Auteur/autrice : Blandine Ayoub

Suicide
Un prêtre de cinquante ans, François de Foucauld, vient de mettre fin à ses jours. En lisant les articles parus à la suite de ce drame, plusieurs choses m’ont frappée, mettant en évidence une série de ratages et d’insuffisances, susceptibles de mener l’Église elle-même au suicide par aveuglement. Mais nous sommes bien tous concernés : la solidarité humaine a autant à voir dans cette histoire que le droit canon. Par Blandine Ayoub

Le synode allemand nous ouvre la route
Le synode allemand vient de tenir sa troisième rencontre plénière, dans une ambiance houleuse. Grâce à son mode de fonctionnement exemplairement démocratique, au sens de l'organisation de l’Église allemande et au vrai statut de la parole des laïcs outre Rhin, c'est un vrai service qui est rendu à l’Église universelle, une route qui nous est ouverte à tous.

Le 24 avril, sauvons la fraternité
La moitié de nos concitoyens, dont un fort pourcentage de catholiques revendiqués, sont prêts à voter pour une candidate qui joue la stratégie perverse du bouc émissaire. La fraternité est pourtant notre idéal républicain commun, valeur directement issue de l’Évangile. "Il serait terrible que l’Église renonce à parler" d'ici dimanche.

Administration des sacrements : une brèche, enfin
L'évêque d’Essen vient d’autoriser des laïcs, et plus particulièrement des femmes, à donner le sacrement du baptême, invoquant « la capacité d’adaptation de l’Église ». Ce qui nous ouvre un espoir : nous ne serions pas forcément condamné.e.s au cléricalisme ni au patriarcat. La chronique de Blandine Ayoub.

Vive le Zoom du dimanche !
L’application Zoom a peut-être été conçue à des fins de business, mais comme nous en faisons l'expérience tous les dimanches, elle peut contribuer à sauver l’Église au XXIème siècle ou, en tout cas, grâce à son horizontalité synodale, lui proposer de nouveaux chemins d’Évangile.

Carême 2022 : « Co-créateurs du monde, co-responsables en Église »
C'est le thème sur lequel nous échangerons par petits groupes, deux fois entre le mercredi des Cendres et la Semaine Sainte, soit en se rencontrant physiquement, soit en visioconférence. Des temps pour se nourrir spirituellement et mieux se connaître, à l'aide du corpus à télécharger.
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Écho du livre de Saint-Merry dans La Croix
Christophe Henning donne un compte-rendu de lecture qui va exactement dans le sens que nous souhaitions exprimer à travers ce livre : non pas une plainte contre l'injustice subie, mais une proposition ecclésiale positive, basée sur nos quarante-cinq ans d'expérience pastorale au service des valeurs évangéliques que sont l'accueil inconditionnel et l'annonce de la Bonne Nouvelle aux femmes et aux hommes de ce temps, en s'appuyant sur la créativité, l'esprit de recherche et de questionnement.

La concélébration superflue
Pourquoi donc concélébrer ? La doctrine officielle de l’eucharistie est pourtant bien celle-ci : tous célèbrent, l’un préside. Dans quels cas la concélébration représente-t-elle un symbole évocateur, et lequel ? Ne relève-t-elle pas le plus souvent d'un banal cléricalisme ?

Fragilités et rencontre synodale
En ce début d’année marqué à Paris par un contexte difficile, - suites de la pandémie mondiale, campagne électorale nationale délétère, nomination d’un administrateur apostolique provisoire à la tête du diocèse pour calmer une situation épineuse -, notre Frère Évêque Georges Pontier (dans une interview du 13 janvier dernier à Paris Notre-Dame) prend acte de notre fragilité ontologique à tous, ce qui ne peut que résonner justement à nos oreilles, chrétiens de Saint-Merry en diaspora.
L'édito de Blandine Ayoub