Étiquette : Église
S
Synode : quel chemin à vivre ensemble ?
Le synode, une démarche centrée sur l'Église pour la rénover, la rendre plus attrayante pour le monde, mais où l'Église garde les commandes et le tempo ? Ou bien un chemin à vivre ensemble, frères et sœurs, ancrés dans les réalités du monde d'aujourd'hui ? le regard de Jean-Luc Lecat
U
Une aventure de liberté
Qu’avons-nous perdu en descendant de nos chaires, en délaissant l’encens et les coupoles dorées, pour retrouver l’humanité dans toute son épaisseur ? N’y a-t-il pas un grand quiproquo dans des discours que l’on entend de plus en plus souvent sur la nécessité de « vendre » un modèle, un message, des « signes » identitaires ? N’est-ce pas réduire la communication à du marketing pour sauver les meubles quand la maison brûle ? Ou, pire, se méprendre sur ce que l’Évangile entend par « sauver la vie » ? L'édito de Pietro Pisarra
F
François, un pape pro-européen
Une fois encore, au cours d’une visite pastorale dans deux pays européens, la Hongrie et la Slovaquie, le pape François se révèle un fervent partisan de la construction européenne. Né en Argentine dans une famille d’origine italienne, François est aussi porteur des valeurs qui fondent la culture européenne. C’est dans « ce vieux continent » qu’il a trouvé un modèle dont il a choisi de porter le nom : François d’Assise. De Michel Bourdeau
À
À la source du Poème, avec Jean Lavoué
Autoportrait d’un chrétien en liberté et biographie collective de ces chercheurs de sens qui tissent des réseaux d’espérance hors et dans l’Église, « Des clairières en attente » de Jean Lavoué est le livre d’un poète assoiffé « de puits où nous réconcilier avec l’eau vive du partage », car « nous ne sommes pas assignés à résidence et nos escales ont le goût d’infini ».
Par Pietro Pisarra
L
La dernière tentation
La dernière tentation serait de minimiser la portée de la démarche synodale, en la réduisant à une affaire interne, d’organisation. Ou à une campagne de marketing, pour relancer un produit périmé. Et si, face à l’exode silencieux, aux églises qui se vident, le synode était la dernière chance, le kairós à saisir ? Par Pietro Pisarra
L
L’« infarctus théologique » de la synodalité
Le réforme de l'Église est-elle imaginable « sans coresponsabilité baptismale ? ».
Nos amis de Nous sommes aussi l'Église publient un article très éclairant du théologien espagnol Jesús Martinez Gordo.
À lire en cette période de préparation du Synode sur... la synodalité.
«
« Le chemin se fera en marchant »
« Le mot synode signifie “chemin ensemble”. Redonnons à ce mot de chemin tout son sens dynamique : il s’agit de se mettre en route et d’aller ailleurs, et pour cela il faut d’abord accepter le risque de sortir ! ».
En vue du prochain synode sur l’Église, la Fédération des Réseaux du Parvis nous a fait parvenir ce communiqué qui réaffirme le souhait d’une « prise en compte réelle et sincère de la parole et du témoignage des laïcs ».
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Les éblouis de la pensée unique
D'abord ce fut le ton (et le fond) des dernières Conférences de carême. Puis, d'autres signes : les protestations pour le « droit à la messe » lors des premiers confinements, le retour des ostensoirs, des chasubles dorées et des processions. L'heure est aux néo-tradis. Et le changement de cap, plus que jamais nécessaire.
Par Pietro Pisarra
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Pedro Casaldáliga. La mémoire subversive de l’Évangile
« Pedro repose là où il a toujours rêvé de reposer, au bord de la rivière Araguaia, entre un ouvrier agricole et une prostituée », a écrit un de ses amis. Pedro, pasteur et poète, était Pedro Casaldáliga, évêque émérite de São Félix do Araguaia, dans l’état du Mato Grasso, au Brésil. Né à Balsareny, en Catalogne, il est mort le 8 août 2020 à 92 ans.
Ami de dom Helder Camara, il a marqué profondément par son témoignage et ses écrits la vie des communautés de base en Amérique latine et la théologie de la libération.
Nous vous proposons ici, en sa mémoire, deux textes du théologien argentin Michael Moore, qui était son ami.
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Nous avons choisi la vie
« Dans cette période, non achevée, de nomadisme, fatigués mais fidèles, nous avons osé le "Donne-moi à boire" que Jésus, lui aussi fatigué par la route, lança à une étrangère, une samaritaine. Choisir la vie est sans doute aussi expérimenter la dé-maîtrise, l’humble geste de la demande et de l’attente. Et ils nous ont donné à boire ! ».
L'édito de Guy Aurenche