Catégorie : Édito

Une aventure de liberté
Qu’avons-nous perdu en descendant de nos chaires, en délaissant l’encens et les coupoles dorées, pour retrouver l’humanité dans toute son épaisseur ? N’y a-t-il pas un grand quiproquo dans des discours que l’on entend de plus en plus souvent sur la nécessité de « vendre » un modèle, un message, des « signes » identitaires ? N’est-ce pas réduire la communication à du marketing pour sauver les meubles quand la maison brûle ? Ou, pire, se méprendre sur ce que l’Évangile entend par « sauver la vie » ? L'édito de Pietro Pisarra

Nous avons choisi la vie
« Dans cette période, non achevée, de nomadisme, fatigués mais fidèles, nous avons osé le "Donne-moi à boire" que Jésus, lui aussi fatigué par la route, lança à une étrangère, une samaritaine. Choisir la vie est sans doute aussi expérimenter la dé-maîtrise, l’humble geste de la demande et de l’attente. Et ils nous ont donné à boire ! ».
L'édito de Guy Aurenche

Ensemble, sur le chemin synodal
La lettre récente du pape François au cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, qui lui avait remis sa démission, est celle « d’un frère qui t’aime ». François semble dire au cardinal qu’il comprend son trouble à l’égard de l’Église. Et il insiste pour lui signifier qu’il n’est pas seul.
En ce temps de préparation du synode, le pape s’adresse à nous avec la même tendresse et la même exigence.
L'édito de Guy Aurenche

Pour une Église synodale : communion, participation et mission
Avec l'annonce des nouvelles modalités pour la célébration du prochain synode sur l'Église catholique, c’est un processus qui s’engage, processus de délibération et de discernement. Qui y est prêt dans les organisations d’Église ? Comment en faire la pédagogie, l’apprentissage ? Les synodes français ont-ils fait l’objet d’une évaluation ?
L'édito d'Anne René-Bazin

Au souffle de la créativité dans l’Église
La Bible, l’Évangile en particulier, répètent : soyez créatifs ! Le Créateur, non pas fatigué mais heureux, se reposa le septième jour. Il se « retira » pour laisser de la place, nous incitant à être à notre tour co-créateurs. Moïse, le chef de file, ne mit pas les pieds sur la terre promise au peuple hébreu : il fallait imposer la séparation à la communauté pour qu’elle devienne créative à son tour. L'édito de Guy Aurenche

Difficile dialogue
« Est-il si difficile de dialoguer ? », nous disent certains de nos amis, perplexes, face à la tournure prise par l’affaire du Centre pastoral Saint-Merry, fermé sans concertation aucune. Est-il si difficile d’écouter les raisons des uns et des autres, les souffrances, les cris de révolte, les demandes de pardon ?
Trois mois après le décret de l’archevêque, nous n’avons pas de réponse, mais nous croyons encore et toujours à la nécessité du dialogue, car une Église qui ne dialogue pas se renie elle-même, en niant à l’intérieur ce qu’elle proclame à l’extérieur.
L'édito de Pietro Pisarra

Indignes ?
« Des termes qui divisent ». La communauté de Saint-Merry répond ainsi aux accusations lancées par l’archevêque de Paris lors d'un entretien sur Radio Notre-Dame. « On me tape dessus parce qu’à Saint-Merry se passaient des choses indignes de l’Évangile », avait dit l’archevêque.
Des propos aussi graves que flous, qui ont surpris les membres de l’ancien Centre pastoral.

Saint-Merry 2.0
Une situation inédite et critique : plus de célébration, plus de mission. Un choc immense : liquider quarante-cinq ans en trois semaines ? Nous avons besoin d’échanger, d’être ensemble pour l’absorber. Il faudrait donc tout reconstruire ?
Malgré le choc, en temps de crise, il faut réagir très vite par une communication qui est un élément stratégique essentiel, où le temps compte. On en a vu le résultat avec une couverture de presse et des milliers de témoignages.