Étiquette : Église

Scandale
Face aux nouveaux scandales qui mettent en cause l’épiscopat de l’Église de France, l’équipe pastorale exprime son immense tristesse et sa très profonde colère. Nous voulons d’abord penser aux victimes de tous ces abus et ces scandales, tant de femmes et d’hommes qui ont si longtemps été oubliés, dont la parole n’a pas été entendue et dont la souffrance n’a pas été reconnue, au nom de la protection de la réputation de l’institution. Nous espérons que leur dignité pourra être enfin pleinement restaurée face à l’indignité de tant de clercs. L'édito de l'Équipe pastorale de Saint-Merry Hors-les-Murs

Quoique
Elle cogne, elle tranche, la parole prophétique. Mais qui a dit qu’elle n’aime pas les nuances et les demi-teintes ? Certes, les prophètes détestent la langue de buis et, n’en déplaise à notre ancien archevêque, n’hésitent pas à fouiller dans les poubelles. Mais combien de tendresse et de délicatesse dans les pages des dénommés Isaïe, Jérémie, Amos, Osée ! Combien de « peut-être », ce « mot-clé de la pensée juive », selon André Neher. Ou combien de « quoique », comme nous le rappelait – et nous rappelle, dans sa retraite de Pampelune – notre ami bibliste Jesús Asurmendi. L’édito de Pietro Pisarra

« Élargis l’espace de ta tente ». Le document
Avec le document de travail publié le 27 octobre, le Synode avance. C'est une nouvelle étape qui s'ouvre : celle de la réflexion et des débats dans chaque continent, éclairés par l'émergence du « sensus fidei » du peuple de Dieu. Un texte sous le signe de l'ouverture, dont témoigne l'icône biblique de la tente (Isaïe 54,2). À lire et à méditer.

Le pape annonce une nouvelle étape
Le 16 octobre, au terme de l'Angélus dominical, le pape François a annoncé que la prochaine XVIe Assemblée Générale Ordinaire du Synode des Évêques se tiendra en deux moments, à savoir en deux sessions, à un an d'intervalle : la première du 4 au 29 octobre 2023, la seconde en octobre 2024.

Synodalité. Marchons avec le monde !
Marcher ensemble, oui ! Mais comment, dans le projet synodal, marcher vraiment avec le monde ?
Dans quelle mesure les groupes qui ont réfléchi aux transformations à accomplir dans l’Église catholique, ont-ils associé à cette réflexion les hommes et les femmes de « ce monde » ? L'édito de Guy Aurenche

Abus de pouvoir et communion
Le suicide de François de Foucauld, prêtre du diocèse de Versailles, a suscité en toute la France une très vive émotion. Un drame symptomatique de certaines incohérences entre l’esprit de l’Évangile et son application aujourd’hui dans notre Église. Par Marguerite Rousselot

Synode. Un vent nouveau
La démarche synodale a franchi une étape importante en ce mois de juin 2022, dont on peut se réjouir. Déjà en mars et avril, le dépôt des contributions des paroisses et autres mouvements avait étonné par la clarté et la convergence d’un grand nombre d’entre elles, appelant une profonde réforme de l’Église. Celle de Saint-Merry Hors-les Murs a été largement diffusée. Les diocèses ont ensuite produit chacun une synthèse, souvent de façon assez fidèle à la sensibilité qui s’était exprimée à la base et à l’importance des demandes. Puis début juin la Conférence des Évêques (CEF) a produit une « collecte » des synthèses diocésaines de 12 pages[1], constatant là encore de façon aussi honnête que possible les questions, les tensions et les aspirations que le chemin synodal a fait émerger. L'édito de Jacques Debouverie.

Synodalité : passons à la pratique
À l’heure où nous voulons imaginer la future feuille de route à proposer à notre évêque, pouvons-nous faire nôtres les idées nées dans les groupes Synodalité et les transformer en recommandations et en paroles vivantes ? Cinq orientations et questions proposées par Jacques Debouverie et Jean-Baptiste Morin

Fraternité… liberté…
« La fraternité revient enfin au premier plan. Certes, en France au moins, la devise nationale, avec sa cadence ternaire, est là pour nous en rappeler l’importance. Mais qui s’arrête encore pour méditer devant le fronton des mairies ? Or avant d’être républicaine, la notion de fraternité est éminemment chrétienne ». La chronique d’Alain Cabantous du 10 novembre 2020.

B comme baptême, B comme bêtise
Faut-il rebaptiser les catholiques auxquels le sacrement a été administré en utilisant une formule jugée invalide (« nous te baptisons… » au lieu de « je te baptise…») ? Oui, a répondu récemment la Congrégation romaine pour la Doctrine de la foi dans une déclaration choquante pour un grand nombre de chrétiens. Mais dans l’histoire une telle réponse ne va pas sans quelques fâcheuses contradictions, nous rappelle Alain Cabantous dans sa chronique du 13 septembre 2020

Nos meilleures années
Le Centre Pastoral Halles-Beaubourg a réalisé en 2000 une enquête sociologique sur la communauté des célébrations du dimanche. Il n’y en a pas eu d’autre depuis, mais les questions et les hypothèses que posait cette étude méritent d’être relues à la lumière de ce qu’est devenu aujourd’hui Saint-Merry. De Jean-François Barbier-Bouvet