oui ! Mais comment, dans le projet synodal, marcher vraiment avec le monde ?
Dans quelle mesure les groupes qui ont réfléchi aux transformations à accomplir dans l’Église catholique, ont-ils associé à cette réflexion les hommes et les femmes de « ce monde » ? L'édito de Guy Aurenche

Synode. Un vent nouveau
La démarche synodale a franchi une étape importante en ce mois de juin 2022, dont on peut se réjouir. Déjà en mars et avril, le dépôt des contributions des paroisses et autres mouvements avait étonné par la clarté et la convergence d’un grand nombre d’entre elles, appelant une profonde réforme de l’Église. Celle de Saint-Merry Hors-les Murs a été largement diffusée. Les diocèses ont ensuite produit chacun une synthèse, souvent de façon assez fidèle à la sensibilité qui s’était exprimée à la base et à l’importance des demandes. Puis début juin la Conférence des Évêques (CEF) a produit une « collecte » des synthèses diocésaines de 12 pages[1], constatant là encore de façon aussi honnête que possible les questions, les tensions et les aspirations que le chemin synodal a fait émerger. L'édito de Jacques Debouverie.

Un catholicisme français éclaté ?
Que de remue-ménage, d’interrogations dans l’Eglise de France, et plus particuièrement dans l’Eglise de Paris ? Changement de pilote à Paris, questionnements autour de la synodalité partout et un « après CIASE »” difficile. Dans « la Croix-l’Hebdo » du 22 mai, Isabelle de Gaulmyn décrypte le livre tout récent de Danielle Hervieu-Léger et Jean-Louis Schegel intitulé « Vers l’implosion ? » qui analyse longuement « un catholicisme français éclaté ».

Charles de Foucauld, frère universel
Le 15 mai, à Rome, canonisation de trois français : César de Bus (fin du 16e siècle) fondateur d’une congrégation, Marie Rivier (18e siècle) qui a investi dans le champ éducatif, et Charles de Foucauld, mort en 1916. Un saint, ce dernier, digne, selon le pape Paul VI, d'être appelé « Frère universel ». L'édito de Guy Aurenche.

Guerre en Ukraine. Un combat métaphysique, disent-ils
La guerre déclenchée par le président russe contre l’Ukraine n’est pas une guerre de religion. Plutôt une croisade expansionniste menée au nom de la pureté russe inspirée par l’orthodoxie, afin de lutter contre l’Occident décadent et menaçant. L'édito de Guy Aurenche

Un an déjà !
« Vous demandiez à l’archevêque de Paris que le centre pastoral Saint-Merry puisse “poursuivre sa mission”. Vous appeliez à l’espérance. Et vous aviez raison ! Saint-Merry est bien vivant, un an après l’annonce de la fin de la mission qui lui fut confiée en 1975 par le cardinal Marty ». Lettre ouverte aux 12 000 signataires de notre appel du 11 février 2021. De Guy Aurenche

Fragilités et rencontre synodale
En ce début d’année marqué à Paris par un contexte difficile, - suites de la pandémie mondiale, campagne électorale nationale délétère, nomination d’un administrateur apostolique provisoire à la tête du diocèse pour calmer une situation épineuse -, notre Frère Évêque Georges Pontier (dans une interview du 13 janvier dernier à Paris Notre-Dame) prend acte de notre fragilité ontologique à tous, ce qui ne peut que résonner justement à nos oreilles, chrétiens de Saint-Merry en diaspora.
L'édito de Blandine Ayoub

Artisans de paix
« Je reçois votre venue comme l’occasion d’une belle marche… ensemble… pour quelques mois, afin d’ouvrir de nouveaux horizons.
Plus que jamais en ces temps de prière, de réflexion et de propositions pour rendre l’Église toujours plus synodale, nous “faisons route ensemble”. Non seulement en harmonisant notre marche, malgré ou grâce à nos pas différents ; mais encore plus en construisant, en inventant cette route ».
Lettre ouverte de Guy Aurenche à Mgr Georges Pontier, archevêque émérite de Marseille et ancien président de la Conférence des évêques de France, nommé le 2 décembre dernier, par le pape François, administrateur apostolique de Paris.

Aimer l’Église
« Je suis stupéfait, et rassuré, de voir Jésus qui discute avec les prostituées, avec un inspecteur des impôts pas tout à fait réglo, avec un centurion romain qui est plutôt un impérialiste. Et il discute ! Il va discuter avec les pharisiens, avec les scribes ; il ne dit pas : “il n’y a pas de problème ! On est tous d’accord !” Mais il va ouvrir le dialogue, car si nous voulons partager une Bonne Nouvelle, il faut ouvrir ce dialogue. Donc, j’insiste là-dessus, le Centre pastoral n’est pour rien dans la cabale contre une personne qui s’appelle Michel Aupetit, absolument pour rien. Par contre, le Centre pastoral prend toute sa responsabilité pour dire : il est temps de nous interroger sur la manière dont nous voulons animer l’Église, non pas pour elle-même, non pour faire tourner une boutique, mais pour que ce lieu, cette communauté d’Église, soit au service de l'annonce de l'Évangile et au service de l'humanité qui attend du sens ».
Interviewé par RCF (Radio Chrétienne Francophone), Guy Aurenche revient sur les polémiques qui ont conduit à la démission de l’archevêque de Paris.